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En 2020, dans le cadre du plan de gestion de l’estuaire de l’Aber, le Parc Naturel Marin d’Iroise (PNMI) a mis en évidence plusieurs enjeux dont celui d’assurer une surveillance de l’évolution morphodynamique du cordon dunaire et des marais de l’estuaire de l’Aber. Un suivi topo-morphologique du site de l’Aber (flèche dunaire et marais) a donc été mis en place, induisant plusieurs opérations de mesures in situ : l’étude morphodynamique sédimentaire de la zone rétro-littorale (marais maritime), l’acquisition des données topo-bathymétriques sur la zone du marais et l’actualisation des données concernant la dynamique de la flèche dunaire.

International audience; Dans le cadre du plan de gestion mis en place par le Parc Naturel Marin d'Iroise en 2020, des mesures topographiques in situ ont été réalisées et comparées aux données issues du Litto3D (2014) ainsi qu'aux mesures effectuées dans le cadre des travaux de d'Isabel Tardieu (2017), ceci dans le but de quantifier l'érosion de la flèche dunaire et l'ensablement supposé du marais saumâtre situé en amont de l'estuaire de l'Aber. Une analyse diachronique par photo-interprétation a également permis d'observer, au moins qualitativement, l'ensablement de cette partie de l'estuaire. L'étude de la cinématique du trait de côte a révélé un recul global entre 2017 et 2022, particulièrement au niveau de la partie distale de la flèche dunaire ; dynamique qui coïncide avec une tendance générale à l'érosion observée depuis 2009. Les dynamiques morphosédimentaires observables à différentes échelles temporelles sont corrélées aux multiples aménagements anthropiques subis par l'estuaire depuis la fin du XXI ème siècle, qu'il s'agisse de l'alternance de phases

Les années humides de la décennie 1990 ont réduit l'extension de la zone touchée par la sécheresse. Mais des études ont montré que le déficit pluviométrique a persisté dans les régions sahéliennes jusqu'à la fin de la décennie 1990. Face aux évolutions en cours, P. OZER et al. considèrent, en 2003, que la continuité de la période de sécheresse, ou au contraire l'identification d'une rupture pluviométrique vers des conditions plus humides, ne pourra se vérifier statistiquement qu'après dix années de données supplémentaires. C'est dans cette perspective que se situe le présent travail, qui a pour objectif d'analyser la tendance récente des séries pluviométriques annuelles de vingt deux stations réparties sur le territoire sénégalais, avec des données collectées jusqu'en 2013, afin de juger de la persistance ou non de la sécheresse. Les données couvrent la période 1940-2013 et l'approche adoptée comporte les opérations suivantes : (1) critique et comblement des données lacunaires, (2) calcul des indices de pluie standardisés, (3) détection des ruptures au sein des séries pluviométriques par l'application de trois tests (PETTITT, LEE et HEGHINIAN, HUBERT). L'application de ces différents tests aux indices de pluie standardisés (IPS) calculés à partir de l'ensemble des stations et à partir des stations regroupées en fonction de trois zones climatiques (sud-sahélienne, sud-soudanienne et nord-soudanienne) montre deux ruptures (significatives au seuil de 1 % selon t test de STUDENT). La première est comprise entre 1967 et 1969, tandis que la seconde se situe entre 1986 et 1998 selon le test de PETTITT et entre 1992 et 2007 selon les méthodes de LEE et HEGHINIAN et de HUBERT. En analysant chacune des stations, on constate que la seconde rupture se situe en général entre 1998 et 2002. Seule la méthode de segmentation de HUBERT ne détecte pas toujours de seconde rupture, mais l'absence de détection concerne 18 % des stations seulement. On identifie donc une discontinuité vers des conditions humides depuis 1999 (PETTITT) ou 2003 (LEE et HEGHINIAN ; HUBERT), même si les précipitations annuelles restent inférieures à celles d'avant 1970. The wet years of the 1990s have reduced the extent of the area affected by drought. But studies have shown that the rainfall deficit persisted in the Sahelian regions until the end of the 1990s. P. OZER et al., in 2003, thought that the continuity of the drought, or on the contrary the identification of a rainfall break towards weather conditions, could be verified statistically only after ten more years of data. This is the context in which the present work is conducted. It aims to analyze the recent trend of annual rainfall series of 22 stations on Senegalese territory, with data collected through 2013, to see whether the drought persists or not. These data cover the period from 1940 to 2013 and the approach includes the following: (1) review and standardization of data, (2) calculation of rain standardized indices, (3) break and trends detection in annual rainfall series by applying three rupture tests (PETTITT, LEE and HEGHINIAN, HUBERT). The applying of these tests to the rain standardized indices that was calculated from all stations and from stations grouped according to three climatic regions (South-Sahelian, South-Sudanian and North-Sudanian) highlights two rupture dates (significant at 1 % according to STUDENT's t test). The first break ranges out between 1967 and 1969, and the second one occurs between 1986 and 1998 according to the test of PETTITT and between 1992 and 2007 according to the method of LEE and HEGHINIAN and that of HUBERT. By analyzing each station, we notice that the second break in rainfall series occurs generally between 1998 and 2002. Only the HUBERT segmentation method doesn't always detect a second break, but the lack of detection covers only 18 % of the stations. So we identify a discontinuity towards wet conditions from 1998 (PETTITT) or 2003 (LEE and HEGHINIAN ; HUBERT) even though the annual rainfalls remain lower than pre 1970.

I - Introduction Au Quebec, dans le cadre des responsabilites devolues localement au milieu municipal en matiere d'amenagement du territoire, les municipalites doivent assumer la protection des milieux riverains et des plaines inondables en fonction des orientations et normes minimales definies par la Politique de Protection des Rives, du Littoral et des Plaines Inondables (PPRLPI) (MDDEFP, 2012). Cette politique propose un cadre normatif compose de deux types de zones inondables : un premier...

L'évapotranspiration est une composante majeure du bilan hydrologique, car elle exprime les échanges de masse et d'énergie entre le système sol-eau-végétation et l'atmosphère. Sa connaissance précise est indispensable dans plusieurs applications environnementales, telles que la climatologie, l'hydrologie et l'agronomie. La télédétection est un outil incontournable pour l'évaluation de l'évapotranspiration, à la fois dans l'espace et dans le temps.Dans cette contribution, le modèle de spatialisation METRIC (Mapping EvapoTranspiration at high Resolution with Internalized Calibration) est appliqué pour l'estimation de l'évapotranspiration d'un agro-système semi-aride situé dans la plaine du Sersou en Algérie. Deux images du satellite Landsat 7 acquises le 13 mars 2012 et le 30 avril 2012 ont été utilisées. Le modèle METRIC se base sur la résolution de l'équation du bilan d'énergie à la surface, où l'évapotranspiration est estimée comme le terme résiduel lorsque le rayonnement net, le flux de chaleur sensible et le flux de chaleur du sol sont connus. Différents indices d'alimentation en eau de surface dérivés de l'évapotranspiration ont été ensuite calculés : la fraction d'évapotranspiration de référence, le paramètre de PRIESTLEY-TAYLOR et la résistance de surface à l'évaporation. Ces indices permettent le diagnostic quantitatif de l'état hydrique du pixel. Les résultats obtenus concernent la validation du modèle utilisé pour l'analyse de la distribution spatiale de l'évapotranspiration et des flux énergétiques de surface. En conclusion, les résultats montrent que le modèle peut être considéré comme une approche prometteuse de spatialisation de l'évapotranspiration dans le cas des régions où les informations de terrain sont rares ou difficiles à collecter. The quantification of evapotranspiration from agricultural areas is important for agriculture water management, especially in arid and semiarid regions where water deficiency is becoming a major constraint in economic welfare and sustainable development. Remote sensing based energy balance models are presently most suited for estimating evapotranspiration at both field and regional scales.In this contribution, METRIC (Mapping EvapoTranspiration at high Resolution with Internalized Calibration), a remote sensing of spatializing, has been applied for the estimation of actual evapotranspiration in the Sersou plain, a semiarid region in Algeria with heterogeneous surface conditions. Two images acquired by the Lansat 7 satellite on March 13th, 2012 and April 30th, 2012 were used. The METRIC model followed an energy balance approach, where evapotranspiration is estimated as the residual when the net radiation, sensible heat flux and soil heat flux are known. Different moisture indicators derived from the evapotranspiration were then calculated: evaporative fraction, PRIESTLEY-TAYLOR parameter and surface resistance to evaporation. These calculated indicators facilitate the quantitative diagnosis of moisture stress status in pixel basis. The obtained results concern the validation of the used model for spatial distribution analysis of evapotranspiration and moisture indicators. The evaluation of evapotranspiration and surface energy fluxes are accurate enough for the spatial variations of evapotranspiration rather satisfactory than sophisticated models without having to introduce an important number of parameters in input with difficult accessibility in routine. In conclusion, the results suggest that METRIC can be considered as an operational approach to predict actual evapotranspiration from agricultural areas having limited amount of ground information.