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Le traitement chirurgical des pubalgies du sportif associe généralement un geste sur la paroi abdominale associé à une ténotomie bilatérale systématique des adducteurs. Notre attitude est actuellement au traitement unique de la zone lésée (abdominale seule, adducteur seul ou mixte) afin de limiter la morbidité et d’accélérer la récupération. Le résultat de ce type de prise en charge à la carte n’est pas connu avec précision, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin d’évaluer le délai de reprise sportive, de préciser l’influence de la localisation anatomique des lésions, et d’étudier la survenue d’une éventuelle récidive ou d’une atteinte controlatérale.

La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est une pathologie fréquente. Parmi les facteurs de risque, une pente tibiale importante a été mise en avant. Le but de cette étude était de vérifier si cette relation était observée dans les ruptures itératives du LCA. Notre hypothèse était qu’une forte pente tibiale était un facteur de risque de re-rupture.

Les sutures tout en dedans par abord postéromédial des lésions du segment postérieur du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA permettent un avivement efficace et montrent de bons résultats sur le taux de cicatrisation.

Afin de réduire la taille des voies d’abord, des composants modulaires tibiaux à mini-quille (Mini-Keel), avec ou sans extension, ont été développés pour la prothèse NexGen™ MIS tibial component. La réduction de taille peut en théorie entraîner des défauts de fixation mais cela n’a pas été évalué sur de larges séries comparatives. Aussi, nous avons mené une étude cas–témoin afin d’évaluer la survie à moyen termes d’un implant modulaire tibial « Mini-Keel » comparé à un implant référence de la même gamme (Nexgen LPS-Flex tibial component, Zimmer) et de préciser d’éventuels facteurs associés si la fréquence des descellements était augmentée.

La maladie de Sinding-Larsen-Johansson (SLJ) est une ostéochondrose de la pointe de la patella dont l’origine est le plus souvent liée à un mécanisme de microtraumatismes répétés. Nous rapportons un cas de SLJ douloureux chez un athlète professionnel traité sous contrôle arthroscopique. Un handballeur professionnel de 29ans s’est présenté en consultation suite à une douleur antérieure du genou persistante après 4 mois d’un traitement médical intégrant un protocole de rééducation excentrique et des injections de PRP. Malgré ce protocole, la reprise du sport était impossible. Une excision de la lésion de SLJ a alors été réalisée sous arthroscopie permettant une disparition complète des symptomes et une reprise du sport en compétition après 5 mois.

La synostose tibio-fibulaire a été décrite comme une cause rare de douleur antérieure de jambe ou de cheville chez les athlètes. La prise en charge de ces synostoses est controversée et les données de la littérature sont rares. Ces synostoses tibio-fibulaires peuvent être distales, proximales ou plus rarement diaphysaires,. Nous présentons la prise en charge de deux synostoses diaphysaires survenues chez deux athlètes professionnels (basket et football). Un traitement conservateur comprenant des injections de stéroïdes sous échographie est recommandé dans un premier temps. Le traitement chirurgical peut être proposé en cas d’échec.

Les griffes d’orteils après syndrome de loge de jambe sont rares mais invalidantes. Dans le cas du syndrome de brièveté du long fléchisseur des orteils (flexor digitorum longus [FDL]) par rétraction ischémique séquellaire de syndrome de loge postérieure de jambe, l’intervention de Valtin (transfert du court fléchisseur des orteils (flexor digitorum brevis [FDB]) sur le FDL après ténotomie de ce dernier) trouve une bonne indication. Cette technique permet la réduction de la griffe grâce à un effet d’allongement et de réanimation du FDL. Cette technique est illustrée par une série de 10 patients, souffrant de griffe d’orteils post-traumatique. Ils ont tous bénéficié, dans un délai moyen de 34 mois, d’un transfert tendineux du court fléchisseur sur le long fléchisseur. Au recul moyen de 22 mois, les résultats étaient satisfaisants dans tous les cas. La flexion des orteils était rétablie et la griffe avait disparu même en flexion dorsale de cheville.