Malignant hyperthermia susceptibility (MHS) is a disorder of the regulation of calcium in skeletal muscle. Muscular individuals have been shown to have a 13.6-fold increased risk of death during malignant hyperthermia (MH) episodes and are more likely to experience a recurrence after initial treatment. Twenty-five percent of severe MH episodes have occurred in elite athletes. This study investigated the association between MHS and muscular body build. Data were obtained from existing reports in the North American Malignant Hyperthermia Registry, including the Report of Muscle Biopsy and Contracture Testing (caffeine-halothane contracture test [CHCT]) as well as Adverse Metabolic or Muscular Reaction to Anesthesia (AMRA) reports. Malignant hyperthermia susceptible individuals were compared with MH negative individuals with regard to body build and reason for testing. Males were also compared with females. Both the CHCT and the AMRA forms were reviewed for comments. Of the 1,292 individuals diagnosed with MHS by CHCT, males were more likely to be diagnosed with the disorder than females (odds ratio [OR], 2.33; 95% confidence interval [CI], 1.99 to 2.7; P< 0.001). Muscular individuals were more likely to be diagnosed with MHS than non-muscular individuals (OR, 1.94; 95% CI, 1.51 to 2.49; P< 0.001). Males were more likely to be tested after having a possible MH episode (OR, 2.33; 95% CI, 1.45 to 2.1; P< 0.001). Logistic regression showed that male sex (OR, 2.28; 95% CI, 1.93 to 2.7; P< 0.001) and muscular body build (OR, 2.17; 95% CI, 1.21 to 3.9; P= 0.01) were independently predictive of MHS. The interaction between muscular body build and male sex was not significant (P= 0.13). Indications for testing, MH episode vsfamily history of MH, did not differ between muscular and non-muscular individuals (P= 0.44). Eight of 839 AMRAs and two reports of CHCT had comments describing athletic abilities. Ryanodine receptor type 1 (RYR1) gene mutations were found in five of these athletes. Muscular body build and male sex are strongly associated with MHS. La susceptibilité à l’hyperthermie maligne (SHM) est un trouble de la régulation du calcium dans les muscles squelettiques. Il a été démontré que les personnes musclées couraient un risque 13,6 fois plus élevé de décès pendant des épisodes d’hyperthermie maligne (HM) ainsi qu’un risque plus élevé de récurrence après un premier traitement de la maladie. Vingt-cinq pour cent des épisodes graves d’HM sont survenus chez des athlètes de pointe. Cette étude a examiné l’association entre la SHM et la constitution musculaire. Des données ont été obtenues à partir de rapports existants dans le Registre nord-américain de l’hyperthermie maligne (North American Malignant Hyperthermia Registry), y compris le Rapport de biopsie musculaire et de test de contracture (Report of Muscle Biopsy and Contracture Testing)(test de contracture à la caféine et à l’halothane [CHCT]) ainsi que les rapports de réactions métaboliques ou musculaires négatives à l’anesthésie (Adverse Metabolic or Muscular Reaction to Anesthesia- AMRA). Les personnes susceptibles à l’hyperthermie maligne ont été comparées aux personnes négatives à l’HM quant à leur constitution physique et à la raison de leur test. On a également fait une comparaison hommes-femmes. Les formulaires de CHCT et d’AMRA ont été passés en revue afin d’en extraire tout commentaire ou remarque. Parmi les 1292 personnes ayant reçu un diagnostic de SHM après avoir passé un test de CHCT, les hommes étaient plus enclins à être diagnostiqués avec ce trouble que les femmes (rapport de cotes [RC], 2,33; intervalle de confiance [IC] 95 %, 1,99 à 2,7; P< 0,001). Les personnes musclées couraient un risque plus élevé de diagnostic de SHM que les personnes non musclées (RC, 1,94; IC 95 %, 1,51 à 2,49; P< 0,001). Les hommes couraient un risque plus élevé de passer un test après avoir subi un possible épisode d’HM (RC, 2,33; IC 95 %, 1,45 à 2,1; P< 0,001). L’analyse de régression logistique a montré que le sexe masculin (RC, 2,28; IC 95 %, 1,93 à 2,7; P< 0,001) et un corps musclé (RC, 2,17; IC 95 %, 1,21 à 3,9; P= 0,01) étaient des prédicteurs indépendants de SHM. L’interaction entre avoir un corps musclé et le sexe masculin n’était pas significative (P= 0,13). Les indications pour envisager un test, prévoir un épisode d’HM vsles antécédents familiaux d’HM ne différaient pas entre les personnes musclées et non musclées (P= 0,44). Huit des 839 AMRA et deux rapports de CHCT comportaient des commentaires décrivant des capacités athlétiques. Des mutations du gène RYR1 (récepteur de ryanodine de type 1) ont été observées chez cinq de ces athlètes. Un corps musclé et le sexe masculin sont associés de façon significative à une susceptibilité à l’hyperthermie maligne.