International audience; In memory to Gérard BretonWe wish to dedicate this special issue devoted to amber to the memory of our recently deceased colleague Gérard Breton. Associate professor in Natural Sciences, doctor of state “ès-science”, Gérard Breton first taught in secondary schools and then served for 32 years as director of the Museum of Natural History of Le Havre (1973–2005). As a true naturalist animated by a constant scientific curiosity, Gérard Breton, tackled many study themes in the field of paleontology. More particularly, its contribution to the knowledge of micro-inclusions of amber for over the past twenty years has been constant and rich in information and concepts. Following a few authors who have described and figured microorganisms contained in amber (e.g. Poinar, 1977, 1992; 1994; Waggoner, 1993, 1994; Poinar et al., 1993a, 1993b; Dörfelt and Schäfer, 1998; Schönborn et al., 1999), he was the first to tackle the difficult exercise of identifying these micro-inclusions in French ambers. In a first work, he thus mentioned the microflora contained in amber of Sparnacian age in the South of France (Breton et al., 1999). Aware of the difficulty of directly assimilating micro-inclusions to current microorganisms determined today on genomic bases, he developed a comparative taxonomy essentially based on morphology (Breton, 2010). He is the author of numerous new taxa of actinomycetes, bacteria, cyanobacteria and filamentous fungi (Breton and Tostain, 2005; Breton, 2010, 2012; Breton et al., 2013, 2014). From a taphonomic point of view, he first favored the trapping process, especially on the surface of resin flows, to explain the presence of real microbial mats (Breton and Tostain, 2005; Breton, 2007), then he integrated subsequently the colonization process by networks of centripetal growth microorganisms in the resin (Breton, 2010, 2011, 2012, Breton et al., 2013, 2014, 2018). Consequently, he considered the resin as a real culture medium (Breton, 2011). Thanks to his knowledge of amber microorganisms, he has also been able to provide his expertise and collaborate in numerous works (Girard et al., 2008, 2009a, 2009b; 2011; 2013; Adl et al., 2011; Néraudeau et al., 2020).; À la mémoire de Gérard BretonNous avons souhaité dédier ce numéro spécial consacré à l’ambre à la mémoire de notre collègue Gérard Breton récemment décédé. Titulaire de l’agrégation en Sciences Naturelles, docteur d’État es-sciences Gérard Breton a d’abord enseigné dans des établissements d’enseignement secondaire puis a exercé pendant 32 ans les fonctions de directeur du Muséum d’histoire naturelle du Havre (1973–2005). En véritable naturaliste animé d’une constante curiosité scientifique, Gérard Breton, a abordé de nombreux thèmes d’études dans le domaine de la paléontologie. Plus particulièrement, son apport pour la connaissance des micro-inclusions de l’ambre depuis un peu plus d’une vingtaine d’années a été constant et riche en informations et concepts. À la suite des auteurs qui ont décrit et figuré des microorganismes contenus dans des ambres d’âge et provenances variées (e.g. Poinar, 1977, 1992; 1994 ; Waggoner, 1993, 1994 ; Poinar et al., 1993a, 1993b ; Dörfelt and Schäfer, 1998 ; Schönborn et al., 1999), il a été le premier à aborder le difficile exercice d’identification de ces micro-inclusions dans les ambres de France. Il a ainsi évoqué dans un premier travail la microflore contenue dans l’ambre d’âge sparnacien du Sud de la France (Breton et al., 1999). Conscient de la difficulté d’assimiler directement les micro-inclusions à des microorganismes actuels déterminés aujourd’hui sur des bases génomiques, il a développé une taxonomie comparative essentiellement basée sur la morphologie (Breton, 2010). Il est ainsi l’auteur de nombreux nouveaux taxons d’actinomycètes, de bactéries, de cyanobactéries et de champignons filamenteux (Breton and Tostain, 2005 ; Breton, 2010, 2012 ; Breton et al., 2013, 2014). Du point de vue taphonomique, il a d’abord plutôt privilégié le processus de piégeage, surtout en surface des coulées de résine, pour expliquer la présence de véritables feutrages microbiens (Breton and Tostain, 2005 ; Breton, 2007), puis il a intégré par la suite le processus de colonisation par des réseaux de microorganismes à croissance centripète dans la résine (Breton, 2010, 2011, 2012 ; Breton et al., 2013, 2014, 2018). En conséquence il a considéré la résine comme un véritable milieu de culture (Breton, 2011). De par sa connaissance des microorganismes de l’ambre il a pu également apporter son expertise et collaborer à de nombreux travaux (Girard et al., 2008, 2009a, 2009b, 2011, 2013 ; Adl et al., 2011 ; Néraudeau et al., 2020).