Search

Le cémiplimab, anticorps monoclonal anti-PD1, est le seul traitement autorisé pour les patients atteints d’un carcinome épidermoïde cutané localement avancé ou métastatique, sur la base d’une étude pivot non comparative. L’étude TOSCA évalue l’efficacité et la tolérance du cémiplimab en vie réelle par rapport aux traitements systémiques historiques (groupe contrôle).

Plusieurs études récentes visant à démontrer l’efficacité d’un traitement utilisant le système immunitaire des patients pour lutter contre le cancer versus un traitement de référence, ont illustré les difficultés des méthodes classiques à mettre en évidence des différences réelles en termes de survie globale ou survie sans progression, survenant le plus souvent après une période de latence.

Abstract: The prognosis of advanced adrenocortical carcinoma (ACC) is dismal but heterogeneous. In 2011, mitotane is the only drug approved in Europe and US for the treatment of advanced ACC. Mitotane exerts both antisecretory and antiproliferative effects, which are delayed over time, and requires careful biological and morphological evaluations coupled with mitotane plasma measurement monitoring. In the absence of demonstration of any superior activity of combined polychemotherapy, the least toxic regimen should be considered in routine care. Locoregional therapies, including surgery of the primary tumor and metastases, should be considered part of the therapeutic arsenal. A prolonged survival can be observed in the case of tumor objective response and/or high plasma mitotane levels. New protocols are urgently needed, coupled with ancillary studies dedicated to progress in the findings of predictors or surrogates. International networks and comprehensive databases gathering clinical and biological data constitute the prerequisites for progress.

We examined if the CNS Penetration-Effectiveness (CPE) score of antiretroviral drugs was associated with survival after a diagnosis of HIV-related encephalopathy, progressive multifocal leukoencephalopathy (PML), cerebral toxoplasmosis, or cryptococcal meningitis.

Objective To study the prognosis of HIV-infected patients with virological failure after exposure to three classes of antiretroviral drugs (ARVs).Design Cohort study. Setting: French Hospital Database on HIV.Patients Patients previously exposed to at least two nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs), two protease inhibitors and one non-NRTI, with viral load (VL) values of >5000 copies/ml after the exposure criteria were met and a new treatment initiated between 1998 and 2001 with VL >5000 copies/ml.Main outcome measures Risk of new AIDS-defining-events (ADEs) or death from first introduction of a drug never used before occurring between 1998 and 2001 defined as baseline.Results The main baseline characteristics of the 1092 patients were: previous ADE in 49% of cases, median CD4 cell count 181 µl, median VL 4.9 log10copies/ml, median duration of ARV therapy 5.0 years and previous exposure to a median of nine ARVs. The crude progression rates were 20.1/100 patient-years among patients included in 1998, 15.1 in 1999, 11.1 in 2000 and 8.6 in 2001. After adjustment for baseline characteristics, the calendar year of inclusion was associated with the risk of clinical progression (P<0.001). When the types of newly available drugs used at baseline or during follow-up were introduced into the model, year of inclusion was no longer associated with the risk of clinical progression (P=0.42), while exposure to amprenavir/r, lopinavir/r, abacavir or tenofovir was associated with a lower risk.Conclusions The clinical prognosis of heavily pretreated patients experiencing virological failure improved between 1998 and 2001, mainly thanks to the use of newly available drugs with more favourable resistance profiles.

Pour identifier l’effet de biomarqueurs, mesurés de façon répétée au cours du traitement, sur le devenir des patients (survie, réponse, toxicité) traités par immunothérapie pour un mélanome, notre approche vise à étendre des méthodes causales comme l’IDA (« Intervention calculus when directed acyclic graph (DAG) is absent ») aux mesures longitudinales. Les biomarqueurs étant mesurés chez des patients participant à une recherche clinique et translationelle, des données peuvent être manquantes. Les mécanismes qui mènent aux données manquantes introduits par Rubin tels que « missing completely at random » (MCAR), « missing at random » (MAR) et « not missing at random » (NMAR) peuvent être envisagés selon leur impact causal et les différents biais de sélection qu’ils peuvent induire. Une représentation graphique de ces mécanismes a été formalisée avec les » Missingness Graphs » (M-graphs) comme un outil permettant de détecter les biais de sélection potentiels et d’identifier les variables à prendre en compte pour contrôler ces biais. Une fois le mécanisme identifié, les mesures manquantes peuvent être imputées avec le modèle approprié basé sur le M-graph.

En recherche clinique, la récupération des données et des réponses aux requêtes implique un important et régulier travail de relance des centres investigateurs par les data managers. Il est alors nécessaire d’optimiser le temps passé et de pouvoir exploiter des indicateurs de suivi tels que le nombre de requêtes envoyées, le délai de réponse aux requêtes. Nous avons créé un outil Access®nommé ORESDOC donc le but principal est d’automatiser les tâches nécessaires à l’édition des relances. Le but secondaire de ce logiciel est d’archiver l’ensemble de requêtes envoyées afin de permettre au data manager (DM) de créer des indicateurs. Enfin, cet outil permet d’uniformiser les pratiques de l’ensemble des data managers de l’équipe.

Le syndrome de Netherton (SN) est une génodermatose rare, de transmission autosomique récessive, par mutation du gène SPINK5. Il s’accompagne classiquement de manifestations de type atopique. Les allergies alimentaires ont été peu décrites.

L’utilisation du tableur Excel®pour le recueil de données est très répandue en recherche académique. Les données saisies dans Excel®peuvent ne pas remplir les exigences des standards de qualité. Des contrôles de données sont proposés dans Excel®mais leur relative complexité est un frein à leur utilisation. Nous avons développé une interface qui permet l’exécution simple et automatisée des contrôles de qualité.

Les anti-PD1 sont actuellement au premier plan dans l’arsenal thérapeutique du mélanome métastatique. Au cours de leur développement, ils n’ont pas été associés à la radiothérapie cérébrale (RC) mais dans la pratique courante, la RC doit être discutée avant ou pendant le traitement par immunothérapie pour certains de nos patients. Nous avons étudié la tolérance et le devenir des patients traités par RC en mode stéréotaxique (RCS) et pembrolizumab (PB) pour des métastases cérébrales de mélanome (MCM).

La médecine personnalisée en oncologie cible les altérations moléculaires à l’origine de la tumorigenèse. Ainsi, l’efficacité des thérapies ciblées est explorée dès les phases I, même si l’objectif principal reste l’estimation de la toxicité. L’évaluation de la stratégie « ciblée » à partir de données de phases I non randomisées requiert une méthodologie de prise en compte des biais de sélection adaptée aux échantillons de faible effectif. Notre objectif est d’évaluer les performances de l’appariement sur le score de propension (PS) et de la pondération par l’inverse du PS (IPW) pour comparer l’efficacité des stratégies « ciblées » et « non ciblées » en phase I.

Le syndrome de Netherton (SN) est une génodermatose rare liée à des mutations du gène SPINK5. Au-delà de l’atteinte cutanée, les premiers mois restent une période difficile. La prise en charge globale doit être attentive.