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International audience; The paper aims to understand the context and drivers of researchers' decision to submit a manuscript to a predatory journal. Using OMICS as a case study and asking authors for their views, the paper presents their profile, motivations and publishing experiences. The methodology is based on a questionnaire sent by email to all authors of articles published in OMICS (+2200). The authors were asked about 1/ the factors that influenced their decision to submit their article, 2/ their publishing predatory journal. At the same time, it reveals some of the strategies used by OMICS to persuade authors to submit their papers. The findings will help to inform institutional policies that seek to put in place efficient measures to combat predatory publishing.

National audience; Le présent travail propose d’identifier et de mesurer la place que revêtent toutes les formes d’ouverture de la science dans les rapports d’évaluation des entités de recherche produits par l’Agence pour l’Évaluation de la REcherche Scientifique (AERES) puis le Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES), sur plus d’une décennie (2009-2021). Ce travail exploite un matériau et des métadonnées peu traitées et en livre par la même occasion le potentiel, les biais et les limites. Grâce à des outils linguistiques (CorTexT et TXM), nous sondons ce corpus avec l’objectif de représenter son contenu lexical et son évolution. Pour cela, le Thesaurus de la Science ouverte (INIST 2021) a constitué notre base de travail. Nous avons élaboré ensuite une typologie de 7 grandes thématiques qui nous permettent d’aborder l’ouverture en contexte, et en comparaison à d’autres centres/points d’intérêt des rapports d’évaluation : Science Ouverte, Production scientifique, Bibliométrie, Données, Intégrité/éthique, Propriété Intellectuelle, Publiants. En se focalisant précisément sur les rapports qui mentionnent la Science Ouverte et grâce à l’ensemble de nos requêtes pour TXM qui alimentent ce thème, il est possible de révéler en quels termes elle est évoquée. Par ce biais, nous prenons à témoins les écrits évaluatifs des rapports pour mieux comprendre comment les évaluateurs mobilisent et situent les différentes “branches” de la Science Ouverte. Nous montrons alors très clairement que dès l'époque de l'AERES, les évaluateurs s’intéressent en tout premier lieu à l’ouverture de la science par les activités de vulgarisation et médiation scientifique. L’analyse menée ici montre que la transition de l’AERES vers HCERES a produit un recul vis à vis de cette dynamique. La réduction drastique du nombre de pages des rapports a rejailli sur le travail des évaluateurs qui ont fait des arbitrages allant dans le sens d’un “réductionnisme” vers une forme conventionnelle de l’évaluation, qui n’a donc pas été favorable à la qualification de la question de l’ouverture de la science. Pour résumer, nous pouvons énoncer que les rapports de l’AERES plus longs, présentaient le potentiel d’éclairer la décision politique, sans pour autant conduire à un renouvellement des critères d’évaluation. Ceux de l’HCERES, plus courts, échouent à la fois à la décrire et à la prescrire en restant à distance des engagements pris au niveau national et européen.

International audience

International audience; The paper addresses the evolution and structuring of a market of impact metrics and impact indicators that includes but is no longer limited to citation. This market reveals the consideration by its stakeholders of the evolution of digital environments, policy frameworks and social practices of research communities, conveying new values translated into new types of data and metadata to be collected. The approach to these indicators through the cities of justification allows a novel reading of the place and meaning of these categories of indicators in the game and strategies of technological conglomerates that seek to establish their monopoly on the measurement of science. By this approach, the text returns to the field of bibliometrics, which has adapted and broadened the spectrum of its data and techniques to take on the plurality of definitions of the impact of scientific publication.; La proposition adresse l’évolution et la structuration d’un marché des mesures et indicateurs d’impact qui comprend mais ne se limite plus à ceux des citations. Ce marché révèle la prise en compte par ses acteurs de l’évolution des environnements numériques, des cadres politiques et des pratiques sociales des communautés de chercheurs, véhiculant de nouvelles valeurs traduites dans de nouveaux types de données et de métadonnées à collecter. L’approche de ce marché par les cités de justification (Economies de la grandeur) permet une lecture inédite de la place et de la signification de ces catégories d’indicateurs dans le jeu et les stratégies de conglomérats technologiques qui cherchent à établir leur monopole autour de la science. Ce faisant, le texte revient sur le champ de la bibliométrie qui s’est adapté et a élargi le spectre de ses données et de ses approches pour prendre en charge la pluralité des définitions de l’impact de la science à l’ère d numérique.