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To study the social impacts of third sector organizations seeking the integration of vulnerable populations, we explored an alternative approach: life-history narratives. In this methodological article, we present and detail the steps followed in qualitative research applying this approach. We depict the conceptual and methodological underpinnings of life-history narratives, from the individual narratives to the construction of a typology, in consideration of the broader social context. We also address the challenges encountered in this type of research and then share some of the general results from our specific project to highlight the richness of the approach. Our contribution offers a deep-seated exploration of complex methodologies that involve working with third sector organizations toward concrete alternative means of impact assessment, and the consideration of effects on individual trajectories anchored and situated in more macro, societal context.

O caso descreve a história e a metodologia (ou tecnologia social) da organização D1 criada em 2005 no Peru. Por meio de uma metodologia inclusiva que preconiza o desenvolvimento humano combinado com a excelência técnica e artística, a missão da organização está na inclusão de jovens pela dança. No início dos anos 2020, após uma série de mudanças organizacionais e a expansão de novas atividades comerciais, o componente social perdeu em atratividade para os jovens das periferias, e a organização se questiona como mobilizar as comunidades e como seguir tendo o impacto social que um dia teve.

Inspired by the South American research tradition known as “social technology,” this article proposes an operational framework to advance the understanding of mechanisms that help to promote social transformation. To illustrate its theorizing potential, we apply the framework to a nonprofit organization–Parole d’excluEs–that was created in Montreal (Canada) in 2006 and that has been promoting citizen mobilization and commitment to social change (parole-dexclues.ca). To that end, we offer a theoretical paper with an empirical illustration as a first step in a reflection on employing a global South theoretical lens–drawing on the concept of social technology–to make sense of a global North social innovation experience and to advance existing knowledge on the mechanisms of social transformation. The results contribute to social innovation research and practice, particularly at the interface between the management and nonprofit literatures.

Le débat sur le rapport entre l’innovation sociale et les villes s’est élargi au cours des dernières décennies. Ce débat met en évidence l’intérêt suscité par les processus de coconstruction des savoirs dans les laboratoires vivants en innovation sociale (LVIS). Cet article a pour objectif de présenter une approche conceptuelle et analytique du traitement des LVIS, ainsi que de décrire et de mettre en perspective deux expériences de mise en oeuvre de LVIS dans les villes : l’Observatoire de l’innovation sociale de Florianópolis (OBISF) au Brésil et Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS) à Montréal au Canada. Bien qu’ils émergent dans des réalités et des contextes différents avec des méthodologies de mise en oeuvre spécifiques, qui sont présentées dans le texte, la discussion et l’analyse des deux cas apportent des pistes d’apprentissage sur les défis et les perspectives quant à la coconstruction des connaissances visant à renforcer les dynamiques d’innovation sociale à l’échelle d’une ville., The debate linking social innovation and cities has expanded in recent decades. This debate highlights the interest created by the processes of knowledge co-construction that take place in the Social Innovation Living Labs. This article presents a conceptual and analytical approach to SILL and also describe and put in perspective two international experiences of SILLs’ implementation in cities: the Observatory of social innovation of Floriannópolis (OBISF) in Brazil and the Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS) in Montreal, Canada. Although they emerge in different realities and contexts, with specific methodologies of implementation, which are presented in the text, the discussion and analysis of the two cases provide some learning clues about the challenges and perspectives on collective learning to reinforce dynamics of social innovation in the context of the city.

This paper explores how large-scale social-driven collaborations might grow in scale and help promote political change. We present the results of a qualitative investigation of a complex platform where multiple and hybrid collaborations co-exist and where civil society plays a central role. Based on a longitudinal comparative case study, we draw a processual model describing micro-practices and pathways of engagement. We show that the emergence of these collaborations requires a new type of convener, one that is able to manage the interplay between the sharing/co-creation of abundant resources and the coordinated decentralization of informal authority. Our study extends existing debates on the role of resources and authority, showing the complementarity between possession and practice perspectives of power. Finally, we identified synergies between collaboration and social movement literatures, particularly showing that large-scale collaborations could be mobilized to refine social movement agendas and achieve more purposive collective action.

This paper seeks to explain the process by which an innovative social and solidarity economy initiative allowed a marginalized population that had no say in development activities to meet certain urgent needs and bring about sustainable social and institutional change. The article looks at the case of a solid waste management program initiated by a group of residents and structured around a third sector organization in Cerro el Pino, a hillside slum located in the La Victoria District of Lima, Peru. We analyze this project through a processual model that focuses on three dimensions: context, process, and consequences. The results highlight the role of social and human capital and the presence of various types of knowledge in the implementation of an initiative driven by locals.

Les entreprises d’économie sociale (EÉS) se développent typiquement en marge des logiques économiques dominantes: acteurs alternatifs, activités émergentes, aspirations démocratiques, accessibilité pour des travailleurs exclus ou pour des consommateurs avant-gardistes, développement de localités fragiles sur le plan économique et social, etc. Ces créneaux sont peu attractifs pour la finance traditionnelle qui ne sait pas comment évaluer son risque dans de tels projets. Ainsi, les EÉS ont peu accès aux outils financiers traditionnels, qui sont peu adaptés pour les entreprises d’économie sociale, qu’elles soient en phase d’émergence ou de changement d’échelle. Nous avons analysé le cas d’une institution de la finance solidaire (IFS) qui intervient comme prêteur de capital de développement auprès des EÉS. Notre étude s’intéresse au rôle et à la pertinence de cette IFS dans l’écosystème d’innovation sociale en économie sociale au Québec. À travers l’analyse des données provenant des différentes sources (dossiers de financement, données secondaires d’accès public et entretiens avec les acteurs concernés), nous avons étudié les effets des interventions de cette IFS sur les EÉS financées, notamment l’effet de sélection des projets, l’effet de traitement des dossiers et l’effet de mobilisation ou de levier sur les montages financiers associés aux projets. Nos résultats montrent que la sélection des projets cible des EÉS ayant des rôles typiques de l’économie sociale, soit la réponse à des besoins économiques et à des aspirations non comblés (Ben Ner et Van Hoomissen, 1991; Lévesque, 2012), la délégation de services publics (Hansmann, 1980; Weisbrod, 1988), la constitution de contrepouvoirs de marchés (Vienney, 1994). Le traitement des dossiers conduit des effets d’accompagnement des porteurs de projets, qui renforcent ce faisant l’équilibre stratégique entre la viabilité de l’entreprise et celle de l’association qui en assume la gouvernance (Desforge, 1980; Vienney, 1994). La mobilisation des partenaires financiers confirme le rôle de l’IFS étudiée sous l’angle de la faille de financement, mais aussi des effets de partenariat. Ces derniers étant nécessaires au fonctionnement d’un écosystème d’accompagnement et de financement de l’économie sociale (Rodert et Zvolská, 2015). Cette étude montre l’effet systémique d’une IFS comme composante essentielle d’un écosystème d’institutions dédiées à l’économie sociale, notamment dans une perspective de développement local (Klein et al. 2012). Notre étude fournit des pistes en matière d’évaluation des impacts et des effets systémiques de la finance solidaire sur les caractéristiques spécifiques des EÉS et sur l’environnement de soutien des EÉS propre à en conserver la nature distinctive dans le temps.

Cette recherche explore les raisons qui motivent la participation aux finances solidaires informelles dans le contexte de l’Amérique latine, celui du Pérou notamment, à travers la notion de capital social. Dans ce but, nous examinons le cas des associations d’épargne et de crédit rotatif (AECR), une forme de crédit tontinier fondée sur la confiance et l’information partagée. Malgré le développement et la consolidation des microfinances dans ce pays, on observe que les associations de type tontinier sont encore très utilisées. A partir d’une étude exploratoire qualitative, nos résultats suggèrent que le type de capital social mobilisé explique en partie les motifs de leur utilisation. Par ailleurs, notre analyse met en exergue les motivations sociales, moins souvent explorées dans la littérature., This research explores the reasons for participating in informal solidarity finance in the context of Latin America and, in particular, Peru, from a social capital perspective. We examine the case of rotating savings and credit associations in which lending is based on trust and shared information. Despite the development and consolidation of microfinance in Peru, rotating savings and credit associations are still widely used. Based on an exploratory qualitative study, our findings suggest that the type of social capital employed partly explains the reasons for their use. Our work also highlights the social motivations, which are less often studied in the literature., A través de la noción de capital social, esta investigación explora las razones que explican la participación a ciertas formas de finanzas solidarias informales en el contexto de América Latina, en particular en el caso de Perú. Con este fin, analizamos el caso de las Asociaciones de Ahorro y Crédito Rotativo, una forma de crédito basado sobre la confianza y la información compartida. A pesar del desarrollo y la consolidación de las microfinanzas en este país, se observa que el crédito rotativo informal es aun utilizado. A partir de un estudio exploratorio cualitativo, nuestros resultados sugieren que el tipo de capital social movilizado explica, en parte, las razones de su uso. Por otra parte, el análisis pone en relieve las motivaciones sociales, las cuales son exploradas con menos frecuencia en la literatura.