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Répondre à toutes les questions légitimes des chirurgiens et des réanimateurs devant un tableau occlusif aigu de l’intestin grêle demeure encore un des principaux défis en matière d’« abdomen urgent » pour le radiologue. Même si, dans la pratique, comme l’a déploré, après bien d’autres, Didier Sicard, « l’examen clinique est souvent devenu le premier examen complémentaire après le scanner ! ». Force est de reconnaître que ce recours très libéral au scanner en urgence dans les tableaux occlusifs aigus a permis, par la coopération des radiologues avec les chirurgiens, des anesthésistes-réanimateurs avec les urgentistes, de définir les éléments sémiologiques scanographiques essentiels sur lesquels on peut établir des bases fiables pour des décisions rationnelles, permettant d’optimiser le moment et la façon de traiter les patients. Il est donc fondamental que la technique d’exploration scanographique, l’exploitation des images avec le recours systématique aux reformations multiplanaires ainsi qu’aux modulations appropriées du contraste et de l’agrandissement soient parfaitement précisées et protocolées. L’analyse précise des items sémiologiques et la bonne compréhension de leur signification physiopathologique, en n’omettant pas les limites statistiques de leur valeur diagnostique sont les piliers du raisonnement diagnostique dont dépend en grande partie la qualité de la prise en charge thérapeutique. Des apports récents de l’imagerie des occlusions intestinales hautes concernent la sémiologie des adhérences intestinomésentériques et la place du test aux hydrosolubles tri-iodés hyperosmolaires dans leur prise en charge thérapeutique.

Les atteintes infectieuses du foie sont extrêmement variables en raison de la multiplicité des agents infectieux. Cet article fait le point sur l’apport de l’imagerie : celle-ci peut être sensible et spécifique, par exemple dans les abcès à germes banaux, comme peu performante, par exemple en cas de lésion virale. L’imagerie a aussi un intérêt dans la prise en charge thérapeutique permettant le traitement percutané des lésions collectées. L’ensemble de ces situations seront abordées dans ce travail.

Une occlusion est dite à anse fermée lorsqu’un segment digestif est occlus en deux points contigus. Le diagnostic repose sur la présence de zones de transition multiples contiguës. Le segment incarcéré présente une configuration en « U » ou en « C », ou une disposition radiaire vers le site d’obstruction. Il est extrêmement important d’établir le type d’obstruction, car chez les patients avec une obstruction mécanique simple, une approche conservatrice est acceptable. À l’opposé, une occlusion à anse fermée doit bénéficier d’emblée d’une chirurgie en raison d’une morbi-mortalité élevée en cas de retard de prise en charge.

L’identification en tomoscintigraphie myocardique (TSM) de stress des territoires artériels ischémiés est difficile mais pourrait être facilitée par des images de fusion à un angioscanner coronaire (ASC).

L’objectif est d’évaluer l’apport d’une méthode de fusion des images de tomoscintigraphie myocardique et de coroscanner pour optimiser l’identification de l’artère coronaire responsable de l’ischémie ou de l’infarctus. En effet, comparée à la tomoscintigraphie seule, la fusion tomoscintigraphie myocardique–coroscanner semble intéressante pour désigner les artères à l’origine de l’ischémie. Cela pourrait être intéressant pour guider les interventions de revascularisation, en particulier chez les patients multitronculaires.

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We describe a syndrome combining abnormalities of the pelvis, knee and foot in three related patients with a familial history of small dislocated patellae. The clinical and radiological appearance of the patella and pelvis is consistent with the ‘small-patella’ syndrome, a rare autosomal dominant disorder. There were also previously unreported deformities affecting the feet.

Résumé Les fractures par insuffisance osseuse du col fémoral doivent être recherchées devant toute douleur inguinale, apparue spontanément, la mobilisation de la hanche se faisant librement. La conjonction de données anamnestiques (recherche de facteurs favorisants), cliniques, radiographiques et surtout scintigraphiques permettra un diagnostic précoce, important pour prescrire une mise en décharge garante d'une évolution favorable. Méconnue, la fracture par insuffisance du col fémoral aboutira à une fracture complète nécessitant le recours à un geste chirurgical.