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Le mésothéliome pleural malin (MPM) est une tumeur rare souvent associée à l’exposition à l’amiante. Le temps de latence entre l’exposition et l’apparition du cancer peut atteindre 40 ans. Ce délai est à l’origine du pic d’incidence récent observé dans de nombreux pays notamment la Tunisie. Les données cliniques font suspecter le diagnostic qui ne peut être retenu qu’au terme de l’examen anatomopathologique. Notre objectif était de décrire les caractéristiques cliniques et anatomopathologiques du MPM en nous basant sur une expérience uni-institutionnelle.

Les kystes cœlomiques intrathoraciques sont des tumeurs bénignes très rares d’origine embryonnaire tapissées par un mésothélium. Ils sont le plus souvent asymptomatiques, découverts de façon fortuite sur une radiographie thoracique et sont principalement localisés dans l’angle cardiophrénique réalisant les kystes pleuropéricardiques.

La dysplasie fibreuse des os est une lésion bénigne rare où l’os normal est remplacé par un tissu pseudo-fibreux renfermant une ostéogenèse immature. La localisation costale est rare. Elle peut être monostotique ou polyostotique. Le diagnostic est suspecté sur des éléments cliniques et radiologiques.

Les tumeurs neuro-ectoblastiques sont des tumeurs ganglionnaires du système nerveux autonome essentiellement de l’enfant. Chez l’adulte, elles restent exceptionnelles. Notre objectif est de rapporter les tumeurs neuroblastiques du médiastin chez l’adulte qui reste une pathologie très rare.

Les arthrites infectieuses sternoclaviculaires représentent 9 % de l’ensemble des arthrites infectieuses et ne doivent pas être ignorées, malgré un début volontiers insidieux. Une prise en charge adéquate s’avère nécessaire pour éviter la redoutable complication à savoir la médiastinite.

Les tumeurs primitives de la trachée sont très rares. Chez l’adulte, la majorité d’entre elles sont malignes. Les schwannomes sont des tumeurs bénignes, exceptionnelles dans leur localisation trachéobronchique. Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 37ans, traité pour asthme depuis 4ans, hospitalisé pour dyspnée d’aggravation progressive résistante au traitement. La tomodensitométrie thoracique et la fibroscopie bronchique mettaient en évidence une image intratrachéale se prolabant au niveau de la bronche souche gauche. Une résection chirurgicale a été indiquée après échec d’une tentative de désobstruction au laser. Une excision de la base d’implantation de la tumeur a été réalisée, emportant les 2 premiers anneaux de la bronche souche gauche avec rétablissement de la continuité. L’analyse histologique de la tumeur affirmait le diagnostic de schwannome sans caractère suspect de malignité. La surveillance ne constatait pas de récidive. Nous concluons à partir de ce cas qu’il faut penser à une masse intratrachéale chez les patients présentant une dyspnée ou souffrant d’un asthme réfractaire au traitement habituel.

Le cancer bronchopulmonaire primitif représente la première cause de mortalité par cancer chez l’homme dans le monde. Son diagnostic se fait à un stade avancé ou métastatique dans 70 à 80 % des cas, où la chirurgie n’a que des indications limitées. Malgré les différentes avancées thérapeutiques, le pronostic est mauvais. Le but de notre travail est d’évaluer notre prise en charge thérapeutique du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancés et métastatiques, analyser la survie globale et les facteurs pronostiques à ces stades.

Les tumeurs carcinoïdes sont des tumeurs malignes neuroendocrines rares, survenant plus fréquemment chez la femme et jeune. La localisation broncho-pulmonaire se trouve dans 25 à 30 % des cas. Elles sont considérées comme des tumeurs de bas grade. Leur prolifération est lente mais la possibilité de récidive locale et de métastases est toujours présente. Le traitement radical est chirurgical. L’objectif de cette étude est d’étudier les particularités et les résultats de la chirurgie de ces tumeurs chez la femme.

Les kystes bronchogéniques sont des malformations kystiques congénitales des voies respiratoires. Leur présentation clinique est variable selon leurs localisations et leurs rapports anatomiques, la taille joue de ce fait un rôle important dans la symptomatologie. Nous rapportons le cas de 13 volumineux kystes bronchogéniques compressifs, tous découvert suite à un important effet de masse sur leurs structures adjacentes.

L’ostéosarcome présente la tumeur maligne osseuse la plus fréquente. C’est un cancer hautement agressif qui touche les adolescents et les jeunes adultes. La plupart de ces ostéosarcomes (70 %) surviennent chez des jeunes âgés de 10 à 25 ans. Lors du diagnostic, des métastases sont présentes dans 10 à 20 % des cas. La majorité de ces métastases (85 à 90 %) ont une localisation pulmonaire.

La classification de l’OMS 2015 a fait suite à la classification de 2014 et a apporté de nombreuses modifications au groupe hétérogène des adénocarcinomes (Adc) pulmonaires. Ces-derniers sont désormais classés en fonction du sous-type architectural prédominant. L’impact pronostique de cette classification qui a permis d’identifier le sous-groupe lépidique prédominant comme étant de bon pronostic, les sous-type solide et micro-papillaire prédominants comme étant de mauvais pronostic et le sous-type acinaire prédominant comme étant de pronostic intermédiaire, a été controversé. Une nouvelle proposition de gradingdes adénocarcinomes a été publiée par l’IASLC en 2020. Selon cette nouvelle proposition, les adénocarcinomes pouvaient être subdivisés en 3 grades, un grade 1 incluant l’adénocarcinome lépidique, un grade 2 incluant les adénocarcinomes acinaire ou papillaire avec ou sans un contingent agressif représentant moins de 20 % du volume tumoral et un grade 3 incluant tout sous-type associé à un pattern agressif représentant plus de 20 % du volume tumoral. Le pattern de haut grade étant représenté par les sous-types solide, micro-papillaire, glandulaire et complexe. Notre objectif était de vérifier l’impact pronostique de cette classification à travers une expérience uni-institutionnelle.

L’aspergillome pulmonaire est une colonisation par aspergillus d’une cavité pulmonaire préformée. Le traitement de choix est l’exérèse chirurgicale qui peut être limitée à une résection atypique ou s’étendre à une lobectomie ou même une pneumonectomie. Nos objectifs étaient de décrire les particularités clinicobiologiques, radiologiques et évaluer la chirurgie de l’aspergillome pulmonaire en cas de résection étendue à une pneumonectomie dans un pays d’endémie tuberculeuse.

Chez l’enfant, l’atteinte hydatique pulmonaire vient en premier plan avant l’atteinte hépatique. Vu l’élasticité et la compliance du parenchyme pulmonaire, le kyste hydatique peut atteindre des dimensions énormes. Comme pour toute hydatidose pulmonaire, la chirurgie demeure « le gold standard » du traitement curatif du kyste hydatique géant du poumon chez l’enfant (KHGPE). La difficulté de la chirurgie du KHGPE consiste dans le choix de la technique chirurgicale en privilégiant si c’est possible le traitement conservateur par apport à une résection réglée.

L’hydatidose est une anthropozoonose due au développement chez l’homme de la larve d’Echinococcus granulosus. Le poumon est le deuxième organe le plus touché après le foie. Le traitement de référence reste la chirurgie. Le but du traitement est l’éradication du parasite tout en préservant le maximum de parenchyme fonctionnel. L’hydatidose est une anthropozoonose due au développement chez l’homme de la larve d’E. granulosus. Le poumon est le deuxième organe le plus touché après le foie. Le traitement de référence reste la chirurgie. Le but du traitement est l’éradication du parasite tout en préservant le maximum de parenchyme fonctionnel.

Le cancer bronchopulmonaire est la première cause de mortalité par cancer dans le monde. Ces dernières années, il y avait une augmentation de son incidence chez la femme.

La localisation thoracique préférentielle du schwannome est médiastinale postérieure. Sa localisation pleurale est très rare. Selon notre connaissance, moins de 20 cas ont été dénombré dans la littérature. Nous rapportons deux cas opérés de schwannome pleural bénin primitif (SPBP). Le premier survenant chez une femme âgée de 52 ans qui se présentait pour une douleur thoracique droite et une toux chronique, l’aspect radiologique était en faveur d’un kyste hydatique (KH) probable du lobe inférieur droit. La deuxième observation concerne un homme âgé de 37 ans, sans antécédents, asymptomatique, qui présentait une masse médiastinale postérieure gauche de découverte fortuite à l’imagerie. Via une thoracotomie postéro-latérale, l’exploration peropératoire a noté respectivement deux masses pleurales endothoraciques à base d’implantation la plèvre pariétale, le geste chirurgical pour chacun des deux cas était une résection-exérèse chirurgicale complète de la tumeur. L’étude anatomopathologique définitive a conclu respectivement à deux schwannomes bénins primitifs de la plèvre (SPBP).

La tuberculose est une priorité de santé publique en Tunisie. Les formes pleuropulmonaires arrivent très vite au service spécialisé. Par contre, la tuberculose extrathoracique (TET) aux multiples aspects cliniques parfois déroutants représente un problème de diagnostic pour les praticiens. Le but de notre travail était d’étudier les caractéristiques de la TET en précisant les difficultés diagnostiques et thérapeutiques.