Shukla, Ushma, Ecosystèmes forestiers (UR EFNO), Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Université d'Orléans, Christophe Baltzinger, Björn Reineking, and STAR, ABES
Epizoochory is one mode of plant dispersal, where seeds are conveyed externally on animals. It mostly concerns forbs and graminoids, shrubs and trees relying more on endozoochory or abiotic vectors. Epizoochory is considered a strong biotic filter that shapes local plant assemblages from the regional pool of species. Abundant populations of large-bodied ungulates and their home range movements provide frequent ‘mobile links’ among habitat patches. For my thesis, I was interested in assessing the role of wild ungulates, especially red deer, in epizoochorous seed dispersal. I addressed 1) the role of ungulates in structuring local plant communities with respect to dispersal-related plant traits, 2) the effect of landscape composition on movement decisions made by individual red deer on subsequent seed dispersal kernels, and 3) the complementarity of ungulate-mediated dispersal modes and their overall influence on local plant communities. I used a combination of empirical field data and ecological modeling to address these questions. I found that zoochory presents a weak signal in structuring plant communities compared to other abiotic factors, but that dispersal-enabling traits were good predictors. I demonstrated the importance of accounting for home ranging behavior in range-resident ungulates in the seed dispersal kernel, which prevents from over-estimating dispersal distances. Moreover, I underlined how considering the total seed load dispersed by individual red deer is crucial and reveals the complementarity of dispersal modes in the total dispersal kernel. Finally, I highlighted the underrated role of ungulates in spreading invasives as a real threat to biodiversity., L'épizoochorie définit la dispersion des plantes véhiculées sur le corps des animaux. Elle concerne herbacées et graminées, arbres et arbustes étant dispersés par endozoochorie et vecteurs abiotiques. Filtre biotique sélectif, elle façonne les communautés végétales locales à partir du pool régional d'espèces. Les populations abondantes d’ongulés sauvages et leurs longs déplacements créent ainsi de fréquents "liens mobiles" entre patchs d'habitat. J’ai ainsi étudié le rôle de ces animaux, notamment du cerf élaphe, comme vecteurs de dispersion épizoochore dans la structuration des communautés végétales locales en tenant compte des traits des plantes favorisant la dispersion. Puis, j’ai évalué comment structure et composition du paysage affectaient les déplacements individuels du cerf, les distances de dispersion et le site de dépôt des graines. Finalement, j’ai comparé différents modes de dispersion à l’échelle du vecteur individuel. Pour répondre à ces questions, j'ai combiné données empiriques de terrain et approches de modélisation écologique. J'ai constaté que la zoochorie constitue un signal faible, par rapport aux facteurs abiotiques, dans la structuration des communautés végétales, mais les traits facilitant la dispersion sont de bons prédicteurs. J'ai montré l'importance de tenir compte du domaine vital individuel pour ne pas surestimer les distances de dispersion. En outre, j'ai démontré qu’il fallait considérer la charge totale en graines véhiculées car elle révèle la complémentarité des modes de dispersion. Pour finir, j'alerte sur le rôle sous-estimé des ongulés sauvages et domestiques dans la propagation des plantes exotiques, réelle menace pour la biodiversité