1. Traitement de l’achalasie de l’œsophage.
- Author
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Metman, E., Negreanu, L., and Debbabi, Sonia
- Abstract
L’achalasie idiopathique est une affection bien définie sur des critères cliniques radiologiques et manométriques, même si des formes atypiques ou intermédiaires avec la maladie des spasmes diffus, sont décrites. L’étiologie est inconnue mais des progrès dans la compréhension des mécanismes physiopathologiques — atteinte de la voie inhibitrice NO médiée — et dans la physiopathologie ont été faits. Une ganglionnite avec infiltrat lymphocytaire est peut-être liée à des virus du groupe herpès. La mise en évidence d’un facteur sérique altérant le fonctionnement des neurones myentériques humains par l’équipe de Nantes laisse entrevoir la possibilité d’un traitement étiologique s’adressant aux mécanismes dysimmunitaires. Dans l’attente d’une cible étiologique, le traitement vise à supprimer l’obstacle fonctionnel distal. Les myorelaxants et particulièrement la nifédipine doivent être proposés dans les formes débutantes et chez les sujets âgés. La toxine botulique est décevante avec le recul. Elle est utile dans l’achalasie vigoureuse, chez les sujets âgés. La dilatation pneumatique et la myotomie de Heller cœlioscopique sont des traitements qui visent à un résultat définitif. Les variantes de procédure tant endoscopiques que chirurgicales rendent les comparaisons difficiles. Une étude européenne comparant dilatation pneumatique progressive et myotomie cœlioscopique avec valve de Dorr est en cours. Les résultats à long terme des deux thérapeutiques sont moins bons qu’espérés et justifient la surveillance régulière des patients pour traiter l’œsophagite de stase, le reflux, l’endobrachy-œsophage et le risque de carcinome. Idiopathic achalasia is an affliction with well defined radiological and manometric clinical criteria, although atypical or intermediary forms with diffuse oesophageal spasm have been described. The etiology is unknown but progress has been made regarding the understanding of the physiopathological mechanisms — involvement of the NO mediated inhibitory pathway — and physiopathology. Ganglionitis with lymphocytic infiltration is perhaps related to a herpes group virus. The observation of a serum factor altering the functioning of human myenteric neurons by the Nantes team raises the possibility of an etiological treatment aimed at dysimmune mechanisms. Until an etiological target is found, treatment consists of removing the distal functional obstacle. Myorelaxants, and particularly nifedipine, should be proposed in the early forms and in elderly subjects. Botulinum toxin is disappointing in retrospect. It is useful in vigorous achalasia, in elderly subjects. Pneumatic dilation and coelioscopic Heller myotomy are treatments that aim at a definitive result. The endoscopic as well as surgical procedural variants render comparisons difficult. A European study comparing progressive pneumatic dilation to coelioscopic myotomy with Dorr valve is underway. The long term results of these two therapies are less than expected and justify regular monitoring of patients for treatment of stasis oesophagitis, reflux, endobrachyoesophagus and the risk of carcinoma. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2006
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