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Cet article décrit un cas de prise en charge chirurgicale d’un neurotmésis sciatique au moyen d’une neurosynthèse par entubulation veineuse (greffon jugulaire) chez une chienne Griffon Bleu de Gascogne de deux ans présentée en consultation à la suite d’un traumatisme de chasse. Un neurotmésis correspond à une section nerveuse où le périnèvre est rompu. On en distingue deux types dans la classification de Sunderland, le premier où l’épinèvre est intact (type IV) et le second où il est rompu (typeV). La prise en charge chirurgicale par suture du nerf sciatique améliore considérablement la récupération fonctionnelle du membre mais est peu décrite en médecine vétérinaire. Cet article souligne les éléments cliniques permettant le diagnostic de neurotmésis sciatique, les examens complémentaires à réaliser, puis décrit la technique chirurgicale utilisée. Sont ensuite discutées les différentes options thérapeutiques possibles et leur pronostic.

Cet article décrit un cas de rupture du ligament croisé crânial (RLCCr) chez un chien Fox Terrier mâle entier de 6 ans et demi, présenté en consultation pour boiterie du membre pelvien gauche. L’examen orthopédique et les radiographies ont permis la mise en évidence d’une RLCCr gauche ainsi qu’une déformation en valgus de l’épiphyse proximale du tibia gauche. Les déformations en valgus de la partie proximale du tibia responsables d’un genu valgum sont rares. Un genu valgum est une déformation ou déviation latérale de la partie proximale du tibia ou de la partie distale du fémur par rapport à l’axe anatomique fémorotibial. Cet article expose les éléments pertinents dans la prise en charge d’une telle déviation angulaire, puis décrit la technique chirurgicale réalisée permettant la correction de la pente tibiale et du genu valgum par l’intermédiaire d’une unique ostectomie au niveau du Center Of Rotation of Angulation (CORA), sur le site de coupe cunéiforme de l’ostéotomie de nivellement du plateau tibial (TPLO). Sont ensuite abordés les choix des différentes techniques d’imagerie à envisager dans la préparation pré-opératoire ainsi que les intérêts de la technique chirurgicale réalisée dans le cas décrit.

Cet article décrit un cas de radius curvus d’origine traumatique chez un chiot Berger australien de quatre mois. Un radius curvus est une déformation angulaire au niveau du radius consécutive à une croissance inégale entre le radius et l’ulna, le plus souvent d’origine traumatique avec fermeture précoce de la plaque de croissance ulnaire distale. Cet article souligne la difficulté de la détection précoce des fractures Salter-Harris de type V, ainsi que la conduite à tenir chez un animal en croissance présentant une déviation angulaire. Sont ensuite abordés les différentes modalités diagnostiques et de planification pré-opératoire disponibles, avant de discuter de la prise en charge chirurgicale et de l’importance du suivi radiographique, à la lumière du cas décrit précédemment. Enfin, les complications et le pronostic associés sont abordés.

Le syndrome de la personne raide (SPR) est une maladie auto-immune rare. Sa présentation classique est typique, et pourtant méconnue, à l’origine d’un retard diagnostique de plusieurs années et de nombreux diagnostics erronés. La symptomatologie est caractérisée par une rigidité progressive du tronc et des membres, associée à des spasmes. Le diagnostic est soutenu par l’existence d’une activité musculaire continue et spontanée en détection à l’électroneuromyogramme, la présence d’anticorps anti-GAD sériques, et une réponse aux benzodiazépines. Nous rapportons le cas d’une patiente de 49 ans ayant une forme classique de SPR auto-immun, avec une errance diagnostique de 12 ans. Nous analysons les pièges à l’origine du retard au diagnostic.