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Giardia duodenalis est un parasite protozoaire qui infecte principalement l’intestin grêle de divers mammifères, y compris les humains. Il s’agit d’un complexe d’espèces composé de plusieurs génotypes connus sous le nom d’assemblages A à H. Les assemblages A et B sont considérés comme les plus zoonotiques, présentant ainsi un risque significatif pour la santé humaine, tandis que les assemblages C à H se trouvent chez les animaux de compagnie, le bétail, les rongeurs et les vertébrés marins. La giardiose, due à G. duodenalis, est l’infection parasitaire intestinale la plus courante dans le monde. En Algérie, il existe des données limitées sur l’occurrence et les caractéristiques génétiques de G. duodenalis, entravant la compréhension de son épidémiologie, de son impact et de son potentiel zoonotique. Cette revue se concentre sur la recherche menée en Algérie, couvrant les humains, les animaux et l’environnement, en mettant l’accent sur l’approche «Une seule santé». Les bases de données PubMed et ResearchGate ont été utilisées pour accéder aux publications pertinentes sur la présence de G. duodenalis chez les humains, les animaux ou dans l’environnement de janvier 2000 à avril 2023. Dix-sept publications ont été identifiées, parmi lesquelles seuls quatre articles utilisaient des outils moléculaires pour identifier G. duodenalis. Les résultats ont révélé la présence de G. duodenalis chez les humains, les animaux d’élevage (bovins, ovins et chameaux) et dans l’environnement (échantillons d’eau et de sol). La prévalence et la diversité génétique des isolats de G. duodenalis variaient selon les régions et les groupes d’âge, aussi bien chez les humains que chez les animaux. L’assemblage A était couramment trouvé chez les humains et les animaux, indiquant une transmission zoonotique potentielle. Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre de manière approfondie la dynamique de transmission de G. duodenalis, son potentiel zoonotique et les implications pour la santé publique et le bien-être animal en Algérie. Aborder G. duodenalis nécessite des efforts collaboratifs dans le cadre du concept «Une seule santé», impliquant des vétérinaires, des biologistes, des écologistes et des professionnels de la santé. La mise en oeuvre de stratégies de prévention et de contrôle adaptées à des régions spécifiques et l'amélioration des pratiques d’hygiène et d’élevage sont essentielles pour réduire la charge de la giardiose tant chez les humains que chez les animaux.

Abstract Cryptosporidium spp. remain a major cause of waterborne diarrhea and illness in developing countries and represent a significant burden to farmers worldwide. Cryptosporidium parvum virus 1 (CSpV1), of the genus Cryspovirus, was first reported to be present in the cytoplasm of C. parvum in 1997. Full-length genome sequences have been obtained from C. parvum from Iowa (Iowa), Kansas (KSU) and China. We aimed at characterizing the genome of CSpV1 from France and used sequence analysis from Cryptosporidium isolates to explore whether CSpV1 genome diversity varies over time, with geographical sampling location, C. parvum genetic diversity, or ruminant host species. A total of 123 fecal samples of cattle, sheep and goats were collected from 17 different French departments (57 diseased animal fecal samples and 66 healthy animal fecal samples). Subtyping analysis of the C. parvum isolates revealed the presence of two zoonotic subtype families IIa and IId. Sequence analysis of CSpV1 revealed that all CSpV1 from France, regardless of the subtype of C. parvum (IIaA15G2R1, IIaA17G2R1 and IIdA18G1R1) are more closely related to CSpV1 from Turkey, and cluster on a distinct branch from CSpV1 collected from C. parvum subtype IIaA15G2R1 from Asia and North America. We also found that samples collected on a given year or successive years in a given location are more likely to host the same subtype of C. parvum and the same CSpV1 strain. Yet, there is no distinct clustering of CSpV1 per French department or ruminants, probably due to trade, and transmission of C. parvum among host species. Our results point towards (i) a close association between CSpV1 movement and C. parvum movement, (ii) recent migrations of C. parvum among distantly located departments and (iii) incidental transmission of C. parvum between ruminants. All together, these results provide insightful information regarding CSpV1 evolution and suggest the virus might be used as an epidemiological tracer for C. parvum. Future studies need to investigate CSpV1’s role in C. parvum virulence and on subtype ability to infect different species.

Cryptosporidiosis is a significant disease in calves caused by the parasitic protist Cryptosporidium. The infection results in severe symptoms such as diarrhea, dehydration, delayed growth, and weight loss, often leading to mortality and economic losses. This study aimed to detect Cryptosporidium spp. in fecal samples from calves in five Algerian provinces. A total of 65 fecal samples from calves were collected from 12 dairy cattle farms in the north-east of Algeria. The presence of the parasites was established by microscopic screening of the oocysts following an immunofluorescence assay (IFA). IFA-positive samples were analyzed by 18S rRNA PCR-RFLP (restriction fragment length polymorphism) to determine the species. Cryptosporidium parvum was subtyped by sequence analysis of the 60 kDa glycoprotein gene. Cryptosporidium oocysts were detected microscopically in 41/65 (63%) samples, of which 26/41 (63.4%) were positive by 18S rRNA PCR-RFLP. Two Cryptosporidium species were detected in 24 samples; C. parvum (20/24) and C. bovis (4/24). C. parvum isolates from IIa and IId zoonotic subtype families were detected: IIaA16G2R1 (9/24), IIdA16G1 (4/24), and IIaA15G2R1 (1/24). Thus, calves are reservoirs of zoonotic C. parvum subtypes and represent a public health concern.