Search

The exploitation of mineral resources contained in the basement of the Moon is beginning to be mentioned by various media. It is true that the return of Man on our satellite has been in the news on both sides of the Atlantic for several months. Everything happens as if the depletion of earthly resources could find a way out, allowing the mad dream of infinite growth to be pursued. However, nearly sixty years ago, Kenneth Boulding emphasized the existence of a starship Earth from which it is almost impossible to escape. The time has undoubtedly come to (re)discover this heterodox vision, at the origins of the circular approach, and whose relevance is indisputable, as this research note indicates., L'exploitation de ressources minières contenues dans le sous-sol de la Lune commence à être évoquée par différents médias. Il est vrai que le retour de l'Homme sur notre satellite fait l'actualité des deux côtés de l'Atlantique depuis plusieurs mois. Tout se passe ainsi comme si l'épuisement des ressources terrestres pouvait trouver une issue, en permettant de poursuivre le rêve fou d'une croissance infinie. Pourtant, il y a près de soixante ans de cela, Kenneth Boulding mettait l'accent sur l'existence d'un « vaisseau Terre » dont il est quasiment impossible de s'affranchir. L'heure est sans doute venue de (re)découvrir cette vision hétérodoxe, aux origines de l'approche circulaire, et dont l'actualité s'avère indiscutable, ainsi que l'indique la présente note de recherche.

This article draws on the nearly 1800 letters which survive from the Benedictine convent of Lüne, near Lüneburg in northern Germany, and were written between c. 1460 and 1555. It explores the textual and visual strategies which nuns in the later Middle Ages used to negotiate their enclosed status. It suggests that the language and imagery of openness were a means for the nuns to remind those outside the convent wall of their presence and purpose in life. Edmund Wareham, ‘The Openness of the Enclosed Convent: Evidence from the Lüne Letter Collection’, in Openness in Medieval Europe, ed. by Manuele Gragnolati and Almut Suerbaum, Cultural Inquiry, 23 (Berlin: ICI Berlin Press, 2022), pp. 271-88

On relit sous un prisme égyptologique l’Hymne Orphique à la Lune (Selēnē) [Quandt 41973: 9], en présen­tant ses traits astronomiques et cosmographiques et en les comparant à quelques références à la Lune trou­vées dans des sources épigraphiques diverses (TP, TS, LdM, autres monuments, & c.) avec des conclusions ré­capitulati­ves. Comme la datation des idées astronomiques contenues dans les Hymnes Orphiques coïncide avec le Nou­vel Empire et à cause de la grande importance des connaissances astronomiques des Orphiques, on ren­contre beaucoup de similitudes en métaphores cosmographiques —à la fois dans les hymnes et dans les textes égyptiens—qui décrivent les mouvements et les caractéristiques divers de brillance de la Lune. Les affirma­tions liées aux données objectives de l’Archéoastronomie n’ont ni pour finalité ni pour conséquence de con­tredire les données philologiques, littéraires et historiques exposées dans des études récentes, mais seulement de suggérer que la longue tradition au terme de laquelle ils ont reçu leur contenu et leur forme actuellement connus se caractérise par de très lointaines origines dans le temps, comme c’est également le cas avec les idées astronomiques des TP. En plus, dans les textes les plus anciens des Égyptiens il y a des allégories cosmiques qui dessinent les épiphanies lunaires décrivant le mouvement particulier de la Lune (Passeur Céleste) sur l’Écliptique, ainsi que les périodicités de ses phases qui sont liées aux fêtes lunaires mensuel­les et aux offrandes de nourriture concomitantes à la fois pour les décédées et les divinités de l’au-delà.

Un des mystères du diptyque lunaire de Verne est l’intervalle de quatre ans (1865-1869) qui sépara la publication des deux volets. Il s’agit ici de soumettre cet espace à la réflexion critique et à mettre en évidence l’unicité de l’œuvre double. Elle présente les arguments qui font présumer la continuité de la rédaction des deux parties, et s’attache à peser les motifs qui conduisirent à retarder la mise au jour d’une conclusion réclamée par « de nombreux lecteurs de tous les pays »., One of the mysteries of Verne’s lunar diptych is the four-year interval (1865–1869) between the publication of the two parts. The aim here is to subject this space to critical reflection and to highlight the uniqueness of this bipartite work. It presents the arguments that lead to the assumption there is continuity in the writing between the two sections, and endeavors to weigh the motives that led to the delayed publication of a conclusion requested by “many readers throughout the world.”

Le présent article est la publication d’un plateau de senet fragmentaire, probablement couplé avec un jeu de 33 cases, conservé à l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao). L’objet est exceptionnel par bien des aspects : les inscriptions qui le lient à Osiris et à la lune, sa date très tardive, puisqu’un certain nombre d’indices permettent de le situer au début de l’époque ptolémaïque, et sa réutilisation probable à l’époque romaine comme palette à broyer les collyres. L’article réévalue le rôle habituellement attribué au senet dans la sphère funéraire et propose une synthèse de l’évolution du jeu au cours du Ier millénaire, lorsqu’il semble davantage lié aux pratiques astronomiques, au comput du temps et à la médecine. This article is the publication of a fragmentary senet board, probably coupled with a game of 33 squares, kept at the Institut français d’archéologie orientale (French Institute of Oriental Archaeology) in Cairo. The object is exceptional in many respects: the inscriptions linking it to Osiris and the moon, its very late date (since a number of clues place it at the beginning of the Ptolemaic period) and its probable reuse in Roman times as a palette for grinding medications for the eyes. The article re-evaluates the role usually attributed to senet in the funerary sphere and proposes a synthesis of the evolution of the game during the first millennium, when it seems more related to astronomical practices, calculating time and medicine. هذا المقال عبارة عن نشر لكسرات من رقعة "سنت" مقرونة بلعبة مُكوّنة من 33 مربعًا، محفوظة في "المعهد الفرنسي للآثار الشرقية" في القاهرة (الإيفاو). القطعة تُعدّ استثنائية من عدّة جوانب، من جهة النقوش التي تربطها بأوزير وبالقمر، ومن جهة تاريخها المتأخر للغاية - فثمة قرائن عديدة تسمح بنسبتها لبداية العصر البطلمي، وكذلك احتمال إعادة استخدامها في العصر الروماني كلوح لطحن أدوية علاج العين. يعيد هذا المقال تقييم الدور المُسند عادةً إلى "سنت" في المجال الجنائزي، ويقترح مجموعة من الافتراضات تتعلق بتطور اللعبة خلال الألفية الأولى، عندما كانت على ما يبدو مرتبطة بصورة أكبر بالأنشطة الفلكيّة وحساب الزمن.

The sharp upper and lower bounds on the Hermitian-Toeplitz determinant of third order are computed for the classes of strongly starlike functions, lemniscate starlike functions and lune starlike functions. Moreover, a non-sharp upper bound on the fourth Hankel determinant for the lemniscate starlike functions is also obtained. Relevant connections of our results with the existing ones are also pointed out.

This paper compares Reynaldo Hahn’s and Gabriel Faure’s musical settings of Paul Verlaine’s poem, “La lune blanche luit dans les bois.” Composing at the end of the 19th century, Hahn and Faure were prominent figures in French musical culture—performing in the salons of the Parisian intelligentsia—and made significant contributions to the development of French art song. Despite having shared influences, their respective approaches to Verlaine’s poem are highly individual. I begin by introducing Verlaine and the poem through the broader lens of the symbolist movement, followed by an original interpretation of the poem. Through my analysis, I provide insight into Faure’s and Hahn’s harmonic languages, with an emphasis on their use of chromatic harmony, while highlighting unique characteristics of each setting and how they convey an individualized interpretation of the poem. I conclude by inviting additional exploration of Hahn’s and Faure’s output to gain a further understanding of their musical languages, and by framing their works within the broader context of 19th century France.