International audience; With the signing of several lucrative deals on oil, gas, currency, and other bilateral and multilateral arrangements, Sino-Russian relations over the last three decades have reached unprecedented levels. However, as China begins to translate its economic influence in Central Asia into political one, Russia started feeling uneasy about losing its traditional sphere of influence in its 'Near-Abroad.' After the unveiling of 'One Belt One Road' (OBOR) initiative in 2013, President Putin, a year later, announced the 'Eurasian Economic Union' (EAEU). This was a calculated geopolitical decision on the part of Russia to rescue Central Asia from falling entirely in the Chinese sphere of influence. Against this backdrop, the regional order invites a deep sense of mistrust because there is a lack of realization on the part of both states as to where one's limits end and the other's begin. In the light of these developments, this study endeavors to address the question that why is Russia allowing China to expand its influence in Central Asia despite the growing economic asymmetry between them and what are the areas of convergence and divergence between them? The study hypothesizes that China and Russia have adopted the policy of competitive collaboration-cooperation where there exists convergence and competition when it comes to divergence of interests-in Central Asia.; Avec la signature de plusieurs accords lucratifs sur le pétrole, le gaz, la monnaie et d'autres accords bilatéraux et multilatéraux, les relations sino-russes au cours des trois dernières décennies ont atteint des niveaux sans précédent. Cependant, alors que la Chine commence à traduire son influence économique en Asie centrale en une influence politique, la Russie a commencé à se sentir mal à l'aise de perdre sa sphère d'influence traditionnelle dans son « Near-Abroad ». Après le dévoilement de l'initiative « One Belt One Road » (OBOR) en 2013, le président Poutine, un an plus tard, a annoncé l'« Union économique eurasienne » (EAEU). Il s'agissait d'une décision géopolitique calculée de la part de la Russie pour éviter que l'Asie centrale ne tombe entièrement dans la sphère d'influence chinoise. Dans ce contexte, l'ordre régional invite à un profond sentiment de méfiance parce qu'il y a un manque de prise de conscience de la part des deux États quant à l'endroit où s'arrêtent les limites de l'un et où commencent celles de l'autre. A la lumière de ces évolutions, cette étude s'attache à répondre à la question : pourquoi la Russie permet-elle à la Chine d'étendre son influence en Asie centrale malgré l'asymétrie économique croissante entre elles et quelles sont les zones de convergence et de divergence entre elles ? L'étude fait l'hypothèse que la Chine et la Russie ont adopté la politique de collaboration concurrentielle-coopération là où il existe une convergence et une concurrence lorsqu'il s'agit de divergence d'intérêts-en Asie centrale.