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International audience; This article discusses the impact of COVID-19 on industry sub-sectors by analyzing the evolution of industrial production and turnover in Mali. The number of positive cases of COVID-19 is approximately 8800 people and the number of deaths is 400 by the end of March 2021. The pandemic is beginning to stabilize in the country and around the world. As for industrial activity, after sharp declines in February (-9.4%), June (-8.4%) and March (-2.4%), industrial production had recovered strongly in July (54.6%) and April (16.7%). By the end of the year, the level of production had remained relatively stable (August-November), except for December, which was marked by a historic year-on-year decline of 11%. This slowed industrial growth marks the beginning of profound consequences on the industries' branches of activity. Thus, the turnover index has been in free fall throughout 2020, with a sharp 44% drop in May 2020. The industrial production index is reduced by 6% between June and December 2020. It can be said that the health crisis has had its impact on the level of industrial production especially during the second half of 2020. The industrial subsectors most negatively impacted are the production of basic metal products, machinery and electrical appliances n.e.c., other non-metallic mineral products, manufacturing industries, textile products, tobacco products, publishing products, printing and recorded media, production of paper, cardboard and paper products, and production of energy. Only branches of activity such as the production of rubber and plastics, the production of leather and travel goods and leather goods, the production of water and the production of chemicals seem to be doing well. Compared to the 2010-2019 period, the Covid-19 crisis has affected the various industrial subsectors much more drastically and severely (29% drop in December 2020 compared to previous years).; Cet article traite l’impact du COVID-19 sur les sous-secteurs des industries en analysant l’évolutionde la production industrielle et du chiffre d’affaires au Mali. Le nombre de cas testés positifs du COVID-19 estenviron de 8800 personnes et le nombre de décès de 400 morts en fin mars 2021. La pandémie commence à sestabiliser dans le pays et partout dans le monde. Du côté de l’activité industrielle, après de fortes baisses enfévrier (-9,4%), juin (-8,4%) et en mars (-2,4%), la production industrielle s'était fortement redressée en juillet(54,6%) et avril (16,7%). À la fin de l’année, le niveau de production était resté relativement stable(août-novembre) sauf pour décembre marqué par une baisse historique de 11% en glissement annuel. Cettecroissance industrielle ralentie marque le début de profondes conséquences sur les branches d’activité desindustries. C’est ainsi que l’indice du chiffre d’affaires a été en chute libre durant toute l’année 2020 avecnotamment une forte baisse de 44% en mai 2020. L’indice de la production industrielle est réduit de 6% entrejuin et décembre 2020. On peut dire que la crise sanitaire a eu son impact sur le niveau de la productionindustrielle surtout durant le second semestre 2020. Les sous-secteurs industriels les plus impactés négativementsont la production des produits métallurgiques de base, des machines et appareils électriques n.c.a., des autresproduits minéraux non métalliques, des Industries manufacturières, des produits textiles, des produits à base detabac, des produits de l’édition. de l'imprimerie et supports enregistrés, la production du papier, carton et articlesen papier et en carton, et la production d’Energies. Seules semblent s’en sortir les branches d’activité telles quela production de caoutchouc et matières plastiques, la production de cuirs et articles de voyage et demaroquinerie, la production d’eau et la production des produits chimiques. Par rapport à la période 2010-2019, lacrise de Covid-19 a affecté les différents sous-secteurs industriels de manière beaucoup plus drastique et sévère(29% de baisse en décembre 2020 comparé aux années précédentes).

Introduction L’agriculture domine l’économie des pays en voie de développement et constitue le moteur de leur développement économique. Les pays subsahariens comme le Mali connaissent une situation alimentaire fragile, en raison de la forte dépendance de la production agricole aux précipitations. L’accroissement de la variabilité et des effets du changement climatique constitue une menace sur le secteur agricole et représente un frein pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et pour réduir...

Le futur de l’Afrique de l’Ouest dépend de la capacité du secteur de l’agriculture à s’adapter pour garantir la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique et de croissance démographique. Pour faciliter cette adaptation, la recherche a déployé d’importants efforts pour améliorer les connaissances sur les mécanismes climatiques et leurs impacts sur les systèmes agropastoraux. Or, ces avancées issues de la recherche ne sont que rarement prises en compte dans la planification et la prise de décision. Partant de ce constat, un projet de recherche « Agriculture et gestion des risques climatiques : outils et recherches en Afrique », soutenu par le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international est mené entre 2016 et 2018 dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Il a pour objectif d’élaborer des outils efficaces de gestion du risque climatique pour les agriculteurs, en co-construisant avec des réseaux de chercheurs et d’acteurs directement impliqués dans l’accompagnement de l’agriculture des stratégies innovantes basées sur les résultats de la recherche. Cet ouvrage restitue les principales avancées de cette recherche-action sur trois thématiques prioritaires : les services climatiques pour l’agriculture, la gestion des ressources en eau et l’intensification écologique. Il permet aux acteurs du secteur agricole (organisations paysannes, filières, secteur privé agricole, banques de développement agricole, fournisseurs d’intrants, services agricoles et de météorologie) de s’approprier de nouvelles connaissances et de nouveaux outils pour une meilleure prise en compte des risques climatiques dans la gestion des systèmes de production.