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Les organismes d’envoi européens et nord-américains de prêtres diocésains vers l’Amérique latine sont très peu connus. Nés pour certains d'entre eux avant l’encyclique pontificale Fidei Donum (1957) qui définit leur rôle, ils constituent au départ une réponse au sous-encadrement religieux sur le continent latino-américain. Conçus comme des supports logistiques de circulations transatlantiques de forte intensité, ils n’échappent ni à la structuration bipolaire de leur époque ni aux débats internes de l’Église catholique, en particulier autour de la théologie de la libération. Fondés sur la notion d’ « entraide » ou de « coopération sacerdotale » entre diocèses, ces organismes sont des plateformes missionnaires d’un nouveau type, tournées vers une Amérique latine traversée par de profondes et violentes oppositions idéologiques. Tous sont de près ou de loin travaillés par la question politique de l’engagement : jusqu’à quel point la « solidarité » avec les peuples d’Amérique latine peut-elle s’exercer ? Faut-il choisir entre la « sécurité nationale » – qui prétend défendre la civilisation chrétienne – et la « révolution » – qui libèrerait les opprimés ? Ce guide de recherche scientifique écrit à plusieurs mains est un premier jalon dans la connaissance de ces organismes. Il a pour ambition de proposer un état des lieux sous la forme de fiches et d’éclairages sur quelques enjeux. Le lecteur y trouvera notamment : des données structurelles et statistiques sur chacun de ces dix organismes européens et nord-américains ; de brèves études sur la formation des prêtres Fidei Donum ou les relations avec Rome ; la liste exhaustive des prêtres diocésains européens présents en Amérique latine en 1968 ; une bibliographie internationale sur le sujet. Table des matières Olivier Chatelan, Gilles Routhier et Caroline Sappia : Introduction. I. Fiches de présentation des organismes d'envoi Santiago Casas Rabasa : La Obra de Cooperación Sacerdotal Hispanoamericana (OCSHA). Caroline Sappia

En juillet 2002, le Canada a été le pays hôte de la Journée mondiale de la jeunesse, un événement international organisé par l’Église catholique à destination des jeunes. Dans une perspective d’histoire transnationale, cet article cherche à saisir la manière dont les évêques du Canada se sont approprié un dispositif conçu à Rome. Dans une perspective d’histoire politique, il étudie les dynamiques centre-périphéries au sein du monde catholique, en analysant les rapports entre les évêques canadiens et la curie romaine. Il met également en perspective la gestion de la JMJ par l’épiscopat canadien au niveau fédéral et provincial, avec la manière dont les évêques français s’étaient concertés pour accueillir la JMJ de 1997., In July 2002, Canada hosted World Youth Day, an international event addressing youth organized by the Catholic Church. From a perspective of transnational history, this article seeks to capture the way in which the bishops of Canada appropriated an instrument conceived in Rome. From a perspective of political history, it studies the centre-periphery dynamics within the Catholic world, analyzing the relationship between Canadian bishops and the Roman Curia. The article also looks at how the Canadian episcopate at the federal and provincial levels managed World Youth Day 2002, and compares this to how French bishops (from France) had come about to agree on hosting World Youth Day in 1997.

Studies of the political and regional debates currounding the topic of Mexican labor migration that seek to explain why the Bracero Program was maintained, have focused predominantly on the administration of migratory flows by the U.S. government. This essay, in contrast, adopts a view of the global dynamics of the negotiations held between 1947 and 1952 to offer a more integral history of the Bracero Program. Based on a reconstruction of various narratives, it adopts the focus proposed by histoire croisée to observe the roles played by diverse actors at the regional level of migration, in order to determine the influence they wielded during the process of bilateral negotiations. The approach is applied primarily to the case of Guanajuato, a state that sent significant contingents of labor migrants to the U.S., and the context of the state of California (U.S.A.), whose agroindustrial sector absorbed most of those Mexican workers., Résumé: Les études sur les débats politiques et régionaux autour du thème de la migration de main d'œuvre mexicaine et qui expliquent les raisons du maintien du Programme Bracero se rapportent en général à la gestion nord-américaine du flux migratoire. Cet article s'intéresse à la dynamique globale des négociations qui eurent lieu entre 1947 et 1952 et présente une histoire intégrée du Programme Bracero. Il reconstruit diverses narrations, et, en relation avec l'approche proposée par l'histoire croisée, observe le rôle qu'eurent divers acteurs dans le contexte régional de la migration et quelle fut leur incidence dans le processus de négociation bilatéral. L'analyse s'intéresse surtout au cas du Guanajuato, un état qui expulsa un contingent important de travailleurs migrants, et à la situation de la Californie, dont l'agro-industrie employait la plus grande partie des travailleurs mexicains., Resumen: Los estudios realizados sobre los debates políticos y regionales sobre el tema de la migración laboral mexicana y que explican las razones del mantenimiento del programa bracero se enfocan mayoritariamente en la gestión estadounidense del flujo migratorio. Este artículo se interesa en la dinámica global de las negociaciones que tuvieron lugar entre 1947 y 1952 y ofrece una historia integrada del programa bracero. Reconstruye diversas narrativas y, de acuerdo con el enfoque propuesto por la histoire croisée, observa el papel que tuvieron varios actores en el marco regional de la migración y cuál fue su incidencia en el proceso de negociación bilateral. El análisis se interesa, sobre todo, en Guanajuato, un estado que expulsa un contingente importante de migrantes laborales; y a la situación de California, donde la agroindustria contrataba a la mayor parte de los trabajadores mexicanos.

Studies of the political and regional debates currounding the topic of Mexican labor migration that seek to explain why the Bracero Program was maintained, have focused predominantly on the administration of migratory flows by the U.S. government. This essay, in contrast, adopts a view of the global dynamics of the negotiations held between 1947 and 1952 to offer a more integral history of the Bracero Program. Based on a reconstruction of various narratives, it adopts the focus proposed by histoire croisée to observe the roles played by diverse actors at the regional level of migration, in order to determine the influence they wielded during the process of bilateral negotiations. The approach is applied primarily to the case of Guanajuato, a state that sent significant contingents of labor migrants to the U.S., and the context of the state of California (U.S.A.), whose agroindustrial sector absorbed most of those Mexican workers., Résumé: Les études sur les débats politiques et régionaux autour du thème de la migration de main d'œuvre mexicaine et qui expliquent les raisons du maintien du Programme Bracero se rapportent en général à la gestion nord-américaine du flux migratoire. Cet article s'intéresse à la dynamique globale des négociations qui eurent lieu entre 1947 et 1952 et présente une histoire intégrée du Programme Bracero. Il reconstruit diverses narrations, et, en relation avec l'approche proposée par l'histoire croisée, observe le rôle qu'eurent divers acteurs dans le contexte régional de la migration et quelle fut leur incidence dans le processus de négociation bilatéral. L'analyse s'intéresse surtout au cas du Guanajuato, un état qui expulsa un contingent important de travailleurs migrants, et à la situation de la Californie, dont l'agro-industrie employait la plus grande partie des travailleurs mexicains., Resumen: Los estudios realizados sobre los debates políticos y regionales sobre el tema de la migración laboral mexicana y que explican las razones del mantenimiento del programa bracero se enfocan mayoritariamente en la gestión estadounidense del flujo migratorio. Este artículo se interesa en la dinámica global de las negociaciones que tuvieron lugar entre 1947 y 1952 y ofrece una historia integrada del programa bracero. Reconstruye diversas narrativas y, de acuerdo con el enfoque propuesto por la histoire croisée, observa el papel que tuvieron varios actores en el marco regional de la migración y cuál fue su incidencia en el proceso de negociación bilateral. El análisis se interesa, sobre todo, en Guanajuato, un estado que expulsa un contingente importante de migrantes laborales; y a la situación de California, donde la agroindustria contrataba a la mayor parte de los trabajadores mexicanos.

Studies of the political and regional debates currounding the topic of Mexican labor migration that seek to explain why the Bracero Program was maintained, have focused predominantly on the administration of migratory flows by the U.S. government. This essay, in contrast, adopts a view of the global dynamics of the negotiations held between 1947 and 1952 to offer a more integral history of the Bracero Program. Based on a reconstruction of various narratives, it adopts the focus proposed by histoire croisée to observe the roles played by diverse actors at the regional level of migration, in order to determine the influence they wielded during the process of bilateral negotiations. The approach is applied primarily to the case of Guanajuato, a state that sent significant contingents of labor migrants to the U.S., and the context of the state of California (U.S.A.), whose agroindustrial sector absorbed most of those Mexican workers., Résumé: Les études sur les débats politiques et régionaux autour du thème de la migration de main d'œuvre mexicaine et qui expliquent les raisons du maintien du Programme Bracero se rapportent en général à la gestion nord-américaine du flux migratoire. Cet article s'intéresse à la dynamique globale des négociations qui eurent lieu entre 1947 et 1952 et présente une histoire intégrée du Programme Bracero. Il reconstruit diverses narrations, et, en relation avec l'approche proposée par l'histoire croisée, observe le rôle qu'eurent divers acteurs dans le contexte régional de la migration et quelle fut leur incidence dans le processus de négociation bilatéral. L'analyse s'intéresse surtout au cas du Guanajuato, un état qui expulsa un contingent important de travailleurs migrants, et à la situation de la Californie, dont l'agro-industrie employait la plus grande partie des travailleurs mexicains., Resumen: Los estudios realizados sobre los debates políticos y regionales sobre el tema de la migración laboral mexicana y que explican las razones del mantenimiento del programa bracero se enfocan mayoritariamente en la gestión estadounidense del flujo migratorio. Este artículo se interesa en la dinámica global de las negociaciones que tuvieron lugar entre 1947 y 1952 y ofrece una historia integrada del programa bracero. Reconstruye diversas narrativas y, de acuerdo con el enfoque propuesto por la histoire croisée, observa el papel que tuvieron varios actores en el marco regional de la migración y cuál fue su incidencia en el proceso de negociación bilateral. El análisis se interesa, sobre todo, en Guanajuato, un estado que expulsa un contingente importante de migrantes laborales; y a la situación de California, donde la agroindustria contrataba a la mayor parte de los trabajadores mexicanos.

Studies of the political and regional debates currounding the topic of Mexican labor migration that seek to explain why the Bracero Program was maintained, have focused predominantly on the administration of migratory flows by the U.S. government. This essay, in contrast, adopts a view of the global dynamics of the negotiations held between 1947 and 1952 to offer a more integral history of the Bracero Program. Based on a reconstruction of various narratives, it adopts the focus proposed by histoire croisée to observe the roles played by diverse actors at the regional level of migration, in order to determine the influence they wielded during the process of bilateral negotiations. The approach is applied primarily to the case of Guanajuato, a state that sent significant contingents of labor migrants to the U.S., and the context of the state of California (U.S.A.), whose agroindustrial sector absorbed most of those Mexican workers., Résumé: Les études sur les débats politiques et régionaux autour du thème de la migration de main d'œuvre mexicaine et qui expliquent les raisons du maintien du Programme Bracero se rapportent en général à la gestion nord-américaine du flux migratoire. Cet article s'intéresse à la dynamique globale des négociations qui eurent lieu entre 1947 et 1952 et présente une histoire intégrée du Programme Bracero. Il reconstruit diverses narrations, et, en relation avec l'approche proposée par l'histoire croisée, observe le rôle qu'eurent divers acteurs dans le contexte régional de la migration et quelle fut leur incidence dans le processus de négociation bilatéral. L'analyse s'intéresse surtout au cas du Guanajuato, un état qui expulsa un contingent important de travailleurs migrants, et à la situation de la Californie, dont l'agro-industrie employait la plus grande partie des travailleurs mexicains., Resumen: Los estudios realizados sobre los debates políticos y regionales sobre el tema de la migración laboral mexicana y que explican las razones del mantenimiento del programa bracero se enfocan mayoritariamente en la gestión estadounidense del flujo migratorio. Este artículo se interesa en la dinámica global de las negociaciones que tuvieron lugar entre 1947 y 1952 y ofrece una historia integrada del programa bracero. Reconstruye diversas narrativas y, de acuerdo con el enfoque propuesto por la histoire croisée, observa el papel que tuvieron varios actores en el marco regional de la migración y cuál fue su incidencia en el proceso de negociación bilateral. El análisis se interesa, sobre todo, en Guanajuato, un estado que expulsa un contingente importante de migrantes laborales; y a la situación de California, donde la agroindustria contrataba a la mayor parte de los trabajadores mexicanos.

La participation d’une délégation belge au Premier Congrès international de Psychiatrie Infantile à Paris en 1937 s’inscrit dans une histoire paradoxale. De prime abord, la psychiatrie infantile n’existe pas encore comme champs disciplinaire, notamment à cause d’une absence d’institutions spécifiques. Mais des savoirs psychiatriques dispersés ont néanmoins été élaborés dans la première moitié du XXe siècle dans deux domaines : d’un côté auprès des enfants « arriérés », d’un autre côté auprès des enfants délinquants.

In the nineteenth-century, transformations in the musical economy led to the development of international tours, and the appearance of the first managers for artists. By analyzing the business strategies of Albert Gutmann in Vienna, Munich and Paris, this paper will show that such impresarios, in order to move from their local institutions to the international arena, had to adapt to the tastes and habits of each audience. Professional middlemen had a decisive influence on these aesthetic choices and, in the context of European tours, they contributed to the reassertion and strengthening of national identities on the musical stage.

Une mise en perspective des rencontres de football entre les équipes représentatives de Luxembourg et du nord-est de la France durant l’entre-deux-guerres est ici menée. Celle-ci est permise par la consultation des archives des fédérations sportives et des clubs, les journaux luxembourgeois et champardennais et les délibérations municipales de Reims. Ces matchs de football internationaux s’inscrivent dans un espace transfrontalier en cours d’émergence au sein duquel se multiplient les coopérations économiques et les interactions entre sphères politiques, journalistiques et industrielles. Greffées sur un tissu associatif (les « clubs ») en plein essor, les fédérations footballistiques nationales gagnent en légitimité sociale par un double processus de notabilisation de leurs dirigeants et d’interactions avec les édiles politiques locaux. Dès la deuxième partie des années vingt apparait la compétition footballistique qui, malgré la médiocrité de la performance strictement sportive, incite de multiples acteurs à prendre acte et à participer à la rentabilité croissante de cette pratique culturelle en pleine mutation. Le recul dans les années trente de l’autorité fédérale garante de l’amateurisme dans le football laisse le champ libre à la presse, aux municipalités et aux clubs les plus puissants pour transformer une pratique ludique et collective en un spectacle dont les enjeux sont de représentation (retombées symboliques), de publicité et d’enrichissement (retombées économiques). L’étude, enfin, de la composition des comités d’honneur des grands clubs de part et d’autre de la frontière et de trajectoires individuelles significatives permet d’éclairer selon quelles modalités le contexte géopolitique et la concentration des élites, en particulier urbaines, fait entrer le football, et avec lui les footballeurs, dans l’économie marchande qui, elle aussi, redéfinit la nature des frontières nationales dans cette grande région entre la Marne et le Rhin.

Une mise en perspective des rencontres de football entre les équipes représentatives de Luxembourg et du nord-est de la France durant l’entre-deux-guerres est ici menée. Celle-ci est permise par la consultation des archives des fédérations sportives et des clubs, les journaux luxembourgeois et champardennais et les délibérations municipales de Reims. Ces matchs de football internationaux s’inscrivent dans un espace transfrontalier en cours d’émergence au sein duquel se multiplient les coopérations économiques et les interactions entre sphères politiques, journalistiques et industrielles. Greffées sur un tissu associatif (les « clubs ») en plein essor, les fédérations footballistiques nationales gagnent en légitimité sociale par un double processus de notabilisation de leurs dirigeants et d’interactions avec les édiles politiques locaux. Dès la deuxième partie des années vingt apparait la compétition footballistique qui, malgré la médiocrité de la performance strictement sportive, incite de multiples acteurs à prendre acte et à participer à la rentabilité croissante de cette pratique culturelle en pleine mutation. Le recul dans les années trente de l’autorité fédérale garante de l’amateurisme dans le football laisse le champ libre à la presse, aux municipalités et aux clubs les plus puissants pour transformer une pratique ludique et collective en un spectacle dont les enjeux sont de représentation (retombées symboliques), de publicité et d’enrichissement (retombées économiques). L’étude, enfin, de la composition des comités d’honneur des grands clubs de part et d’autre de la frontière et de trajectoires individuelles significatives permet d’éclairer selon quelles modalités le contexte géopolitique et la concentration des élites, en particulier urbaines, fait entrer le football, et avec lui les footballeurs, dans l’économie marchande qui, elle aussi, redéfinit la nature des frontières nationales dans cette grande région entre la Marne et le Rhin.

Une mise en perspective des rencontres de football entre les équipes représentatives de Luxembourg et du nord-est de la France durant l’entre-deux-guerres est ici menée. Celle-ci est permise par la consultation des archives des fédérations sportives et des clubs, les journaux luxembourgeois et champardennais et les délibérations municipales de Reims. Ces matchs de football internationaux s’inscrivent dans un espace transfrontalier en cours d’émergence au sein duquel se multiplient les coopérations économiques et les interactions entre sphères politiques, journalistiques et industrielles. Greffées sur un tissu associatif (les « clubs ») en plein essor, les fédérations footballistiques nationales gagnent en légitimité sociale par un double processus de notabilisation de leurs dirigeants et d’interactions avec les édiles politiques locaux. Dès la deuxième partie des années vingt apparait la compétition footballistique qui, malgré la médiocrité de la performance strictement sportive, incite de multiples acteurs à prendre acte et à participer à la rentabilité croissante de cette pratique culturelle en pleine mutation. Le recul dans les années trente de l’autorité fédérale garante de l’amateurisme dans le football laisse le champ libre à la presse, aux municipalités et aux clubs les plus puissants pour transformer une pratique ludique et collective en un spectacle dont les enjeux sont de représentation (retombées symboliques), de publicité et d’enrichissement (retombées économiques). L’étude, enfin, de la composition des comités d’honneur des grands clubs de part et d’autre de la frontière et de trajectoires individuelles significatives permet d’éclairer selon quelles modalités le contexte géopolitique et la concentration des élites, en particulier urbaines, fait entrer le football, et avec lui les footballeurs, dans l’économie marchande qui, elle aussi, redéfinit la nature des frontières nationales dans cette grande région entre la Marne et le Rhin.

How far were the Belgian historians eager to dialog with historians from other countries before the First World War? This question points out a twofold process: First, the internationalization of the Belgian historiography aimed at building an international community of historians involved in common projects of dictionaries, sources edition and books series. Second, this internationalization served the purposes of creating an internationally competitive Belgian historical school whose topics were embedded in the national framework. Internationalism was then intertwined with nationalism, a fact which did not appear as being contradictory to the historians of this time. The article tackles the issue of what can be called an “international nationalism” by analyzing following topics: the introduction of the cours pratique d’histoire borrowed from Germany, the specialisation of the Belgian students in France and in Germany and, on the reverse, the specialisation of American students in Belgium, the collaboration to foreign historical journals and the creation of Belgian ones, the building of scientific networks and scientific communities, the role of Belgian historians as cultural mediators, their involvement as national historians, and finally the impact of the First World War on the relationships between the Belgian historians and their foreign colleagues.