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Introduction: As regards health, breastfeeding is a major public issue. Being back to work has a negative impact on the establishment and duratiom of breastfeeding.Methods: The main goal was to establish a picture of the structures that have a proper dedicated local to working mothers/women who want to collect their milk. The study is based on a questionnaire that was sent by email to the the people in charge of the different departments in Clermont's university hospital. The questionnaire was also sent to the supervisors of perinatal departments within the net: " Réseau de Santé en Périnatalité d'Auvergne (RSPA)."Results: It appears that on the 57 supervisors answering to the inquiry none of them have a proper dedicated room to working breastfeeding mothers. Among the solutions, 22,4 % of them have a non dedicated room in which women choose to go to collect their milk. Another 45,6 % the departments give access to an alternative room. The last 40,5% have no room at all to propose to working breastfeeding women. Almost one out of two department didn't know whether the hospital have a resource person as regards breastfeeding (lactation consultant, qualified professionals...).Conclusion: There are measures to allow breastfeeding women to collect their milk when going back to work in those hospital departments. Although it is required by the law, it appears that the crew has neither enough time during their breaks, nor access to a proper dedicated room. A written policy could improve access to that right. This inquiry can be declined into an analysis of professional habits.; Introduction : L’allaitement maternel est un enjeu de santé publique majeur. Le moment de la reprise du travail impacte de manière négative l’initiation de l’allaitement maternel et sa durée. Méthode : L’objectif principal était de faire un état des lieux des structures bénéficiant d’un local adéquat afin de recueillir son lait sur le lieu de travail. L’étude a été réalisée via un questionnaire en ligne envoyé à l’ensemble des personnes en charge de l’encadrement d’un service du CHU de Clermont-Ferrand et à l’ensemble des personnels encadrant un service de périnatalité du Réseau de Santé en Périnatalité d’Auvergne (RSPA).Résultats : Au total, 57 responsables de services ont répondu à l’enquête, et aucun d’entre eux ne mettait à disposition des femmes une salle d’allaitement sur le lieu de travail. 22,4% proposaient des espaces non réservés utilisés en priorité par les femmes souhaitant tirer leur lait, 45,6% des espaces alternatifs et 40,3% ne proposaient pas d’espaces. Presque un service du CHU sur deux ne savait pas si l’établissement disposait d’une personne ressource (consultante en lactation, professionnels qualifiés…).Conclusion : Même si des dispositifs existent pour que les femmes puissent exprimer leur lait à la reprise du travail dans les services interrogés, l’ensemble des employés n’auraient pas accès au temps de pause nécessaire et aucun service ne propose de salle d’allaitement telle que prévu dans la loi. Une politique écrite pourrait améliorer l’accès à ce droit des femmes. Cette enquête pourra être déclinée en analyse des pratiques professionnelles.

Resume Objectif Decrire le suivi des grossesses au travail et les expositions professionnelles potentiellement dangereuses pour l’issue d’une grossesse. Methodes Une etude descriptive transversale a ete realisee entre le 1er janvier 2014 et le 31 decembre 2014 aupres de services de sante au travail de la region Languedoc-Roussillon. Les salariees etaient interrogees par les medecins du travail (MT) lors de la visite de reprise apres accouchement (expositions professionnelles, anticipation et prevention des risques, communication entre preventeurs et cliniciens, arrets de travail). Le codage des emplois etait realise en utilisant la nomenclature des categories socioprofessionnelles de l’Insee (2003). La precarite socioeconomique etait mesuree a partir de l’echelle d’Evaluation de la Precarite et des Inegalites de Sante dans les Centres d’Examens de Sante (EPICES). Resultats Dans cette etude, 1347 salariees ont ete recrutees. La moyenne d’âge etait de 30,7 ± 4,5 ans. L’effectif comprenait 54,2 % d’employees, 30,7 % de professions intermediaires, 10,4 % de cadres et 4,7 % d’ouvrieres. Vingt-deux pour cent des salariees presentaient une situation de precarite socioeconomique. Quarante-trois pour cent de l’effectif etait expose a au moins trois risques potentiels pour une grossesse. Seulement 17,7 % des salariees avaient rencontre un MT et 14,7 % avaient beneficie d’un amenagement de poste. Notons qu’il etait rapporte un niveau eleve (74,2 %) d’arret de travail (AT). Conclusion Ces resultats descriptifs attirent l’attention sur la necessite de surveiller les femmes enceintes au travail. Toutefois, le faible niveau d’actes de prevention et le fort niveau d’AT interrogent la facon de prendre en compte le travail dans le suivi des grossesses au travail.

Objectif : Mettre en évidence les facteurs déterminants le projet d’allaitement initial chez la mère professionnellement active.Méthode : Étude prospective, en deux temps, réalisée du 22 juin 2016 au 09 janvier 2017 sur 3 établissements du réseau PACA Est – Corse –Monaco, dans le service de suites de couche. 141 patientes incluses à la maternité, 83 ont répondu à distance du post-partum. Résultats : 47 mères (33,33 %) souhaitent suivre les recommandations de la HAS, la connaissance de celles-ci favorise un désir d’allaitement de plus longue durée. A contrario, une séparation précoce, due au congé maternité trop court ou à la difficulté économique à prendre un congé parental, oriente 48,94 % des patientes à un sevrage précoce avant les six mois du nourrisson. Au vu du peu d’intérêt porté aux aménagements possibles au travail (heure d’allaitement, locaux dédiés…). Conclusion : La reprise du travail est un frein tant pour l’élaboration que pour la réalisation du projet d’allaitement. Une information et un soutien adéquats des mères sont indispensables pour changer leur représentation. Un renforcement de la formation des professionnels ainsi que l’évolution des politiques de santé sont des axes d’amélioration pour permettre aux femmes d’élaborer en toute liberté leur projet d’allaitement.

International audience; Background : Return to work with or after a chronic disease is a dynamic process influenced by a variety of interactions between personal, work, societal and medical resources or constraints. The aim of this study was to identify predictors for employment 12 months after transplantation in kidney patients, applying a bio-psycho-social model.Methods : All kidney patients followed in the Swiss Transplant Cohort between May 2008 and December 2012, aged 18 to 65 were assessed before, 6 and 12 months after transplantation.Results : Of the 689 included patients, 56.2% worked 12 months post- transplantation compared to 58.9% pre-transplantation. Age, education, self-perceived health (6 months post- transplantation), pre- transplantation employment and receiving an organ from a living donor are significant predictors of employment post- transplantation. Moreover, while self-perceived health increased post- transplantation, depression score decreased only among those employed 12 months post- transplantation. Pre- transplantation employment status was the main predictor for post- transplantation employment (OR = 18.6) and was associated with sex, age, education, depression and duration of dialysis. An organ from a living donor (42.1%) was more frequent in younger patients, with higher education, no diabetes and shorter waiting time to surgery.Conclusion : Transplantation did not increase employment in end-stage kidney disease patients but helped maintaining employment. Pre-transplantation employment has been confirmed to be the most important predictor of post-transplantation employment. Furthermore, socio-demographic and individual factors predicted directly and indirectly the post-transplantation employment status. With living donor, an additional predictor linked to social factors and the medical procedure has been identified.; Le retour au travail avec ou après une pathologie chronique est un processus dynamique, influencé par une série de facteurs personnels, sociétaux, médicaux ou de contraintes. L’objectif de cette étude était d’identifier des prédicteurs du retour au travail au sein d’une cohorte de transplantés rénaux en appliquant un modèle bio-psycho-social. Tous les patients suivis pour une pathologie rénale au sein de la Cohorte Nationale Suisse des Transplantés entre mai 2008 et décembre 2012, âgés de 18 à 65 ans à l’inclusion, ont été inclus dans la cohorte. Sur un total de 689 patients participants, 56,2 % ont travaillé 12 mois après la transplantation, comparé à 58,9 % avant transplantation. L’âge, le niveau d’éducation, la santé perçue (à 6 mois), le travail avant transplantation et un rein de donneur vivant sont des prédicteurs statistiquement significatifs d’un travail à 12 mois. De plus, alors que la santé perçue augmente après transplantation dans tous les groupes, les scores de dépression ne diminuent que parmi les patients travaillant à 12 mois. Le fait d’exercer une activité professionnelle avant la transplantation est le principal déterminant pour le retour au travail (RaT) (OR = 18,6), et était associé au sexe, à l’âge, l’éducation, la dépression et la durée de dialyse. Un rein provenant d’un donneur vivant (42,1 %) était plus fréquent dans des classes d’âge jeunes, parmi les plus éduqués, les non-diabétiques et était associé à une durée d’attente d’une transplantation plus courte. La transplantation n’a pas favorisé l’emploi parmi des patients rénaux à un stade final mais a permis de maintenir l’emploi. Exercer un emploi avant la transplantation a été confirmé comme étant le principal facteur pronostic d’un emploi après transplantation. De plus, des facteurs socio-démographiques et personnels prédisent directement ou indirectement le RaT. Le donneur vivant a été identifié comme étant un prédicteur du RaT lié à la fois à des facteurs sociétaux et médicaux.