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Introduction : Les nouveau-nés et les nourrissons de moins de trois mois sont fragiles en raison d’une maturation progressive de leurs différents systèmes de défense face aux agressions de la vie extra-utérine. Les sorties précoces et mal préparées de maternité contribuent à augmenter la morbi-mortalité de cette tranche d’âge.Objectif : décrire le profil épidémiologique, diagnostique et évolutif des enfants venus au monde avec une bonne adaptation initiale à la vie extra-utérine, mais ré-hospitalisés avant l’âge de trois mois.Patients et méthodes : une étude transversale incluant une série de 80 enfants nés à terme sans détresse immédiate notifiée, sortis initialement du lieu de naissance et hospitalisés avant l’âge de trois mois a été menée du 1er juin au 31 juillet 2019 dans les services de pédiatrie de deux structures sanitaires de la ville de Lomé (CHU Sylvanus Olympio et Hôpital de Bè).Résultats : la population d’étude représentait 7,26 % de l’ensemble des enfants hospitalisés. Le taux de ré hospitalisation était de 1,2%. Un enfant sur quatre avait passé plus de 24 heures à la maternité à la naissance. L’âge moyen était de 29,17 jours. La fièvre (56,3%), les difficultés respiratoires (30%), la toux (20%) et l’ictère (15%) étaient les principaux motifs de consultation. La morbidité était dominée par les pathologies infectieuses (53,7%) et respiratoires (27,5%). Le taux de mortalité était de 8,75%. L’ictère était associé au décès (p=0,006). Les pathologies infectieuses et malformatives étaient les principales causes de décès.Conclusion : Un enfant sur cent est réadmis en hospitalisation après sortie précoce de maternité et parmi eux un sur dix décède de pathologies qui auraient pu être diagnostiquées et prises en charge si la durée du séjour recommandée en maternité était respectée ou si la sortie précoce était mieux préparée. Introduction: Newborns and infants under three months of age are fragile because of the progressive maturation of their various defense systems in the face of the aggressions of extra-uterine life. Early and ill-prepared maternity discharges contribute to increase the morbidity and mortality of this age groupObjective: to describe the epidemiological, diagnostic and evolutionary profile of children born with a good initial adaptation to extra-uterine life, but re-hospitalized before the age of three months.Patients and methods: A cross-sectional study including a series of 80 children born at term without immediate distress notified, initially discharged from the birthplace and hospitalized before the age of three months was conducted from June 1 to July 31, 2019 in the pediatric departments of two health structures in the city of Lomé (CHU Sylvanus Olympio and Hôpital de Bè).Results: the study population represented 7.26% of all hospitalized children. The re-hospitalization rate was 1.2%. One in four children had spent more than 24 hours in the maternity ward at birth. The average age was 29.17 days. Fever (56.3%), respiratory difficulties (30%), cough (20%) and jaundice (15%) were the main reasons for consultation. Morbidity was dominated by infectious diseases (53.7%) and respiratory diseases (27.5%). The mortality rate was 8.75%. Jaundice was associated with death (p=0.006). Infectious and malformative pathologies were the main causes of death.Conclusion: One child out of one hundred is readmitted to hospital after early discharge from maternity and among them one out of ten dies of pathologies that could have been diagnosed and managed if the recommended length of stay in maternity was respected or if the early discharge was better prepared.

Introduction : L’ictère est le plus fréquent des symptômes observés à la période néonatale. L’objectif de cette étude était d’estimer l’incidence de l’ictère néonatal et d'en déterminer les facteurs associés.Méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective cas-témoin et comparative qui s’était déroulée sur une période de sept mois, allant du 1er octobre 2020 au 30 avril 2021. Les cas étaient représentés par les nouveau-nés présentant un ictère néonatal (n=210) avec dosage de la bilirubinémie > 10 mg/l et les témoins par des nouveau-nés non ictériques (n=210). Le seuil de significativité p < 0,05 et l’intervalle de confiance (IC) à 95%.Résultats : Le nombre total de nouveau-nés hospitalisés durant cette période était de 4 378, soit une incidence de 4,8%. Les principaux facteurs anténataux associés étaient : âge maternel compris entre 30 et 35 ans (p = 0,0246, OR = 2,34, IC : [1,11-4,90]), profession de coiffeuse (p = 0,0262, OR = 2,73, IC : [1,17-11,88]) et niveau d’instruction primaire (p = 0,0121, OR = 0,40, IC : [0,19-0,82]). Les principaux facteurs néonataux associés étaient : âge compris entre 2 et 6 jours (p = 0,0083, OR = 1,98, IC : [1,19-3,28]), alimentation mixte (p = 0,0213, OR = 3,06, IC : [1,18-7,92]), infection néonatale (p < et souffrance néonatale (p = 0,0024, OR = 0,56, IC : [0,34-0,79]).Conclusion : L’ictère néonatal avait une incidence relativement élevée et des facteurs associés multiples. Introduction: Jaundice is the most common symptom observed in the neonatal period. The aim of this study was to estimate the incidence of neonatal jaundice and to determine the associated factors.Methods: This was a prospective case-control and comparative study that took place over a seven-month period from October 1, 2020, to April 30, 2021. Cases were represented by neonates with neonatal jaundice (n=210) with bilirubin measurement >10 mg/l and controls by non-icteric neonates (n=210). The significance level p < 0.05 and the confidence interval (CI) at 95%.Results: The total number of neonates hospitalized during this period was 4,378, representing an incidence of 4.8%. The main associated antenatal factors were maternal age between 30 and 35 years (p = 0.0246, OR = 2.34, CI: [1.11-4.90]), occupation as a hairdresser (p = 0.0262, OR = 2.73, CI: [1.17-11.88]), and primary education (p = 0.0121, OR = 0.40, CI: [0.19-0.82]). The main associated neonatal factors were age between 2 and 6 days (p = 0.0083, OR = 1.98, CI: [1.19-3.28]), mixed feeding (p = 0.0213, OR = 3.06, CI: [1.18-7.92]), neonatal infection (p < 0.0001, OR = 2.38, CI: [1.54-3.67]) and neonatal distress (p = 0.0024, OR = 0.56, CI: [0.34-0.79]).Conclusion: Neonatal jaundice had a relatively high incidence and multiple associated factors.

Introduction : La voie d’accouchement dont la césarienne peut avoir une incidence sur la survenue de l’asphyxie néonatale. L’objectif de cette étude était de déterminer la fréquence de l’asphyxie néonatale et de décrire ses caractéristiques selon la voie d’accouchement (césarienne versus accouchement voie basse).Matériel et méthodes : Une étude rétrospective descriptive et analytique sur une période de 18 mois (1er janvier 2018 à 30 juin 2019) a été menée dans les services de la maternité et de pédiatrie de l’hôpital de Bè à Lomé. Ont été inclus, les dossiers des nouveau-nés ayant fait une asphyxie néonatale et ayant été transférés de la maternité de l’hôpital de Bè à la réanimation pédiatrique de l’hôpital de Bè. L’analyse statistique a été réalisée sur le logiciel R 3.3.4. Le seuil de significativité choisi était 0,05.Résultats : Nous avons enrôlé 244 (4,95%) cas d’asphyxie néonatale sur 4929 accouchements. Le nombre de cas d’asphyxie néonatale issu d’un accouchement par voie basse était de 126 (4,45%) sur 2831 accouchements par voie basse. Le nombre de cas d’asphyxie issu d’un accouchement par césarienne était de 118 (5,62%) sur 2098 césariennes. La césarienne était associée à l’asphyxie néonatale (p = 0,03, OR = 1,3 [0,98-1,65]). La césarienne d’urgence représentait 80,50% (N=95) des cas d’asphyxie par césarienne et la césarienne programmée 19,50% (N=23) des cas. La plupart (41,80%) des nouveau-nés asphyxiés étaient accouchés à un terme compris entre 39 Semaines d’Aménorrhées (SA) et 40 SA+6 jours par césarienne d’urgence (48,42%) et par voie basse (42,06%).Conclusion : La fréquence de l’asphyxie néonatale était relativement élevée et la césarienne en était plus pourvoyeuse que l’accouchement par voie basse. Mots clés : Asphyxie néonatale, Césarienne, Accouchement voie basse, Togo English Abstract: Frequency and characteristics of neonatal asphyxia at Bè hospital in Lomé, Togo: Caesarean section versus vaginal delivery Introduction: The route of delivery, including cesarean section, may have an impact on the occurrence of neonatal asphyxia. The objective of this study was to determine the frequency of neonatal asphyxia and to describe its characteristics according to the route of delivery (cesarean section versus vaginal delivery).Material and methods: A retrospective descriptive and analytical study over a period of 18 months (January 1, 2018, to June 30, 2019) was conducted in the maternity and pediatric departments of Bè Hospital in Lomé. Were included, the records of newborns with neonatal asphyxia who were transferred from the maternity ward of Bè Hospital to the pediatric resuscitation ward of Bè Hospital. Statistical analysis was performed using R 3.3.4 software. The significance level chosen was 0.05.Results: We enrolled 244 (4.95%) cases of neonatal asphyxia out of 4929 deliveries. The number of cases of neonatal asphyxia from vaginal delivery was 126 (4.45%) out of 2831 vaginal deliveries. The number of cases of asphyxia from caesarean delivery was 118 (5.62%) out of 2098 caesareans. Cesarean section was associated with neonatal asphyxia (p = 0.03, OR = 1.3 [0.98-1.65]). Emergency cesarean section accounted for 80.50% (N=95) of the cases of cesarean asphyxia and elective cesarean section 19.50% (N=23) of the cases. Most (41.80%) of the asphyxiated newborns were delivered at a term between 39 weeks of amenorrhea and 40 weeks of amenorrhea and 6 days by emergency cesarean section (48.42%) and vaginal delivery (42.06%).Conclusion: The frequency of neonatal asphyxia was relatively high and caesarean section was more likely to cause it than vaginal delivery. Key words: Neonatal asphyxia, Caesarean section, vaginal delivery, Togo

Les suppurations intracrâniennes (SIC) regroupent les abcès et empyèmes intracrâniens. La porte d’entrée otorhinolaryngologique (ORL) est la plus fréquente en pédiatrie. Ces affections devenues rares, sont graves et constituent à la fois une urgence diagnostique et thérapeutique. Nous présentons le cas d’une adolescente de 14 ans ayant présenté une association empyème sous dural et abcès frontal dont la porte d’entrée était une pansinusite. Malgré le retard diagnostique et thérapeutique, l’évolution a été globalement favorable avec des séquelles à type de dysarthrie et de monoparésie du membre supérieur droit.Mots clés: empyème cérébral, sinusite, enfant, TogoEnglish Title: Intracranial suppuration of sinus origin in children: about an observation at the teaching hospital of Lome (Togo)English AbstractIntracranial suppurations (ICS) include intracranial abscesses and empyemas. The otolaryngological entrance door is the most common in pediatrics. These conditions become rare, are serious and constitute both a diagnostic and therapeutic emergency. We present the case of a 14-year-old girl who presented an association with empyema under dural and frontal abscess whose front door was a pansinusitis. Despite the diagnostic and therapeutic delay, the evolution was generally favorable with sequelae like dysarthria and monoparesis of the right upper limb.Keywords: cerebral empyema, sinusitis, child, Togo

Background: Haemophilus influenzae b (Hib), pneumococcus and meningococcus are responsible for high mortality and morbidity in children younger than 5 years of age worldwide. Hib containing vaccine was introduced in July 2008 in Togo; and baseline data are available on bacterial meningitis prior to PCV13 vaccine starting June 2014. We reported the burden of invasive bacterial disease (IBD) seven years after Hib vaccine introduction.Method: From 2010-2015 we conducted sentinel surveillance for pediatric bacterial meningitis in Sylvanus Olympio Teaching Hospital in Lome among children younger than 5 years of age, implementing the WHO’s generic protocol. Focusing on meningitis, the diagnosis was confirmed on cerebrospinal fluid by culture, latex agglutination, immunochromatographic or PCR. We received technical assistance from The Gambian regional reference laboratory for PCR processing. Invasive bacterial disease was compared to severe malaria enrolled as suspected meningitis.Results: From 2010 to 2015, 3386 children younger than 5 years of age were enrolled with suspected meningitis; and 39% of them had received at least one antibiotic prior to the admission. Invasive bacterial disease represented 30% of enrolled cases. The case fatality rate among children with suspected meningitis was 11%; with 18% for invasive bacterial disease versus 9% for severe malaria. The specific case fatality rate was 18% (72/394) for meningitis, 13% (21/155) for pneumonia and 47% (8/17) for sepsis. Probable bacterial meningitis was observed in 5% of cases; with confirmed meningitis in 39% of them. Pneumococcal meningitis represented 65% of confirmed meningitis cases; 32% for Haemophilus influenzae (Hi); and 3% for meningococcus. The specific case fatality rate for pneumococcal meningitis was 27% and 18% for Hi. Pneumococcus strain was not typable in 41% of cases; and 79% of Hi strains were non-type b.Conclusions: Surveillance for meningitis has highlighted the magnitude of pneumococcal meningitis in Togolese children. It would be helpful to continue the surveillance for showing the impact of conjugated vaccines on invasive bacterial disease.Keywords: Pneumococcus, Haemophilus influenzae, meningitis, children, Togo

Introduction: nombreuses familles sont en difficulté partout dans le monde, surtout dans les pays en développement. La difficulté s’exprime sous différents aspects, et les principales causes sont la pauvreté, les épidémies et les conflits armés. De ces difficultés résulte l’existence d’enfants orphelins en souffrance nécessitant toute sorte de soutien.Patient et méthode: une étude prospective transversale réalisée en mai 2010 a porté sur l’institution « Soutien Pour l’Enfance en Souffrance » (SPES) à Lomé au Togo. A l’aide d’une consultation de documents et d’interview du personnel et des enfants, nous avons évalué la qualité de prise en charge des enfants dans cette institution et déterminé les contraintes du personnel dans l’exercice de sa fonction.Résultats: 99 enfants étaient en placement au centre d’accueil SPES de Lomé au moment de notre étude ; dont 13% des enfants étaient orphelins des deux parents, 23% orphelins de père seul et 39% orphelins de mère seule. Tous les enfants en âge scolaire étaient scolarisés. Les enfants et le personnel étaient tous à jour pour les principaux vaccins habituels. Les pathologies courantes les plus observées chez les enfants étaient les infections cutanées (36%), le paludisme (24%) et les affections respiratoires aiguës (17%). Trois décès avaient été malheureusement enregistrés peu de temps après l’admission dans le centre. Les difficultés du personnel d’appui résidaient surtout dans l’éducation des plus grands enfants et l’insuffisance de l’effectif du personnel. Cette insuffisance d’effectif s’est traduite par une charge de travail trop importante pour le staff.Conclusion: SPES est une institution qui donnait à l’enfance en souffrance le confort psychosocial dont elle a besoin. Les conditions de travail pouvaient y être améliorées à travers une prise en charge spécifique des grands enfants et une augmentation de l’effectif du personnel.Mots clés: enfance en souffrance, placement, SPES, problématique, TogoEnglish Title: SPES experience in support for institutional placement children in AfricaEnglish AbstractBackground: many families are in difficulty worldwide, especially in developing countries. The difficulty is expressed in various ways; and its main causes are poverty, epidemics and armed conflicts. From this difficulty result sufferance orphaned children requiring any kind of support.Patient and method: a prospective transversal study was conducted in May 2010 focused on the institution named “Support for Childhood in Sufferance” (SPES) based in Lome, Togo. Through documents review and interview of the children and the staff, we have assessed quality of care for the children; and have identified constraints of the staff in exercising its function.Results: 99 children were in the centre during our study; and 13% of them were fatherless and motherless, 23% were fatherless only and 39% were motherless only. All school-age children were enrolled for school. The children and the staff were both up to date for major conventional vaccines. The most common pathologies were skin infections (36%), malaria (24%) and acute respiratory diseases (17%). Three deaths were unfortunately registered shortly after admission to the centre. Difficulties of the staff were mostly in education of the older children and insufficient number of the staff. This reduced staff number has produced an excessive workload for them.Conclusion: SPES was an institution that gives to the childhood in sufferance the comfort he needs. Working conditions can be improved there through specific care for the older children and staff number increasing.Keywords: childhood in sufferance, placement, SPES, issue, Togo

Objectif : L’objectif de cette étude était de décrire le profil des parasitoses intestinales chez l’enfant à l’hôpital de Tsévié (Togo).Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive analytique des dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie de l’hôpital de Tsévié et ayant bénéficié d’un examen parasitologique direct des selles du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2009.Résultats : Sur 5 171 enfants hospitalisés, 628 (12,14%) avaient bénéficié d’un examen des selles. Un peu plus du tiers 196/628 (31,21 %) des enfants étaient porteurs de parasites intestinaux. L’âge moyen des enfants porteurs de parasites intestinaux était de 60,57 mois (6-168 mois). Leur poids moyen était de 16,61 kg. Les parasites les plus fréquents étaient : Entamoeba histolytica (41,27%), Trichomonas intestinalis (38,53%) et l’ankylostome (5,96%). Parmi les enfants ayant bénéficié des examens parasitologiques des selles 111 (56,63%) avaient un poids normal pour l’âge, 37 (18,88%) un poids insuffisant. Dans plus de la 1/2 des cas (58%), les enfants souffrant de parasitoses intestinales n’ont pas présenté de symptômes. Les parasitoses intestinales étaient rares avant 6 mois d’âge. Le paludisme (52%) et l’anémie (28%) sont les pathologies les plus fréquemment associées aux parasitoses intestinales. Vingt cas (11,22%) de polyparasitismes ont été notés. Les enfants parasités ont été traités par des antihelminthiases (pour les nématodes), et par des imidazolés (pour les protozoaires).Conclusion : Cette étude montre une prévalence élevée des parasites intestinaux chez lesenfants en milieu pédiatrique à Tsévié Seul le respect des règles générales d’hygiène et un bon approvisionnement en eau potable peuvent contribuer à faire baisser cette prévalence.Mots clés : Parasites intestinaux, enfant, Togo.ABSTRACTIntestinal parasites prevalence in childhood in Tsevie hospital.Aim: Describe prevalence intestinal parasites in childhood at Tsevie’s hospital.Material and methods: It was descriptive analytic of hospitalized children medical reports who benefited spelling of faeces exam from 1st january 2005 to 31st december 2009.Results: Among 5 171 hospitalized children, 628 (12.14%) benefited faeces exam along these 5 years. A more than the third party 196/628 of the children whose gave spelling of faeces had intestinal parasites (31.21%). their mean age was 60.57 months (6-168 months). The mean weight was 16.61 kg. Parasites the most frequent were: Entamoeba histolytica (41.27%), Trichomonas intestinalis (38.53%) and Ankylostomia (5.96). 111 (56.63%) children had a normal weight, 37 (18.88%) an inadequate weight. In more than the half of cases (58%), children suffering of intestinal parasites had not clinic signs. Intestinal parasites were rare before 6 months. Malaria (52%) and anemia (28%) were pathologic the most frequently associated to intestinal parasites. 22 (11.22%) cases of poly parasites were noted. Parasitic children were treated by anthelmintic treatment and imidazole treatment.Conclusion: This study showed high prevalence of intestinal parasites in children at Tsevie’s hospital. Alone respect of general rules of hygiene and the use of drinking water could contribute to put down this high prevalence.Keywords : Intestinal parasites, childhood, Togo.

Introduction : L’anémie est une affection très répandue dans le monde particulièrement dans les pays en voie de développement responsable de décès de nombreux enfants en particulier en Afrique au sud du Sahara. Elle demeure une grande préoccupation à cause de la persistance des circonstances étiologiques notamment les pathologies infectieuses et les maladies liées aux anomalies de l’hémoglobine.Objectifs : Evaluer l’importance et la prise en charge des anémies dans les pathologies hospitalières dans l’hôpital du District sanitaire N° 3 de Lomé Commune.Méthodologie : Nous avons analysé les dossiers médicaux des enfants hospitalisés du 1er novembre 2007 au 30 avril 2008 dans le service de pédiatrie de l’hôpital du district N°III, hôpital de BE. Etait inclus dans l’étude tout enfant de moins de 15 ans hospitalisé et ayant un taux d’hémoglobine inférieur à 10g/dl quelque la pathologie sous-jacente.Résultats : Au total 1029 enfants étaient hospitalisés pendant la période de l’étude parmi lesquels 549 pour anémie sévère qui ont fait l’objet de cette étude soit 53,35%. Environ huit enfants sur dix a moins de 5 ans (76%) dont 42,3% avaient moins d’un an âge moyen 4ans extrême 8 jours et 14 ans. Une prédominance masculine a été observée avec une sex ratio de 2,03. Les cas ont été enregistrés tous les mois avec des pics en novembre, décembre janvier et mars correspondant à la saison pluvieuse. Les principaux signes ayant motivé les d’hospitalisations ont été Fièvre (59,6 %), pâleur cutanéo-muqueuse (43,9 %), troubles digestifs (18,76 %), asthénie (13,8 %). Le paludisme était l’étiologie la plus prédominante (82 %, suivi des hémoglobinopathies (12 %), les infections respiratoires aiguës (6,2 %), les parasitoses digestives (3,6 %), les infections néonatales (2,9 %), souffrances néonatales (2,2 %). La plupart des enfants avaient un taux d’hémoglobine inférieur à 08 g/ dl (68,27 %), il varie de 02g/dl à 09,93 g/dl avec un taux d’hémoglobine moyen de 6,4g/dl. La transfusion sanguine (49,18 %) et le traitement martial (75,18 %) ont été réalisés associées à un traitement antipalustre systématique (100 %) à base d’Artéméther (65,57 %) et de sels de quinine (34,43 %). Le taux de guérison était de 81,2 % contre 10,9 % de décès dont 71,6 % avaient moins de 1an 71,6 % et 33,3 % ayant un taux d’hémoglobine < 5 g/ dl.Conclusion : L’anémie sévère demeure une cause importante de décès de nourrisson même nourris au sein. Les résultats de cette sont importants à prendre en compte dans les stratégies de lutte contre l’anémie du jeune enfant notamment dans les communications en faveur de l’alimentation du nourrisson, la prévention du paludisme et des maladies héréditaires de l’hémoglobine ainsi que les mise à disposition et l’usage des moyens de prise en charge simples et efficaces de l’anémie dans les régions.Mots clés : Anémie, enfant, épidémiologie, traitement, Togo.