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Le retard de croissance est un motif de consultation fréquent en endocrino-pédiatrique. Il peut être la conséquence d’une affection chronique connue dont le retentissement statural sera amélioré par le traitement de celle-ci.

Le corticosurrénalome est un cancer rare dont l’incidence varie de 0,7 à 2,0 cas par million d’habitants. Il s’agit d’un cancer agressif, la survie à 5ans étant inférieure à 40 %. Nous rapportons le cas d’un corticosurrénalome révélé par un syndrome anxio-dépressif.

L’interféron β est largement utilisé dans le traitement de la sclérose en plaques. Peu d’auteurs ont rapporté la survenue de maladie de basedow liée à ce traitement.

L’hyperparathyroïdie primaire (HPP), asymptomatique dans 80 % des cas, contribue à une baisse de la masse osseuse. Sa fréquence chez la femme, notamment après la ménopause fait s’interroger sur l’intérêt du dosage de la vitamine D dont le déficit favorise aussi la raréfaction et la fragilité osseuses. L’objectif est de préciser l’impact du déficit en vitamine D sur le bilan osseux.

L’insuffisance rénale est un facteur de risque indépendant de maladies cardiovasculaires. Son implication dans l’athérosclérose carotidienne a été suggérée dans des études récentes notamment chez les patients hypertendus ou diabétiques.

La rétinopathie diabétique est la première cause de cécité chez les sujets de moins de 60ans.

L’adénome hypophysaire (AH) des personnes âgées représente moins de 10 % des AH. Il s’agit d’un macroadénome non fonctionnel dans 80 % n’entraînant pas de syndrome endocrinien. La découverte se fait souvent suite au syndrome endocrânien expliquant ainsi leur diagnostic tardif.

L’incidentalome parathyroïdien est une entité rare avec moins de 50 cas décrits dans la littérature. Sa découverte sur un examen d’imagerie impose une évaluation de son caractère secrétant ainsi qu’une recherche d’un éventuel retentissement qui va conditionner la décision thérapeutique.

Les patients âgés de plus de 65ans ont un risque important de fracture ostéoporotique. Après l’âge de 50ans, 13 à 22 % des hommes seront victimes d’au moins une fracture ostéoporotique. Ce risque augmente nettement quand cette ostéoporose est endocrine, chez un diabétique âgé en insuffisance rénale chronique (IRC).

La coronaropathie est la principale cause de décès du patient diabétique. Elle est souvent silencieuse d’où le retard diagnostique.

L’hypercorticisme est une pathologie rare ; le traitement symptomatique et étiologique sont indispensables vu les complications cardiovasculaires, métaboliques et osseuses. L’hypercorticisme infraclinique est une forme particulière difficilement diagnostiquée.