Since 1981, at the posthumous publication of Life and Death of Émile Ajar, readers have known that Romain Gary and Émile Ajar are one and the same person. This text indicates, not without irony, that an attentive reader of the two works would have had no difficulty in making the link between the two authors. The objective of this research was to go further than the observation of stylistics and thematics resemblances – underlined at the time by Romain Gary himself and today by comparative techniques. Indeed, our work tries to show that the Ajarian perspective is a literary change and above all a more intimate and deeper uncovering of the author, especially in Pseudo. Thus, the voices’ intertwining that run through this confession voluntarily arise the question of enunciation, thanks to uncommon concealment strategies such as humor, pseudo-madness of a narrator or else the repurposing of autobiography of another to talk about oneself.; Depuis 1981, à la publication posthume de Vie et mort d’Émile Ajar, les lecteurs savent que Romain Gary et Émile Ajar sont une seule et même personne. Ce texte signale, non sans ironie, qu’un lecteur attentif des deux œuvres n’aurait eu aucun mal à faire le lien entre les deux auteurs. L’objectif de ce mémoire de recherche était d’aller plus loin que ce constat de ressemblances stylistiques et thématiques – souligné par l’auteur à l’époque et aujourd’hui par des techniques comparatistes. En effet, notre travail tente de montrer que la perspective ajarienne est un renouvellement littéraire mais surtout un dévoilement plus intime et plus profond de l’auteur, notamment dans Pseudo. Ainsi, l’entrelacement des voix qui parcourent cette confession pose volontairement la question de l’énonciation, grâce à des stratégies de dissimulation peu communes comme l’humour, la pseudo-folie d’un narrateur ou encore l’usage détourné de l’autobiographie d’un autre pour parler de soi.