82 results on '"Forney, Jérémie"'
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2. Constraint and autonomy in the Swiss “local contract farming” movement
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Forney, Jérémie, primary, Vuilleumier, Julien, additional, and Fresia, Marion, additional
- Published
- 2023
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3. Everyday digitalization in food and agriculture: Introduction to the symposium
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Forney, Jérémie, Dwiartama, Angga, and Bentia, Dana
- Published
- 2022
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4. The project, the everyday, and reflexivity in sociotechnical agri-food assemblages: proposing a conceptual model of digitalisation
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Forney, Jérémie and Dwiartama, Angga
- Published
- 2022
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5. Governing Farmers through data? Digitization and the Question of Autonomy in Agri-environmental governance
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Forney, Jérémie and Epiney, Ludivine
- Published
- 2022
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6. Farmers’ empowerment and learning processes in accountability practices: An assemblage perspective
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Forney, Jérémie
- Published
- 2021
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7. Identities on the family farm: agrarianism, materiality and the good farmer
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Forney, Jérémie, primary and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2021
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8. How symbols of ‘good farming’ develop
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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9. The gendered ‘good farmer’
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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10. Future challenges for the ‘good farmer’
- Author
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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11. The Good Farmer
- Author
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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12. Theorising the ‘good farmer’
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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13. The ‘good farmer’ in communities of practice
- Author
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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14. Morality and the ‘good farmer’
- Author
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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15. The origins of the ‘good farmer’
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Burton, Rob J. F., primary, Forney, Jérémie, additional, Stock, Paul, additional, and Sutherland, Lee-Ann, additional
- Published
- 2020
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16. Co-operative values beyond hybridity: The case of farmers’ organisations in the Swiss dairy sector
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Forney, Jérémie and Häberli, Isabel
- Published
- 2017
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17. Introduction
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Forney, Jérémie, primary, Rosin, Chris, additional, and Campbell, Hugh, additional
- Published
- 2018
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18. Beyond soyisation
- Author
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Bentia, Dana, primary and Forney, Jérémie, additional
- Published
- 2018
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19. L'AVENIR DE L'ALIMENTATION EN SUISSE - Guide des principaux leviers et axes politiques pour établir un système alimentaire durable
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Fesenfeld, Lukas, Mann, Stefan, Meier, Matthias, Nemecek, Thomas, Scharrer, Bettina, Bornemann, Basil, Brombach, Christine, Beretta, Claudio, Bürgi, Elisabeth, Grabs, Janina, Ingold, Karin, Jeanneret, Philippe, Kislig, Sol, Lieberherr, Eva, Müller, Adrian, Pfister, Stephan, Schader, Christian, Schönberg, Sonja, Sonnevelt, Martijn, Barjolle, Dominique, Boivin, Pascal, Brunner, Thomas, Contzen, Sandra, Espa, Ilaria, Estève, Magali, Forney, Jérémie, Häberli, Christian, Hediger, Werner, Kopainsky, Birgit, Lehmann, Bernard, Mack, Gabriele, Markoni, Evelyn, Meier, Beat, Paccaud, Fred, Rohrmann, Sabine, Schindler, Magdalena, Schwab, Christian Nils, Tribaldos, Theresa, Waibel, Piera, and Zähringer, Julie
- Abstract
Résumé La sécurité alimentaire est menacée. Les guerres, les pandémies, le changement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité mettent également en péril l’approvisionnement de la Suisse. En tant que pays interconnecté au niveau international, la Suisse est tributaire d’écosystèmes fonctionnant à l’échelle mondiale et de chaînes d’approvisionnement stables, tant pour la sécurité de son approvisionnement que pour son économie. Parallèlement, le système alimentaire actuel est le moteur de ces crises. Il dépasse les limites planétaires, est notamment à l’origine d’environ 30% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et constitue un facteur déterminant dans l’appauvrissement de la biodiversité. Les risques accrus de pandémie et les troubles sociaux croissants ont également une grande influence sur la manière dont nous produisons, traitons, distribuons et consommons actuellement les denrées alimentaires. Pour garantir la sécurité alimentaire, il est donc indispensable, d’un point de vue scientifique, d’orienter globalement le système alimentaire vers un développement durable tout au long de la chaîne de valeur, et pas seulement l’agriculture au sens strict du terme. Les 17Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, que la Suisse a signés avec tous les autres membres de l’ONU dans le cadre de l’Agenda 2030, en constituent le cadre. Outre les aspects écologiques, il faut également tenir compte des aspects économiques et sociaux, par exemple des revenus souvent faibles dans l’agriculture et l’industrie alimentaire. Ceci est particulièrement important pour assurer une mutation socialement équitable du système alimentaire. La performance et les besoins des différent·e·s actrices et acteurs tout au long de la chaîne de valeur du système alimentaire devraient être appréciés à leur juste valeur et les coûts éventuels devraient être répartis et compensés de manière équitable. Les chances offertes par cette mutation, qui l’emportent nettement sur les coûts, devraient être au centre du débat. La Suisse, pionnière du changement: faire avancer la transformation ensemble Malgré sa taille modeste, la Suisse peut contribuer de manière substantielle au changement global. Premièrement, la Suisse a une empreinte environnementale par habitant·e supérieure à la moyenne, avec de fortes répercussions à l’étranger. Deuxièmement, la politique, l’économie, la place financière et la science suisses sont fortement interconnectées au niveau mondial et peuvent donner des impulsions décisives pour un système alimentaire plus durable. Troisièmement, la Suisse a la chance, en tant que pionnière du changement, non seulement d’en profiter fortement elle-même, mais aussi de servir de laboratoire et de modèle pour des processus similaires dans d’autres pays du monde. Des efforts orientés vers un système alimentaire durable ont été et sont déjà entrepris à différents niveaux de la chaîne de valeur. Par exemple, dans l’agriculture suisse, les surfaces de biodiversité ont augmenté et les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites depuis les années 1990. Un certain nombre de grandes entreprises suisses se sont fixé des objectifs contraignants de réduction des émissions de CO2. Dans le commerce de détail également, plusieurs entreprises ont pris des mesures en faveur de la durabilité. En outre, les consommatrices et les consommateurs sont de plus en plus conscient·e·s de la durabilité. Mais ce qui a été fait jusqu’à présent n’est pas suffisant et se fait trop lentement. En Suisse, par exemple, le taux de nitrates dans les eaux souterraines se maintient depuis 2002 à un niveau particulièrement élevé par rapport au reste du monde. De plus, notre alimentation provoque chaque année le défrichage de grandes surfaces de forêts, notamment dans des zones particulièrement riches en espèces. En outre, avec une part de près de 70%, la plupart des émissions de gaz à effet de serre de notre alimentation se produisent à l’étranger. Il y a urgence, notamment en raison des points de basculement dangereux des écosystèmes, à partir desquels, par exemple, le changement climatique et la disparition des espèces s’accélèrent de manière drastique. Sans une action rapide, la sécurité alimentaire mondiale, y compris en Suisse, ne pourra pas être garantie à long terme et les objectifs de développement durable seront loin d’être atteints. Afin d’aborder ces défis de manière scientifique, SDSN Suisse, la branche Suisse d’une initiative des Nations Unies, a mis sur pied le comité scientifique interdisciplinaire Avenir Alimentaire Suisse. Ce panel de 42scientifiques a élaboré le présent guide des principaux leviers et axes politiques pour établir un système alimentaire durable. Dans ce document, le comité explique que des objectifs nettement plus ambitieux et des mesures concrètes tout au long de la chaîne de valeur sont nécessaires pour une transformation durable. La transformation du système alimentaire est une tâche qui incombe à l’ensemble de la société. Outre les acteurs tels que l’industrie et l’agriculture ainsi que les consommatrices et les consommateurs, l’État doit tout particulièrement jouer un rôle clé dans la réorientation stratégique de la politique du système alimentaire suisse. D’un point de vue scientifique, l’objectif doit être un approvisionnement en denrées alimentaires selon des principes agroécologiques, qui combine les intérêts économiques avec les intérêts écologiques et sociaux sur l’ensemble du système alimentaire. Plus cette réorientation sera rapide, plus les chances de profiter du changement, d’éviter les crises et de minimiser les coûts seront grandes. Modèle et indicateurs pour un système alimentaire durable Tout d’abord, dans le chapitre2 du présent rapport, les scientifiques ont élaboré un modèle pour un système alimentaire durable et l’ont assorti de onze indicateurs cibles prioritaires pour atteindre les objectifs de développement durable. Il s’agit notamment d’adapter le régime alimentaire suisse en accord avec le Planetary Health Diet, de réduire les pertes d’azote et de phosphore ainsi que les effets écotoxiques des pesticides, d’utiliser de manière durable les sols exploités par l’agriculture en Suisse et de réduire la déforestation, les pertes de biodiversité, les émissions de gaz à effet de serre, les déchets alimentaires et l’empreinte hydrique liée à l’alimentation. Ces indicateurs d’objectifs écologiques sont complétés par des objectifs sociaux mesurables, tels que la réduction des risques psychosociaux et physiques pour la santé dans l’agriculture, ainsi que la garantie de revenus suffisants pour vivre et le respect des normes de l’OIT sur le travail des enfants tout au long de la chaîne d’approvisionnement. La comparaison de ces onze indicateurs avec le statu quo montre que des efforts évidents sont nécessaires pour transformer le système alimentaire suisse d’ici 2030, conformément aux ODD. Une politique stratégique peut déclencher des points de basculement positifs Sur la base de ce constat, le comité scientifique esquisse au chapitre3 une voie d’action politique concrète pour que l’État suisse puisse accélérer ce changement en collaboration avec les autres acteurs du système. Pour que la politique du système alimentaire soit efficace, rentable et réalisable, il ne suffit pas de choisir les mesures ; il faut également veiller à ce qu’elles s’enchaînent dans le temps de manière stratégiquement cohérente. Il est possible de cibler des points de basculement positifs qui déclenchent des processus d’accélération dans la bonne direction. Pour cette raison, le comité scientifique ne se contente pas de proposer des mesures isolées : il les classe par ordre de priorité en fonction de leur impact, de leur urgence et de leur faisabilité, les regroupe en quatre paquets de mesures et les place dans un ordre chronologique jusqu’en 2030. Ici, le principe de base est d’abord l’encouragement ciblé, puis le renforcement progressif des exigences. La piste d’action politique stratégique proposée met particulièrement l’accent sur les opportunités de la mutation. Série de mesures I: Création d’un fonds de transformation Dans une première phase, le comité scientifique recommande la création d’un vaste fonds de transformation d’ici 2025. Ce fonds devrait permettre de financer en temps utile des mesures d’information et de formation ainsi que des instruments d’incitation positifs. Concrètement, il pourrait s’agir par exemple de programmes de formation initiale et continue pour les professions pertinentes de l’ensemble de la chaîne de valeur, mais aussi de programmes d’aide à la conversion des exploitations pour les jeunes agricultrices et agriculteurs. Une promotion ciblée des innovations technologiques, mais aussi des primes de conversion pour les exploitations agricoles, ainsi que la promotion d’offres durables dans les cantines et les restaurants sont des éléments centraux du fonds. Un fonds de transformation à orientation stratégique en phase 1 contribue à générer de nouvelles possibilités de création de valeur, à changer les normes sociales et à augmenter l’acceptation de mesures plus poussées dans les phases ultérieures. Au début, le fonds pourrait être alimenté par des moyens budgétaires supplémentaires de la Confédération combinés à des moyens privés, puis être élargi dans les phases ultérieures par des taxes d’incitation et la réaffectation de moyens existants. L’organisation précise du fonds peut s’inspirer d’exemples de réussite dans d’autres pays, par exemple au Danemark. Série de mesures II: mesures réglementaires et taxes d’incitation Dans une deuxième phase, il faudrait, à partir de 2025, recourir de plus en plus à des mesures réglementaires et à des taxes d’incitation pour atteindre les objectifs de développement durable. D’un point de vue scientifique, il serait judicieux d’instaurer des taxes d’incitation favorisant la réalité des coûts, d’adapter les droits de douane et de mettre en place des directives nationales basées sur des critères de durabilité pour les achats publics et les cantines des établissements publics. Par ailleurs, il faudrait à ce stade mettre en œuvre de manière contraignante des accords sectoriels visant à introduire des objectifs de réduction basés sur le savoir ainsi que des devoirs de diligence renforcés pour les groupes de sociétés selon des directives internationales. Série de mesures III: mesures de politique agricole et soutien aux zones rurales La troisième phase (à partir de 2026 environ) se concentre sur des mesures de politique agricole et le soutien aux zones rurales. On peut par exemple envisager une adaptation des paiements directs, des mesures de soutien du marché et des aides à l’investissement, ainsi qu’un impôt négatif sur le revenu dans l’agriculture. Les mesures commerciales devraient également être systématiquement axées sur les systèmes alimentaires durables au plus tard à ce stade. Série de mesures IV: mesures réglementaires plus profondes Pour la quatrième phase (à partir de 2030 environ), il est possible d’introduire des mesures qui sont encore moins bien acceptées actuellement. Grâce à des mesures d’encouragement et de compensation dans le cadre du fonds de transformation ainsi qu’à de nouvelles possibilités de création de valeur, des mesures réglementaires plus profondes et des taxes d’incitation plus élevées deviendront progressivement plus réalistes d’ici 2030. Accélérer le processus de négociation pour une politique du système alimentaire Une réorientation aussi complète de la politique du système alimentaire suisse dans le sens de l’Agenda 2030 nécessite un processus de négociation orienté vers le compromis pour l’ensemble du système alimentaire. Pour que ce processus soit aussi fructueux que possible et afin de minimiser la polarisation, la Confédération, les cantons et les communes doivent jouer un rôle de leader. Une politique efficace en matière de système alimentaire suppose donc une gouvernance intégrée du système alimentaire. Le chapitre 4 de ce guide montre à quoi celle-ci pourrait ressembler. La recommandation centrale du comité scientifique sur la gouvernance est la création d’une commission sur l’avenir du système alimentaire. Celle-ci a pour but d’accélérer le processus de négociation confidentiel et multilatéral entre les acteurs centraux tout au long de la chaîne de valeur. Il convient de garantir une représentation équilibrée des principaux groupes d’intérêt, une médiation neutre et un suivi scientifique. Les changements rapides nécessaires impliquent en outre des procédures régulières de participation des citoyen·ne·s, non pas en tant que parlements de substitution, mais en tant qu’organes consultatifs. Le comité scientifique propose également de repenser à moyen terme la base légale dans le sens d’une loi générale sur le système alimentaire et de permettre une meilleure intégration des offices concernés pour cette tâche transversale. En résumé, le comité scientifique Avenir Alimentaire Suisse convoqué par SDSN Suisse constate qu’il est urgent de s’engager sur de nouvelles voies vers un système alimentaire durable afin de garantir les objectifs de développement durable et la sécurité alimentaire. Le processus de changement nécessaire offrant toutefois de grandes opportunités pour la Suisse, il devrait être mené rapidement de manière stratégique et collective.
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- 2023
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20. Wege in die Ernährungszukunft der Schweiz - Leitfaden zu den grössten Hebeln und politischen Pfaden für ein nachhaltiges Ernährungssystem
- Author
-
Fesenfeld, Lukas, Mann, Stefan, Meier, Matthias, Nemecek, Thomas, Scharrer, Bettina, Bornemann, Basil, Brombach, Christine, Beretta, Claudio, Bürgi, Elisabeth, Grabs, Janina, Ingold, Karin, Jeanneret, Philippe, Kislig, Sol, Lieberherr, Eva, Müller, Adrian, Pfister, Stephan, Schader, Christian, Schönberg, Sonja, Sonnevelt, Martijn, Barjolle, Dominique, Boivin, Pascal, Brunner, Thomas, Contzen, Sandra, Espa, Ilaria, Estève, Magali, Forney, Jérémie, Häberli, Christian, Hediger, Werner, Kopainsky, Birgit, Lehmann, Bernard, Mack, Gabriele, Markoni, Evelyn, Meier, Beat, Paccaud, Fred, Rohrmann, Sabine, Schindler, Magdalena, Schwab, Christian Nils, Tribaldos, Theresa, Waibel, Piera, and Zähringer, Julie
- Subjects
Food System Transformation ,SDSM - Abstract
Zusammenfassung - Chancen anpacken, Ernährung sichern: Wege in einenachhaltige Ernährungszukunft Die Ernährungssicherheit ist gefährdet. Kriege, Pandemien, Klimawandel und das Schwinden der Biodiversität bedrohen auch die Versorgung der Schweiz. Als international vernetztes Land ist die Schweiz sowohl für die Versorgungssicherheit als auch als Wirtschaftsstandort auf weltweit funktionierende Ökosysteme und stabile Lieferketten angewiesen. Gleichzeitig ist das heutige Ernährungssystem treibende Kraft solcher Krisen. Es überschreitet die Belastbarkeitsgrenzen der Erde, verursacht unter anderem weltweit rund 30 Prozent der Treibhausgasemissionen und ist ein entscheidender Faktor für das Schwinden der Artenvielfalt. Auch die erhöhten Pandemierisiken und wachsende soziale Unruhen haben einen grossen Einfluss darauf, wie wir derzeit Lebensmittel produzieren, verarbeiten, verteilen und konsumieren. Um die Ernährungssicherheit zu gewährleisten, ist es deshalb aus wissenschaftlicher Sicht unumgänglich, das Ernährungssystem entlang der gesamten Wertschöpfungskette – nicht nur der Landwirtschaft im engeren Sinne – umfassend auf eine nachhaltige Entwicklung auszurichten. Den Rahmen dazu bilden die 17 Nachhaltigkeitsziele der Vereinten Nationen (Sustainable Development Goals, SDGs), welche die Schweiz gemeinsam mit sämtlichen anderen UN-Mitgliedern im Rahmen der Agenda 2030 unterzeichnet hat. Nebst ökologischen müssen dabei auch wirtschaftliche und soziale Aspekte im Auge behalten werden, beispielsweise die oft geringen Einkommen in der Land- und Ernährungswirtschaft. Dies ist besonders wichtig, um einen sozial gerechten Wandel des Ernährungssystems sicherzustellen. Die Leistung und die Bedürfnisse der verschiedenen Akteure entlang der Wertschöpfungskette des Ernährungssystems sollten angemessen wertgeschätzt und allfällige Kosten sollten gerecht verteilt und kompensiert werden. Dabei sollten die Chancen des Wandels, welche die Kosten deutlich überwiegen, im Zentrum der Debatte stehen. Die Schweiz als Pionierin des Wandels: Transformation gemeinsam vorantreiben Trotz ihrer überschaubaren Grösse kann die Schweiz substanziell zum globalen Wandel beitragen. Erstens hat die Schweiz pro Kopf einen überdurchschnittlich grossen Umweltfussabdruck mit starken Auswirkungen im Ausland. Zweitens sind Schweizer Politik, Wirtschaft, Finanzplatz und Wissenschaft global stark vernetzt und können entscheidende Impulse für ein nachhaltigeres Ernährungssystem setzen. Drittens hat die Schweiz die Chance, als Pionierin des Wandels nicht nur selber stark zu profitieren, sondern auch als Laboratorium und Vorbild für ähnliche Prozesse in anderen Ländern der Welt zu wirken. Anstrengungen in Richtung eines nachhaltigen Ernährungssystems wurden und werden auf verschiedenen Stufen der Wertschöpfungskette bereits unternommen. So wurden beispielsweise in der Schweizer Landwirtschaft seit den Neunzigern die Biodiversitätsflächen erhöht und die Treibhausgasemissionen verringert. Eine Reihe grosser Schweizer Firmen hat sich verpflichtende Ziele zur Reduktion der CO2-Emissionen gesetzt. Auch im Detailhandel haben verschiedene Unternehmen Schritte in Richtung Nachhaltigkeit unternommen. Zudem hat bei den Konsumentinnen und Konsumenten das Bewusstsein für Nachhaltigkeit zugenommen. Doch was bisher getan wird, reicht nicht aus und geschieht zu langsam. Beispielsweise verharrt in der Schweiz der Nitratanteil im Grundwasser seit 2002 auf einem international besonders hohen Niveau. Zudem verursacht unsere Ernährung pro Jahr die Rodung von grossen Waldflächen, unter anderem in besonders artenreichen Gebieten. Mit einem Anteil von fast 70 Prozent fallen zudem die meisten Treibhausgasemissionen unserer Ernährung im Ausland an. Zeitliche Dringlichkeit besteht insbesondere angesichts gefährlicher Kipppunkte in Ökosystemen, ab denen sich beispielsweise der Klimawandel und der Verlust der Arten drastisch selbst beschleunigt. Ohne rasches Handeln kann die globale Ernährungssicherheit – auch in der Schweiz – dauerhaft nicht gewährleistet werden und die Nachhaltigkeitsziele werden deutlich verfehlt. Um diese Herausforderungen fachlich fundiert anzugehen, hat SDSN Switzerland, eine Initiative der Vereinten Nationen, das interdisziplinäre wissenschaftliche Gremium «Ernährungszukunft Schweiz» einberufen. Das Gremium aus 43 Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftlern hat den vorliegenden Leitfaden zu den grössten Hebeln und politischen Pfaden für ein nachhaltiges Ernährungssystem erarbeitet. Darin legt das Gremium dar, dass für eine nachhaltige Transformation deutlich ambitioniertere Zielsetzungen sowie konkrete Massnahmen entlang der Wertschöpfungskette notwendig sind. Die Transformation des Ernährungssystems ist eine gesamtgesellschaftliche Aufgabe. Nebst Akteuren wie der Industrie und der Landwirtschaft sowie den Konsumentinnen und Konsumenten muss in besonderem Masse der Staat eine Schlüsselrolle in der strategischen Neuausrichtung der Schweizer Ernährungssystempolitik wahrnehmen. Ziel muss aus wissenschaftlicher Sicht eine Nahrungsmittelversorgung nach agrarökologischen Prinzipien sein, welche über das ganze Ernährungssystem wirtschaftliche mit ökologischen und sozialen Interessen verbindet. Je rascher diese Neuausrichtung gelingt, desto besser stehen die Chancen, vom Wandel zu profitieren, Krisen zu verhindern und Kosten zu minimieren. Leitbild und messbare Ziele für ein nachhaltiges Ernährungssystem festlegen Zunächst haben die Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler in Kapitel 2 dieses Berichts ein Leitbild für ein nachhaltiges Ernährungssystem entwickelt und dieses mit elf prioritären Zielindikatoren zur Erreichung der Nachhaltigkeitsziele unterlegt. Dazu gehören die Anpassung der Schweizer Ernährung im Einklang mit der Planetary Health Diet, die Reduktion der Stickstoff- und Phosphorverluste sowie der ökotoxischen Auswirkungen von Pestiziden, die nachhaltige Nutzung der landwirtschaftlich bewirtschafteten Böden in der Schweiz sowie die Reduktion der Abholzung, der Biodiversitätsverluste, der Treibhausgasemissionen, der Lebensmittelabfälle und des ernährungsbedingten Wasserfussabdrucks. Diese ökologischen Zielindikatoren werden durch messbare soziale Ziele wie die Reduktion von psychosozialen und körperlichen Gesundheitsrisiken in der Landwirtschaft sowie die Gewährleistung existenzsichernder Einkommen und die Einhaltung der ILO-Standards zur Kinderarbeit entlang der Lieferkette ergänzt. Der Vergleich dieser elf Indikatoren zum Status quo zeigt, dass es deutlicher Anstrengungen bedarf, um das Schweizer Ernährungssystem bis 2030 im Einklang mit den SDGs zu transformieren. Strategische Ernährungssystempolitik kann positive Kipppunkte auslösen Aufbauend auf dieser Erkenntnis skizziert das wissenschaftliche Gremium in Kapitel 3 einen konkreten politischen Handlungspfad, wie der Schweizer Staat diesen Wandel gemeinsam mit den anderen Akteuren im System beschleunigen kann. Entscheidend für eine effektive, kosteneffiziente und umsetzbare Ernährungssystempolitik ist dabei nicht nur die Auswahl der Massnahmen, sondern auch ihre zeitliche Abfolge und ihr strategisches Ineinandergreifen. Gezielt können positive Kipppunkte angesteuert werden, durch die positive Beschleunigungsprozesse in Gang gesetzt werden. Aus diesem Grund schlägt das wissenschaftliche Gremium nicht nur einzelne Massnahmen vor, sondern priorisiert diese auch nach Wirkung, Dringlichkeit und Machbarkeit, bündelt sie in vier Massnahmenpakete und setzt sie in eine zeitliche Abfolge bis 2030. Das Grundprinzip ist hierbei zunächst das gezielte Fördern und dann das schrittweise verstärkte Fordern. Ein besonderer Fokus des vorgeschlagenen strategischen politischen Handlungspfads liegt auf den Chancen des Wandels. Massnahmenpaket I: Einführung eines Transformationsfonds In einer ersten Phase empfiehlt das wissenschaftliche Gremium bis 2025 den Aufbau eines umfassenden Transformationsfonds. Durch diesen Fonds sollten zeitnah informations- und bildungsorientierte Massnahmen sowie positive Anreizinstrumente finanziert werden. Konkret könnten dies beispielsweise Aus- und Weiterbildungsprogramme für relevante Berufe der gesamten Wertschöpfungskette, aber auch Förderprogramme für Junglandwirtinnen und -landwirte zur Betriebsumstellung sein. Gezielte Förderung von technologischen Innovationen, aber auch Umstellungsprämien für landwirtschaftliche Betriebe sowie die Förderung nachhaltiger Angebote in Kantinen und Restaurants sind zentrale Bestandteile des Fonds. Ein strategisch ausgerichteter Transformationsfonds in Phase eins trägt dazu bei, neue Wertschöpfungsmöglichkeiten zu generieren, gesellschaftliche Normen zu wandeln und die Akzeptanz weitergehender Massnahmen in späteren Phasen zu erhöhen. Der Fonds könnte zu Beginn aus zusätzlichen Haushaltsmitteln des Bundes kombiniert mit privaten Mitteln gespiesen werden und in den späteren Phasen durch Lenkungsabgaben und die Umwidmung bestehender Mittel erweitert werden. Die genaue Ausgestaltung des Fonds kann durch international erfolgreiche Beispiele, z. B. aus Dänemark, inspiriert werden. Massnahmenpaket II: Regulatorische Massnahmen und Lenkungsabgaben In einer zweiten Phase müssten ab 2025 zur Erreichung der Nachhaltigkeitsziele zunehmend regulatorische Massnahmen und Lenkungsabgaben zum Tragen kommen. Sinnvoll aus wissenschaftlicher Sicht wären etwa kostenwahrheitsfördernde Lenkungsabgaben, Anpassungen der Zölle sowie nationale Richtlinien nach Nachhaltigkeitskriterien für die öffentliche Beschaffung und Kantinen öffentlicher Betriebe. Auch Branchenvereinbarungen zur Einführung von wissensbasierten Reduktionszielen sowie verstärkte Sorgfaltspflichten von Konzernen gemäss internationalen Richtlinien sollten in dieser Phase verbindlich umgesetzt werden. Massnahmenpaket III: Agrarpolitische Massnahmen und Unterstützung für den ländlichen Raum Phase drei (ab ca. 2026) konzentriert sich auf agrarpolitische Massnahmen und Unterstützung für den ländlichen Raum. Denkbar sind zum Beispiel eine Anpassung bei den Direktzahlungen, Marktstützungsmassnahmen und Investitionsbeihilfen sowie eine negative Einkommenssteuer in der Landwirtschaft. Auch die Handelsmassnahmen sollten spätestens in dieser Phase systematisch auf nachhaltige Ernährungssysteme ausgerichtet sein. Massnahmenpaket IV: Tiefergreifende regulatorische Massnahmen Für die vierte Phase (ab ca. 2030) können Massnahmen eingeführt werden, die bisher noch weniger Akzeptanz geniessen. Dank fördernder und kompensatorischer Massnahmen im Rahmen des Transformationsfonds sowie neuer Wertschöpfungsmöglichkeiten werden bis 2030 schrittweise auch tiefergreifende regulatorische Massnahmen und höhere Lenkungsabgaben realistischer. Gesamtgesellschaftlichen Verhandlungsprozess für eine Ernährungssystempolitik beschleunigen Eine derartig umfassende Neuausrichtung der Schweizer Ernährungssystempolitik im Sinne der Agenda 2030 erfordert einen kompromissorientierten Aushandlungsprozess für das gesamte Ernährungssystem. Um diesen Prozess möglichst erfolgreich zu gestalten und Polarisierung zu minimieren, müssen Bund, Kantone und Gemeinden eine Führungsrolle übernehmen. Eine wirkungsvolle Ernährungssystempolitik setzt deshalb eine integrierte Ernährungssystem-Gouvernanz voraus. Wie diese aussehen könnte, wird in Kapitel 4 dieses Leitfadens aufgezeigt. Die zentrale Empfehlung des wissenschaftlichen Gremiums zur Gouvernanz ist die Einrichtung einer Zukunftskommission Ernährungssystem. Diese bezweckt einen beschleunigten, vertraulichen und multilateralen Verhandlungsprozess zwischen zentralen Akteuren entlang der Wertschöpfungskette. Eine ausbalancierte Vertretung zentraler Interessenvertretungen, eine neutrale Moderation sowie eine wissenschaftliche Begleitung sind zu gewährleisten. Die nötigen raschen Veränderungen bedingen zudem regelmässige Miteinbezugsverfahren für Bürgerinnen und Bürger – nicht als Ersatzparlamente, sondern als Beratungsgremien. Das wissenschaftliche Gremium macht auch den Vorschlag, mittelfristig die gesetzliche Grundlage im Sinne eines umfassenden Ernährungssystemgesetzes zu überdenken und eine verbesserte Integration der beteiligten Ämter für diese Querschnittsaufgabe zu ermöglichen. Zusammenfassend hält das von SDSN Switzerland einberufene wissenschaftliche Gremium «Ernährungszukunft Schweiz» fest, dass dringend neue Wege hin zu einem nachhaltigen Ernährungssystem eingeschlagen werden müssen, um die Nachhaltigkeitsziele und die Ernährungssicherheit zu gewährleisten. Der notwendige Wandlungsprozess bietet jedoch grosse Chancen für die Schweiz und sollte deshalb rasch strategisch und gemeinschaftlich vorangetrieben werden., Ohne rasches Handeln kann die globale Ernährungssicherheit – auch in der Schweiz – dauerhaft nicht gewährleistet werden und die Nachhaltigkeitsziele werden deutlich verfehlt. Um diese Herausforderungen fachlich fundiert anzugehen, hat SDSN Schweiz, der Schweizer Ableger einer Initiative der Vereinten Nationen, das interdisziplinäre wissenschaftliche Gremium Ernährungszukunft Schweiz einberufen. Das Gremium aus 42 Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftlern hat den vorliegenden Leitfaden zu den grössten Hebeln und politischen Pfaden für ein nachhaltiges Ernährungssystem erarbeitet. Mehr Informationen gibt es unter www.sdsn.ch
- Published
- 2023
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21. Family farming and gendered division of labour on the move: a typology of farming-family configurations
- Author
-
Contzen, Sandra and Forney, Jérémie
- Published
- 2017
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22. The project, the everyday, and reflexivity in sociotechnical agri-food assemblages: proposing a conceptual model of digitalisation.
- Author
-
Forney, Jérémie and Dwiartama, Angga
- Subjects
DIGITAL technology ,CONCEPTUAL models ,REFLEXIVITY ,MANUFACTURING processes ,AGRICULTURE - Abstract
Digital technologies have opened up new perspectives in thinking about the future of food and farming. Not only do these new technologies promise to revolutionise our way of meeting global food demand, they do so by boldly claiming that they can reduce their environmental impacts. However, they also have the potential to transform the organisation of agri-food systems more fundamentally. Drawing on assemblage theory, we propose a conceptual model of digitalisation organised around three facets: digitalisation as a project; "everyday digitalisation"; and reflexive digitalisation. These facets reflect different relations between concrete practices and representations, imaginaries, and narratives, while representing different modes of agency: the collective, the distributed, and the individual, which, we argue, highlight contrasting ways for human and non-human actors to engage with digitalisation. With this model anchored in assemblage theory, we offer a tool for critically and comprehensively engaging with the complexity and multiplicity of digitalisation as a sociotechnical process. We then apply our theoretical framework to two ethnographic studies, one explores the growth of digital technologies in Switzerland as a way to govern and monitor national agriculture, the other focuses on Indonesia, where small digital startups have begun to dot the landscape. By identifying the material and semiotic processes occurring in each case, we notice similar issues being raised in terms of how digitalisation is co-constructed in society. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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23. Everyday digitalization in food and agriculture: Introduction to the symposium.
- Author
-
Forney, Jérémie, Dwiartama, Angga, and Bentia, Dana
- Subjects
DIGITAL technology ,TECHNOLOGICAL innovations ,TECHNOLOGY transfer ,SOCIAL change ,AGRICULTURE ,CONFERENCES & conventions - Abstract
Research addressing the challenges emerging from the development and diffusion of digital technologies has grown rapidly in recent years. However, much of this literature tends to overlook the immersion of these technologies into our everyday lives. This everyday digitalization cannot be reduced to specific technological innovations and is obviously a crucial aspect of the social changes introduced by digital technologies. This themed issue sets out to explore the everyday dimension of digitalization, in the specific context of agri-food systems. We propose a collection of papers that contribute to opening new approaches to digitalization in food and agriculture, by concentrating the attention on the mundane and ordinary aspects of digitalization and exploring their potential contributions to profound transformations in agri-food systems. The various forms of everyday digitalization that are presented in this symposium offer two particular ways of critically engaging with the digitalization of agriculture and food. Firstly, our everyday digitalization looks beyond examining the impacts of digitalization and positioning digital technologies in opposition to farmers, consumers, government, or other actors. Secondly, we shed light on the politics of uncertainty, which enables us to make anticipatory actions and see things beyond success and failure. What we observe is how these imaginaries participate in the co-production of digital realities through their encounter with the complexity of everyday life. Therefore, it remains essential to engage critically with both the imaginary and the everyday dimensions of digitalization in their multiplicity. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2023
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24. Blind spots in agri-environmental governance: some reflections and suggestions from Switzerland
- Author
-
Forney, Jérémie
- Published
- 2016
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25. Enacting Swiss cheese
- Author
-
Forney, Jérémie, primary
- Published
- 2016
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26. Coexistence et confrontation des modèles agricoles et alimentaires
- Author
-
Van der Ploeg, Jan Douwe, Albaladejo, Christophe, Allaire, Gilles, Antier, Clémentine, Bancé, Saydou, Baritaux, Virginie, Bonnet, Pascal, Caron, Patrick, Cerdan, Claire, Cesaro, Jean-Daniel, Cheyns, Emmanuelle, Cittadini, Roberto, Coiffard, Agnès, Daoud, Nora, Duteurtre, Guillaume, Faure, Guy, Filippini, Rosalia, Forney, Jérémie, Gasselin, Pierre, Hostiou, Nathalie, Houdart, Marie, Iceri, Vanessa, Lamine, Claire, Lardon, Sylvie, Le Velly, Ronan, Loudiyi, Salma, Lucas, Véronique, Napoléone, Martine, Nguyen, Mai Huong, Pannier, Emmanuel, Pham, Duy Khanh, Sautier, Denis, Sekine, Kae, Toillier, Aurélie, V. Baret, Philippe, van der Ploeg, Jan Douwe, Wallet, Frédéric, Gasselin, Pierre, Lardon, Sylvie, Cerdan, Claire, Loudiyi, Salma, and Sautier, Denis
- Subjects
agronomie ,aménagement du territoire ,Environmental Studies ,politique publique ,marché ,développement économique ,développement rural ,agriculture - Abstract
De nouveaux modèles agricoles et alimentaires se déploient dans les territoires en réponse aux critiques des formes anciennes et pour faire face à de nouveaux enjeux. Ils incarnent des archétypes de la diversité observée, des projets d’acteurs ou bien de nouvelles normes. Les auteurs analysent ici des situations de coexistence et de confrontation de modèles agricoles et alimentaires selon quatre dimensions majeures du développement territorial : la tension entre spécialisation et diversification, l’innovation, l’adaptation et la transition alimentaire. Une série de travaux conceptuels et d’études de cas en France et de par le monde permet de comprendre les interactions entre ces modèles (confrontation, complémentarité, coévolution, hybridation, etc.), au-delà de la caractérisation de leur diversité et de l’évaluation de leurs performances relatives. La coexistence et la confrontation de ces modèles renforcent leur capacité de changement radical. L’ouvrage souligne les questions originales du cadre d’analyse, ses défis méthodologiques et les conséquences attendues pour l’accompagnement du développement agricole et alimentaire dans les territoires ruraux et urbains. Il est destiné aux chercheurs, enseignants, étudiants et professionnels intéressés par le développement territorial.
- Published
- 2021
27. Chapitre 15 - La coexistence comme agencement : multiplicité des modèles laitiers en Suisse
- Author
-
Forney, Jérémie
- Subjects
agronomie ,aménagement du territoire ,Environmental Studies ,politique publique ,marché ,développement économique ,développement rural ,agriculture - Abstract
Lors de rencontres avec des agriculteurs, je me suis souvent entendu répéter que chaque ferme, chaque situation, est unique et ne peut se comprendre que dans son irréductible particularité : tel sol, telle disposition des parcelles, tels héritages, tels débouchés, telles compétences, telle passion ou envie, etc. L’ethnographe se doit de prendre au sérieux une telle proposition. Pourtant, l’esprit humain ne résiste pas longtemps à ...
- Published
- 2021
28. Interdépendances et collaborations dans les systèmes agro-alimentaires : penser l’autonomie en agriculture au-delà de l’agricole
- Author
-
Forney, Jérémie
- Abstract
Prenant le contre-pied d’une vision individualiste de l’autonomie, de nombreuses pratiques de collaboration se déploient dans les mondes agricoles avec pour but notamment de faire gagner en autonomie les agriculteurs qui les portent. Ces actions rappellent que le contraire de l’indépendance est la dépendance, et non l’interdépendance (Emery 2015) et que l’autonomisation passe souvent par l’engagement collectif. Que se soient dans leurs manifestations classiques, sous formes de coopératives agricoles (par ex. Gray and Stevenson 2008) ou dans leurs développements plus marginaux, dans les interstices (par ex. van der Ploeg 2008), la recherche a largement documenté ces pratiques. La plupart de ces travaux ont concentré leur regard et leurs analyses sur une approche somme toute corporatiste de l’autonomisation : il s’agissait d’analyser et de penser comment des collectifs d’agriculteurs – certes à différentes échelles, mais toujours en tant que groupe professionnel – s’engageaient pour renforcer leur p4osition au sein d’un système économique et politique défavorable. D’une certaine manière, tout se passe comme si l’autonomie des agriculteurs était une question d’agriculteurs et d’agriculteurs uniquement. Depuis quelques temps, l’émergence et l’explosion de la recherche sur les systèmes alimentaires alternatifs a ouvert de nouvelles perspectives qui décloisonnent la question de l’autonomisation pour la réinsérer dans des processus collectifs plus large et diversifiés (par ex.Le Velly 2017). Dans cette présentation, je souhaite revenir sur cet élargissement de la dimension collective de l’autonomisation en agriculture, en recourant à deux exemples concrets tirés du contexte suisse. Premièrement, l’agriculture contractuelle de proximité, illustrées par le cas de « Notre Panier Bio », permettra de creuser les questions d’autonomisation au sein des systèmes alternatifs, en mettant en lumière les compromis nécessaires et l’acceptation des contraintes comme clé d’une autonomisation plus large. Deuxièmement, l’exemple d’une collaboration régionale autour d’une marque de fromage (Schabziger) dans le Canton de Glaris, entre agriculteurs et industriels, ouvrira la discussion sur les phénomènes de collaboration et d’interdépendance au sein de filières industrialisées, dans la perspective de l’autonomisation des agriculteurs. Ce parcours demandera, chemin faisant, de revenir sur une définition et une conceptualisation de l’autonomie en agriculture qui permettent de saisir la multiplicité des pratiques et des processus qui s’y rapporte.
- Published
- 2020
29. En quête d’éthique
- Author
-
Perrin, Julie, primary, Bühler, Nolwenn, additional, Berthod, Marc-Antoine, additional, Forney, Jérémie, additional, Kradolfer Morales, Sabine, additional, and Ossipow-Wuest, Laurence, additional
- Published
- 2020
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30. La contrainte et l’alimentation comme vecteurs d’autonomisation dans des réseaux agroalimentaires alternatifs
- Author
-
Vuilleumier, Julien, primary, Forney, Jérémie, additional, and Fresia, Marion, additional
- Published
- 2020
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31. Bureaucratisation: analyse de cas des agriculteurs fribourgeois
- Author
-
Buxtorf, Romane, Forney, Jérémie, Cabalé, Pierre, Buxtorf, Romane, Forney, Jérémie, and Cabalé, Pierre
- Abstract
La bureaucratie semble avoir infiltré tous les aspects de notre vie en société : des formulaires à remplir pour l’obtention d’une aide aux normes de sécurité et d’hygiène de plus en plus nombreuses et restrictives, en passant par l’écologisation de nos pratiques au travers de règles et d’incitations comportementales. La société néolibérale dans une logique toujours plus managériale ne cesse de se réglementer et de se normaliser. Ce travail s’intéresse plus particulièrement aux récits que les agriculteurs-trices fribourgeois-es font de leur quotidien et cherche à analyser dans quelle mesure cette bureaucratisation entre en conflit avec le système de valeurs (ethos) paysan et le modifie. Cette analyse s’appuie sur douze entretiens biographiques que j’ai réalisés lors d’un stage dans le cadre d’une étude sur le bien-être des agriculteurs-trices, fruit de l’initiative conjointe des Services de la Santé Publique (SSP) et de l’Agriculture du Canton de Fribourg (SAgri). Grâce aux théories de la bureaucratie développées entre autre par Graeber (2015) et Hibou (2012) et au concept d’ethos paysan comme défini par Droz & Forney (2007), ce travail s’applique à démontrer comment certains aspects de la bureaucratisation du domaine agricole peuvent soit rentrer en conflit avec des valeurs centrales de l’identité paysanne soit en renforcer d’autres.
- Published
- 2019
32. Introducing ‘Seeds of Change’ into the Food System? Localisation Strategies in the Swiss Dairy Industry
- Author
-
Forney Jérémie and Haeberli Isabel
- Abstract
The Swiss dairy farming sector faces challenging times after the removal of milk quotas. In this context several cooperative and federative structures have developed new strategies to improve the situation of dairy farmers. Local products play an important role in these strategies. Based on ethnographic work this article looks at the social construction and negotiation of ‘the local’ in three case studies. Firstly we show what diverging geographical and moral definitions of the local emerge from the development of these localised food networks. Then we look at how the various moralities of the local in turn contribute to the transformation of the actors' position in the broader food system. Finally we argue that apparently narrow economic strategies might open new paths for more transformative developments based on alternative values such as regional development solidarity and identity.
- Published
- 2016
33. The conversion of family farms in Southland': A case study for 'rural futures: building adaptive management capability to deliver sustainable pastoral farm systems'
- Author
-
Forney, Jérémie
- Abstract
Project description This research on farm conversions in Southland is funded by the Swiss National Science Foundation as an independent project. It has joined the RURAL FUTURES project (a MSI funded programme) to serve as a case study of the social aspects involved in farmers’ decision-making. The aim of the research is to identify non-economic motivators to farm conversion. Focusing on family farms, it contributes to a better understanding of farmers’ decision-making and adaptive strategies. The case of family farm conversions in Southland provides a very interesting and valuable example of how major decisions are made within the family business. The research is based on a sample of 31 in-depth interviews: 23 converted farmers, 4 sheep farmers and 4 professionals involved in farming. All the interviews were fully transcribed and analyzed using NVivo, software designed specifically for qualitative data. The results of the analysis are described below. Understanding conversion from the farmer’s point of view Farm conversion from sheep to dairy involves a range of major changes. This section summarizes how the interviewees describe — and sometimes mitigate — those changes at different levels of the farm business. From sheep to cows The transition from farming sheep to milking cows implies the acquisition of new stockman skills and understandings. From new animal health knowledge, to comprehending the technical operation of the milking shed, the learning is a broad process. However, many interviewees emphasize the similarities between sheep and dairy farming, for example that both are based on grass production and pasture management. Comparing the two farm systems, farmers often define dairy farming as more technical and science-based than sheep farming. For this specific reason, several interviews argue that a dairy farm is “easier” to run. The dairy system is based on precise schedules and a diverse range of specific measurements (grass growth, daily milk production, etc.), and thus provides regular feedback and opportunities to adjust the farm management. On the other hand, the running of a sheep farm is said to rely more on intuitive knowledge, with little feedback on progress or success until sending the lambs to the meat works or bales of wool to processors. Changes in scale: capital and work Farm conversion involves high capital investment that has to be financed, with a significant proportion of converters using borrowed money. This leads to high debt levels — compared to the average sheep farm — in turn results in increased pressure on the productivity and profitability of the farm. In the process of converting the farm, farmers often describe spending millions of dollars building the dairy shed and new lanes, purchasing cows and adapting the paddocks: even though these farmers know they are responsible for the investments, such expenditure is frequently a real trial. Furthermore, on both spending and earning sides, the economic scale of the business increases dramatically. Managerial tasks and skills in turn grow in importance. Consequently, farmers tend to step back from the daily work on the farm to focus on management. Dairy farms are labour intensive and generally employ staff — aspect is unanimously mentioned as a central difference between dairying and sheep farming. With the conversion, farmers become employers and thus must learn about staff and team management. Finding good staff and making them happy enough to stay are central in the stability of the farm business. The farmers describe some of the challenges connected with this change: they have to learn to delegate tasks and responsibilities; they become responsible for the livelihood of several other families; and the balance between being people-friendly and ensuring the effectiveness of the staff is not always easy to find. Motivators to convert: a means to an end Economic factors are essential in farm business strategies. However, human beings also refer to other dimensions of reality in order to make decisions. This research process has identified two major non-economic dimensions that play an important role in the decision to convert the family farm. Farm succession With one accord, the interviewees put long term survival and farm succession at the top of their list of motivations to convert the farm. They emphasise the willingness to provide good opportunities to the next generation, and stress that they saw no way to do this within the sheep industry. Here, dramatic increases in land price have played a major role. Farm prices are now based on the potential inherent in dairy, thus making it very difficult to take over a sheep farm. More generally, the participants made many references to the importance of keeping the farm in the family. On the other hand, the various types of job positions that exist in the dairy system, from worker to farm manager or sharemilker, progressively open new possibilities to involve a younger generation in the farm business. Sons and daughters, for instance, are directly employed in several of the farms visited. Again, the scale of the dairy farm allows the involvement of more than one successor, while increased capital growth makes it easier to buy out siblings who are not interested in the farm. ”Good farming” Several recurrent patterns became obvious in the interviews: together they address a cultural and social definition of farming. According to the interviewees, core parts of this definition had been questioned in their former situation as sheep farmers. Farmers emphasize their incapacity to demonstrate their skills through good performances and to be rewarded for it within the sheep industry. Being good sheep farmers didn’t change the frustration: they felt limited and cornered, being deprived of the ability to develop their business in the way they would have liked. In this sense, they say the conversion has provided the new and stimulating challenge they were longing for. Moreover, in their eyes, dairy farming provides better and clearer rewards for farmers’ efforts and performances. So the conversion is described as a combination of challenges and rewards. Furthermore, the global success met by the dairy industry produces a very attractive image. In strong contrast to the conflicts between meat companies, many farmers highlight the unity displayed within the dairy industry, stressing aspects such as trust in the industry and in the long term prospects of dairy production. Dairy farming has become, in the eyes of most of the participants, the way of success, both at the economic and symbolic levels. Conclusions Exploring the perception of sheep to dairy conversion by the converted farmers themselves and analysing their motivations to convert results in a better understanding of what is at stake for New Zealand farmers in the current context. In making the choice to convert, the interviewees showed a powerful ability to instigate change in farm organisation and production systems. At the same time, their motivations appear, in a sense, conservative. Indeed, they are all directed to protect fundamentals, which can be summarized as “farm succession” and “good farming”. The process of conversion significantly modifies the family farm, both in its physical shape and its general operation. However, there is no evidence of a decreasing family dimension in the converted farms. On the contrary, family labour sometimes increases, with a higher level of involvement by the wife and/or children. Indeed, in the interviews, non-family-based and corporate farming are often presented as counter-examples, in order to criticize uncaring behaviours towards environment, communities or staff. Dairy farming development is, however, led by economic principles such as increasing scale, high levels of competitiveness, high debt levels, highly intensive practices and high productivity expectations. The interviews reflect this general description. These principles are potentially in conflict with others, such as family ownership, community- and environmentally-friendly practices, and fair staff management. These tensions constitute a challenge for individual farmers who have to find a balance between the economic incentives and the social and environmental pressures for sustainable practices.
- Published
- 2018
34. Cooperative values and hybridity of farmers’ organisations in the Swiss dairy sector
- Author
-
Forney, Jérémie and Häberli, Isabel
- Abstract
Moving forwards from an extensive literature on farmers' cooperatives, this Special Issue aims to explore the interaction and interdependence of multiple material and immaterial benefits associated with cooperation. The eight papers gathered here address a range of contexts to explore the inseparability of a set of ‘more-than-economic’ benefits of cooperation and consider the wider implications of viewing cooperation in such light. Responding to their insights, this editorial reflects upon the ontological ambiguity of concepts of economy and the political potentiality of cooperative activities. In addition, we highlight three key themes raised by the papers, which emphasize the complexity of processes and values included in cooperation: Relatedness and Embeddedness; Institutions and Formalisation; Histories and Futures. Reflecting on the transformative capacities of cooperation described in this collection, we argue that valuing cooperation as a process rather than a means to fixed-ends can carry its own emancipatory potential, given the ways in which this can work to counter the compartmentalising tendencies of capitalism. However, we conclude by cautioning that the addressing of more pervasive structural impediments needs to be integrated into cooperative endeavours if such potential is to be fully realised.
- Published
- 2018
35. Introduction: Agri-Environmental Governance as Assemblage
- Author
-
Forney, Jérémie, Rosin, Chris, and Campbell, Hugh
- Published
- 2018
36. Beyond Soyisation – Donau Soja as Assemblage
- Author
-
Bentia, Dana and Forney, Jérémie
- Abstract
Soybeans embody the contradictions of progress in the Western imagination. They proliferated as a utopian promise (cheap vegetal protein for all) only to develop over a short two decades into a symbol of failure (GMOs). Most recently, as a response to the multiple crises of boundless capitalist accumulation and environmental degradation, concerted efforts were variously mobilized in Europe to re-think and re-make the ways in which soy is used along the food value chain. The Donau Soja project emerged as a hybrid, multi-level, transnational programme to assist and intervene in the transformation towards green and just soy supplies in Europe. This chapter gives an overview over this young project and takes the challenge of rendering the complexity of tasks it is confronted with, given the multiple contestations around global soy. It particularly emphasizes the processes involved in reassembling the materialities of soy as these emerge from dynamics of de- and reterritorialization that work both for the re-localization of this agricultural crop as much as they do for decentring its significance in the global value chain.
- Published
- 2018
37. Family farming and gendered division of labour on the move: a typology of farming-family configurations
- Author
-
Forney, Jérémie
- Abstract
Family farming, understood as a household which combines family, farm and commercial activity, still represents the backbone of the world’s agriculture. On family farms, labour division has generally been based on complementarity between persons of different gender and generations, resulting in specific male and female spheres and tasks. In this ‘traditional’ labour division, gender inequality is inherent as women are the unpaid and invisible labour force. Although this ‘traditional’ labour division still prevails through time and space, new arrangements have emerged. This paper asks whether we are witnessing changes in the unequal structure of family farming and analyses the diversity of farming family configurations, using the Swiss context as a case study. The typology of farming-family configurations developed, based on qualitative data, indicates that inequalities are related to status on the farm and position in the configuration rather than to gender identity per se. This insight enables a discussion of equality and fairness in a new light. This paper shows that farming-family configurations are often pragmatic but objectively unequal. However, these arrangements might still be perceived as fair when mutual recognition exists, resulting in satisfaction among the family members. The paper concludes that although family farming presents challenges to gender equality, some types of farming-family configurations offer new pathways towards enhanced gender equality.
- Published
- 2018
38. The more-than-economic dimensions of cooperation in food production
- Author
-
Emery, Steven B., Forney, Jérémie, Wynne-Jones, Sophie, Emery, Steven B., Forney, Jérémie, and Wynne-Jones, Sophie
- Abstract
Moving forwards from an extensive literature on farmers' cooperatives, this Special Issue aims to explore the interaction and interdependence of multiple material and immaterial benefits associated with cooperation. The eight papers gathered here address a range of contexts to explore the inseparability of a set of ‘more-than-economic’ benefits of cooperation and consider the wider implications of viewing cooperation in such light. Responding to their insights, this editorial reflects upon the ontological ambiguity of concepts of economy and the political potentiality of cooperative activities. In addition, we highlight three key themes raised by the papers, which emphasize the complexity of processes and values included in cooperation: Relatedness and Embeddedness; Institutions and Formalisation; Histories and Futures. Reflecting on the transformative capacities of cooperation described in this collection, we argue that valuing cooperation as a process rather than a means to fixed-ends can carry its own emancipatory potential, given the ways in which this can work to counter the compartmentalising tendencies of capitalism. However, we conclude by cautioning that the addressing of more pervasive structural impediments needs to be integrated into cooperative endeavours if such potential is to be fully realised.
- Published
- 2018
39. Blind spots in agri-environmental governance: some reflections and suggestions from Switzerland
- Author
-
Forney, Jérémie and Forney, Jérémie
- Abstract
Malgré une écologisation des politiques et des marchés, la production de notre alimentation continue de contribuer significativement à la détérioration de l’environnement. Cet article veut explorer les causes socio-culturelles de cet échec (partiel) de la gouvernance agro-environnementale (AEG). Un premier constat émerge de la littérature : la recherche sur l’AEG est généralement divisée en deux champs distincts, l’analyse des politiques publiques d’une part et l’étude des initiatives de la société civile ou de l’économie privée de l’autre, sans véritable approche transversale. Deuxièmement, en confrontant les enseignements tirés d’un large pan de la littérature avec une pratique de recherche ethnographique sur le long terme dans le contexte de l’agriculture Suisse, cet article identifie trois dimensions de l’AEG qui, selon moi, ouvrent de nouvelles perspectives : une approche englobante centrée sur la fonction alimentaire, la constitution de nouveaux savoirs collectifs, la promotion de l’autonomie. En cela, cet article souhaite participer au développement d’approches analytiques et théoriques englobantes et transversales des pratiques de gouvernance au sein de système agro-alimentaires complexes et hybrides par nature., Attempts of making our food systems more sustainable have (partly) failed. Food production still contributes significantly to biodiversity losses, global warming and depletion of natural resources. Based on the postulation that this failure in the governance of environmental issues in agri-food systems relates notably to social and cultural aspects, this paper explores the literature in the social sciences looking for explanations. A first statement is that research around agri-environmental governance (AEG) issues remains globally split into two subgroups, one focusing on public policies and the other on the civil society or market aspects of environmental certification, with very little exchange or transversal analysis between the two. Drawing on the literature and on long-term fieldwork and research in Switzerland, I identify three dimensions of AEG that open new paths towards more sustainable food systems: an encompassing approach of the food system; the encouragement of collective knowledge creation and the promotion of autonomy. Joining other emerging scholarships, this paper calls for developments in the research on AEG that produce encompassing theoretical frameworks, which transcends pre-existing categories in order to allow new conceptualisation of governance practices in complex or hybrid systems. The integration of the food, knowledge and autonomy dimensions should help in creating innovative and transformative governance instruments.
- Published
- 2018
40. Changer le monde avec une plateforme internet ?: étude de cas d'une startup d'entreprenariat social
- Author
-
Waeber, Sarah, Forney, Jérémie, Waeber, Sarah, and Forney, Jérémie
- Abstract
Fortement influencé par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’entreprenariat social rassemble des projets dits innovants oeuvrant pour un bien-être écologique et/ou social quelle que soit leur forme (association, sàrl, etc..). Ce travail est le résultat d’une observation participante dans une startup suisse romande, dont le projet consiste à mettre sur pied une plateforme internet de tourisme durable. Impliqués dans un réseau d’entrepreneur-se-s sociaux-ales, les membres du projet présentent différentes stratégies pour assurer la concrétisation de leur projet vers une activité viable. Avec une approche s’inspirant de la sociologie phénoménologique, l’analyse se fait en deux points. Le premier questionne le rapport entre le projet observé et l’entreprenariat social, ainsi que sa structure de startup. Le second point s’intéresse au processus de concrétisation du projet observé, en quatre stratégies principales. Le but de ce travail est de tempérer une apparente tension, entre d’un côté des valeurs écologiques et sociales teintées d’idéalisme, et de l’autre des valeurs entrepreneuriales recherchant l’efficacité économique.
- Published
- 2018
41. AUF DER SUCHE NACH ETHIK: Gesetzliche Bestimmungen und empirische Fragestellungen für die Anthropologie.
- Author
-
Perrin, Julie, Bühler, Nolwenn, Berthod, Marc-Antoine, Forney, Jérémie, Kradolfer, Sabine, and Ossipow, Laurence
- Abstract
Copyright of Tsantsa is the property of University Library of Bern and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
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- 2020
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42. EN QUÊTE D'ÉTHIQUE: Dispositions légales et enjeux empiriques pour l'anthropologie.
- Author
-
Perrin, Julie, Bühler, Nolwenn, Berthod, Marc-Antoine, Forney, Jérémie, Kradolfer, Sabine, and Ossipow, Laurence
- Abstract
Copyright of Tsantsa is the property of University Library of Bern and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
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- 2020
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43. Searching for Ethics
- Author
-
Perrin, Julie, primary, Bühler, Nolwenn, additional, Berthod, Marc-Antoine, additional, Forney, Jérémie, additional, Kradolfer, Sabine, additional, and Ossipow, Laurence, additional
- Published
- 2018
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44. La main-d'oeuvre étrangère dans l'agriculture suisse : rôle et enjeux: Etude de cas auprès de producteurs de lait en Suisse romande
- Author
-
Charmillot, Emmanuel, Piguet, Etienne, Forney, Jérémie, Charmillot, Emmanuel, Piguet, Etienne, and Forney, Jérémie
- Abstract
À travers des témoignages d’agriculteurs de Suisse romande, ce travail de mémoire aborde le rôle et les enjeux des employés étrangers dans l’agriculture helvétique. Cette main-d’oeuvre représente près de 70% des personnes extrafamiliales actives dans les fermes suisses. En postulant que le marché du travail n’est pas statique mais qu’il est influencé par des caractéristiques sociales, économiques, politiques et culturelles qui évoluent dans le temps, trois axes de recherche ont été mobilisés : (1) les profils des travailleurs recherchés par les employeurs ; (2) les structures institutionnelles (formelles et informelles) qui incitent les agriculteurs à embaucher une main-d’oeuvre étrangère ; (3) les pratiques de recrutement des exploitants agricoles. Adoptant une perspective centrée sur les employeurs, ce travail explore des pistes encore peu étudiées pour comprendre les migrations de travail ; dans ce cas, celles des personnes peu qualifiées. Les résultats de l’étude démontrent que les agriculteurs recherchent une main-d’oeuvre flexible, disponible pour des horaires irréguliers et des conditions de travail difficiles. Les discours des interlocuteurs révèlent non seulement la construction de l’adéquation entre l’offre de travail étrangère et la demande locale, mais également la déconstruction des facteurs expliquant la pénurie de main-d’oeuvre indigène. Les évolutions sociétales, telles que la modification de la démographie de l’offre de travail et la dégradation de la figure paysanne, impactent aussi le monde agricole et ses travailleurs. Enfin, les pratiques de recrutement, presque exclusivement à travers les réseaux sociaux des employés et des employeurs, renforcent et reproduisent le rôle de la migration dans l’agriculture suisse. Nuançant la dépendance de l’agriculture à la main-d’oeuvre étrangère et discutant des logiques néolibérales imposées dans la quasi-totalité des marchés, y compris les petites exploitations familiales
- Published
- 2017
45. La consommation engagée face à l’épreuve: Analyse des trajectoires de désengagés d’une initiative d’Agriculture contractuelle de proximité (ACP) dans la ville de Zürich
- Author
-
Huber, Johanna Clara, Balsiger, Philip, Forney, Jérémie, Huber, Johanna Clara, Balsiger, Philip, and Forney, Jérémie
- Abstract
Les injonctions à agir de manière durable et éthique se sont multipliées et diffusées partout dans le monde au cours des quinze dernières années. En Suisse, ce phénomène se traduit dans l’émergence d’une multitude d’initiatives et d’actions dont le succès a attiré l’attention de la recherche académique. Or, on observe également au sein de ces initiatives un phénomène relativement peu étudié jusqu’à présent : le désengagement. Comment peut-on expliquer ce phénomène ? L’étude du désengagement se justifie car il y aurait a priori une incompatibilité entre d’une part un haut degré d’individualisation et de styles de vie flexible et d’autre part les contraintes que ces nouveaux systèmes de consommation engagée imposent. Le désengagement d’une structure de consommation dite « durable » dans un contexte sociétal vantant des valeurs « durables et éthiques », soulève ainsi maintes interrogations. Pour explorer ce phénomène de désengagement, nous avons mené une étude de cas de consommateurs désengagés d’une initiative d’Agriculture contractuelle de proximité (ACP) dans la ville de Zürich. Dans ce cadre, nous avons mobilisé et triangulé trois approches théoriques. Premièrement, la littérature sur les trajectoires militantes et le désengagement dans une perspective processuelle qui souligne l’importance de différents moments de socialisation des personnes désengagées. Deuxièmement, la consommation engagée qui nous présente la spécificité de cette consommation comme une forme d’engagement politique. Enfin, la théorie des pratiques qui est pertinente pour comprendre la confrontation de la trajectoire individuelle avec les spécificités du panier de légumes au niveau des pratiques quotidiennes. Ce mémoire propose une analyse des trajectoires de désengagement de pratiques de consommation engagée, notamment la consommation à travers le panier de légumes proposé par des initiatives d’ACP. La contribution centrale de ce travail réside dans la proposition de trois idéa, During the last 15 years, there has been increasing encouragement to act “sustainably” and “ethically” which can be observed in many countries of the world. In Switzerland, this tendency has been followed by the emergence of multiple sustainable and ethical initiatives which have also attracted the attention of academic research. However, little attention has been given to another phenomenon occurring simultaneously within these initiatives: disengagement. How can this phenomenon be explained? The study of the disengagement is totally justified, for inherent in the phenomenon lies incompatibility between a high degree of individualized and flexible lifestyles on the one hand, and strong constraints imposed by these new ways of consuming on the other hand. Consequently, this disengagement from sustainable and ethical consumption systems raises a number of questions within a societal context, which increasingly focuses on sustainable and ethical ways of living. To explore the phenomenon of disengagement, we have conducted a case study with consumers disengaged from an initiative organized as contract-based agriculture of proximity (Agriculture contractuelle de proximité (ACP)). To do so, we have mobilized and triangulated three theoretical approaches. The first group of work on militant trajectories and consequent disengagement adopts a temporal and dynamic perspective which takes into account the importance of different periods of socialization of the disengaged person. Secondly, research on “la consommation engagée” (“engaged consumption”) demonstrates the specific characteristics of this type of consumption and how it can be perceived as a political act. Thirdly, practice theory is particularly relevant for our study in order to understand the confrontation of individual trajectories with the particularities of consuming through contract-based agriculture of proximity (vegetable baskets) and its consequences on every-day life. This Master’s thesis
- Published
- 2017
46. Farmer autonomy and the farming self. Journal of Rural Studies
- Author
-
Stock, Paul V. and Forney, Jérémie
- Abstract
Drawing on interviews in Switzerland and New Zealand, we explore the concept of autonomy as part of a farming self. The farming self encompasses the dialectical relationship of autonomy as both value and tool that help us understand farmers within a wider set of economic, environmental and interpersonal relations. Farmers describe autonomy as a value in three related but slightly different ways. First, autonomy invokes a particular lifestyle connected to farming. Second, autonomy is understood as the equivalent of being one's own boss. Third, farmers describe autonomy negatively by enumerating the constraints that limit the first two iterations of autonomy in their farming operations. Beyond the value of autonomy for farmer identity, the farming self captures autonomy as a tool: a tool of identification, a tool to mitigate, navigate and translate the experiences of being a farmer in a wider network of agricultural relations.
- Published
- 2016
47. Introducing ‘seeds of change’ into the food system? Localisation strategies in the Swiss dairy industry
- Author
-
Häberli, Isabel and Forney, Jérémie
- Abstract
The Swiss dairy-farming sector faces challenging times after the removal of milk quotas. In this context, several cooperative/federative structures have developed new strategies to improve the situation of dairy farmers. Local products play an important role in these strategies. Based on ethnographic work, this paper looks at the social construction and negotiation of ‘the local’ within three specific case studies. First, we show what diverging geographical and moral definitions of ‘the local’ emerge from the development of these localised food networks. Then we look at how the various moralities of ‘the local’ in turn contribute to the transformation of the actor’s position within the broader food system. Finally, we argue that apparently narrow economic strategies of food might open new paths for more transformative developments based on alternative values such as regional development, solidarity and identity.
- Published
- 2016
48. Enacting Swiss Cheese: About the multiple ontologies of local food
- Author
-
Forney Jérémie
- Published
- 2016
49. The more-than-economic dimensions of cooperation in food production
- Author
-
Emery, Steven B., primary, Forney, Jérémie, additional, and Wynne-Jones, Sophie, additional
- Published
- 2017
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50. Enacting Swiss Cheese: About the Multiple Ontologies of Local Food
- Author
-
Forney, Jérémie and Forney, Jérémie
- Published
- 2016
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