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Context: Addressing the environmental impact of agriculture requires a comprehensive analysis of the system at stake, and accounting for the social diversity (i.e. social groups involved in farming and relationships between them) is particularly important for designing efficient policies aimed at mitigating these impacts. However, the integration of this diversity in environmental assessments remains challenging, partly due to the lack of frameworks for combining data and concepts belonging to bio-technical and social sciences. Objective: In this study, we aimed at assessing how the combination of the conceptual frameworks of comparative agriculture and territorial metabolism helps to better understand the environmental impacts of agriculture. In particular, we look at the crop-livestock integration as a possible way to reduce nitrogen losses from agriculture, and study how social diversity shapes this integration. Method: Combining comparative agriculture and territorial metabolism frameworks, we carried out an intensive fieldwork in Petlad (Gujarat, India) organised in four steps so as to successively (i) capture farm diversity at the micro-regional level, (ii) build archetypes representing farming systems, (iii) assess nitrogen flows at farming systems' level and (iv) model nitrogen metabolism at village level. Results and conclusions: We found that despite obvious potential, crop-livestock interactions were limited, accounting for minor nitrogen flows compared to the flow of inputs, mainly synthetic fertilisers and feed concentrates. The output flows, mainly tobacco, cereals and milk, were also low and most of the input nitrogen was lost to the environment (surplus of over 600 kg N/ha from the cropping system balance), contributing to pollution. While large subsidies for synthetic fertilisers had a role in the development of such huge surpluses, our study showed that this environmentally harmful situation was also influenced by the existing socio-economic condit

La filière laitière occupe une place importante à l'échelle mondiale, en termes de contribution à l'occupation des surfaces agricoles, aux emplois et à la création de richesse. La production laitière, qui résulte de modèles productifs très variés d'un pays à l'autre et qui relève d'espèces animales aux caractéristiques différentes, a considérablement augmenté au cours des dernières décennies. Le développement futur de la production laitière est soumis à différentes contraintes qui interrogent sur les voies à privilégier dans une optique de durabilité. Dans ce cadre, la première partie de cet article présente la dynamique du secteur laitier, en termes de consommation et de production, et ce, pour différentes grandes zones géographiques ; la seconde traite de la durabilité du secteur laitier, principalement dans les pays en développement, au travers d'une sélection de trois thèmes : la dimension sociale (souvent oubliée) et la nécessité d'intégrer les questions de genre ; l'usage durable des ressources hydriques en l'illustrant au travers de deux situations contrastées, celle du Maroc et de l'Inde ; la biodiversité et l'importance de la contribution des laits non bovins au développement local. La troisième partie rappelle que les échanges internationaux permettent, pour de nombreux pays déficitaires en lait, de satisfaire la demande intérieure.

La filière laitière occupe une place importante à l'échelle mondiale, en termes de contribution à l'occupation des surfaces agricoles, aux emplois et à la création de richesse. La production laitière, qui résulte de modèles productifs très variés d'un pays à l'autre et qui relève d'espèces animales aux caractéristiques différentes, a considérablement augmenté au cours des dernières décennies. Le développement futur de la production laitière est soumis à différentes contraintes qui interrogent sur les voies à privilégier dans une optique de durabilité. Dans ce cadre, la première partie de cet article présente la dynamique du secteur laitier, en termes de consommation et de production, et ce, pour différentes grandes zones géographiques ; la seconde traite de la durabilité du secteur laitier, principalement dans les pays en développement, au travers d'une sélection de trois thèmes : la dimension sociale (souvent oubliée) et la nécessité d'intégrer les questions de genre ; l'usage durable des ressources hydriques en l'illustrant au travers de deux situations contrastées, celle du Maroc et de l'Inde ; la biodiversité et l'importance de la contribution des laits non bovins au développement local. La troisième partie rappelle que les échanges internationaux permettent, pour de nombreux pays déficitaires en lait, de satisfaire la demande intérieure.

Malgré 7 % de croissance économique annuelle moyenne en vingt ans contre 1,7 % pour la population, près de 55 % des actifs indiens dépendent encore de l'agriculture en 2011. L'exposé, articulé sur trois niveaux d'analyse (comparaisons internationales depuis 1970, économie politique depuis l'Indépendance en 1947, diagnostic agraire microlocalisé en 2014), montre comment le sous-continent demeure piégé dans une trajectoire opposée au modèle canonique de croissance : la population active agricole augmente au lieu de régresser, de même que son écart de revenu moyen avec les autres actifs. La libéralisation économique a bien dopé la croissance non agricole, mais cette dernière s'avère bien trop pauvre en emplois. Ceci exacerbe une pression foncière (0,65 ha/actif en 2011) aggravée localement par d'inégaux accès à la terre, à l'eau et à la valeur ajoutée. Une telle transformation structurelle appelle des innovations institutionnelles et techniques adaptées à ces contextes typiquement asiatiques.

Malgré 7 % de croissance économique annuelle moyenne en vingt ans contre 1,7 % pour la population, près de 55 % des actifs indiens dépendent encore de l'agriculture en 2011. L'exposé, articulé sur trois niveaux d'analyse (comparaisons internationales depuis 1970, économie politique depuis l'Indépendance en 1947, diagnostic agraire microlocalisé en 2014), montre comment le sous-continent demeure piégé dans une trajectoire opposée au modèle canonique de croissance : la population active agricole augmente au lieu de régresser, de même que son écart de revenu moyen avec les autres actifs. La libéralisation économique a bien dopé la croissance non agricole, mais cette dernière s'avère bien trop pauvre en emplois. Ceci exacerbe une pression foncière (0,65 ha/actif en 2011) aggravée localement par d'inégaux accès à la terre, à l'eau et à la valeur ajoutée. Une telle transformation structurelle appelle des innovations institutionnelles et techniques adaptées à ces contextes typiquement asiatiques.

The future of pastoral systems and their interactions with territories are the sub - ject of considerable debate in the scientific literature and are still insufficiently documented. Assessing the sustainability of pastoral systems and their interac - tions with the sustainability of territories is thus a complex task. We proposed in this study a method to assess the sustainability of pastoral systems within their territories. After reviewing the literature, we conducted interviews with pastoralism experts in France and in Africa on the subject of sustainability in general and pastoral systems in particular. We designed our grid according to the principles-criteria-indicators approach and included 10 principles grouped into three major fields: 'Availability of resources in the territory', 'Properties of the system', and 'Extended sustainability'. Understanding the strategies used in pastoral systems enabled us to propose a set of specific criteria per principle. Finally, we compared our grid with other methods used to assess sustainability.

The future of pastoral systems and their interactions with territories are the sub - ject of considerable debate in the scientific literature and are still insufficiently documented. Assessing the sustainability of pastoral systems and their interac - tions with the sustainability of territories is thus a complex task. We proposed in this study a method to assess the sustainability of pastoral systems within their territories. After reviewing the literature, we conducted interviews with pastoralism experts in France and in Africa on the subject of sustainability in general and pastoral systems in particular. We designed our grid according to the principles-criteria-indicators approach and included 10 principles grouped into three major fields: 'Availability of resources in the territory', 'Properties of the system', and 'Extended sustainability'. Understanding the strategies used in pastoral systems enabled us to propose a set of specific criteria per principle. Finally, we compared our grid with other methods used to assess sustainability.

Les systèmes d’élevage ovins et les caprins, comme les autres productions animales, sont confrontés aux multiples défis environnementaux : limiter les nuisances et contribuer positivement à l’entretien ou à l’amélioration du milieu. Les travaux de l’INRA, et de ses partenaires, se sont largement impliqués dans ces questions en considérant ces élevages de petits ruminants comme faisant partie d‘agroécosystèmes complexes. Cette synthèse collective rassemble, en privilégiant les niveaux d’approche, les actions dans lesquels l’INRA intervient. Considérant tout d’abord les grandes tendances sur les effectifs d’animaux et leur répartition géographique, les adaptations ou les disparitions de ces élevages se repèrent par les approches technico-économiques. Dans ce contexte, il était important pour l’INRA de s’intéresser surtout aux origines des changements et de déceler les innovations techniques, organisationnelles et opérationnelles qui interviennent. Globalement, les trois leviers de ces évolutions ont été l’accroissement de la taille des troupeaux et des surfaces, la simplification des conduites (travail) et la réduction de l’utilisation des intrants (charges) au profit des ressources fourragères naturelles locales. Dans ce cadre, l’INRA y évalue également l’acceptabilité de certaines de ses inventions. Dans un tel contexte, les aptitudes d’élevage des animaux ne se limitent plus à la seule maximisation de la productivité individuelle. Des travaux spécifiques à ces espèces s’avèrent nécessaires pour identifier les caractères d’élevage qui sont déterminants dans des systèmes capables d’absorber des aléas. L’idée dominante est qu’il faut transférer sur les animaux eux-mêmes des capacités adaptatives qui étaient précédemment sous-utilisées, voire ignorées. La maîtrise de la reproduction pose encore de sérieux problèmes environnementaux chez ces espèces saisonnées et pour lesquelles l’INRA prépare des solutions alternatives à l’interdiction de l’utilisation de traitements h

Les systèmes d’élevage ovins et les caprins, comme les autres productions animales, sont confrontés aux multiples défis environnementaux : limiter les nuisances et contribuer positivement à l’entretien ou à l’amélioration du milieu. Les travaux de l’INRA, et de ses partenaires, se sont largement impliqués dans ces questions en considérant ces élevages de petits ruminants comme faisant partie d‘agroécosystèmes complexes. Cette synthèse collective rassemble, en privilégiant les niveaux d’approche, les actions dans lesquels l’INRA intervient. Considérant tout d’abord les grandes tendances sur les effectifs d’animaux et leur répartition géographique, les adaptations ou les disparitions de ces élevages se repèrent par les approches technico-économiques. Dans ce contexte, il était important pour l’INRA de s’intéresser surtout aux origines des changements et de déceler les innovations techniques, organisationnelles et opérationnelles qui interviennent. Globalement, les trois leviers de ces évolutions ont été l’accroissement de la taille des troupeaux et des surfaces, la simplification des conduites (travail) et la réduction de l’utilisation des intrants (charges) au profit des ressources fourragères naturelles locales. Dans ce cadre, l’INRA y évalue également l’acceptabilité de certaines de ses inventions. Dans un tel contexte, les aptitudes d’élevage des animaux ne se limitent plus à la seule maximisation de la productivité individuelle. Des travaux spécifiques à ces espèces s’avèrent nécessaires pour identifier les caractères d’élevage qui sont déterminants dans des systèmes capables d’absorber des aléas. L’idée dominante est qu’il faut transférer sur les animaux eux-mêmes des capacités adaptatives qui étaient précédemment sous-utilisées, voire ignorées. La maîtrise de la reproduction pose encore de sérieux problèmes environnementaux chez ces espèces saisonnées et pour lesquelles l’INRA prépare des solutions alternatives à l’interdiction de l’utilisation de traitements h

Au cours des trente dernières années, de nombreux agriculteurs familiaux des zones tropicales ont adapté leurs systèmes de production pour produire et vendre du lait. Cette évolution est doublement intéressante, puisqu'elle concerne un produit important dans l'alimentation humaine, et une population stratégique dans la lutte contre la pauvreté, celle de l'agriculture familiale des " pays du Sud ". Mais dans quelle mesure le lait peut-il réellement consolider les exploitations familiales ? Plusieurs équipes ont croisé leurs regards, sur trois terrains contrastés : Andes péruviennes, Amazonie brésilienne, Hautes terres malgaches.

En los últimos quince años, la producción lechera conoció un fuerte crecimiento en varias regiones andinas. Respondió a la vez al crecimiento de la demanda interna y a la estabilidad del precio al productor, debida a la protección del mercado frente a las importaciones. Permitió la integración al mercado de numerosas familias campesinas, a través de industrias lecheras o circuitos artesanales. En la comunidad campesina estudiada, que forma parte de las cuencas lecheras marginales del Perú, el fomento de la producción lechera se traduce por la extensión hasta sus límites de la zona con riego para la producción de forraje (alfalfa). Se construye una lógica económica alrededor de la leche en los sistemas de producción en la cúal la venta regular de queso permite comprar los alimentos de la familia para la semana. La especialización feminina del trabajo ganadero permite la implementación de actividades no agrícolas por los hombres, con frecuentes migraciones temporales. Pese a esta coherencia, el equilibrio económico de las familias campesinas es demasiado frágil como para afirmar que su integración al mercado interno detuvo su marginación económica. Al aumentar la competencia sobre el mercado interno, los distintos acuerdos de libre-comercio firmados por los paises andinos tenderán además a provocar una bajada de los precios al productor de leche, impulsada por las industrias. Se evidencia la necesidad de implementación de una política adaptada a los ganaderos lecheros andinos.

En los últimos quince años, la producción lechera conoció un fuerte crecimiento en varias regiones andinas. Respondió a la vez al crecimiento de la demanda interna y a la estabilidad del precio al productor, debida a la protección del mercado frente a las importaciones. Permitió la integración al mercado de numerosas familias campesinas, a través de industrias lecheras o circuitos artesanales. En la comunidad campesina estudiada, que forma parte de las cuencas lecheras marginales del Perú, el fomento de la producción lechera se traduce por la extensión hasta sus límites de la zona con riego para la producción de forraje (alfalfa). Se construye una lógica económica alrededor de la leche en los sistemas de producción en la cúal la venta regular de queso permite comprar los alimentos de la familia para la semana. La especialización feminina del trabajo ganadero permite la implementación de actividades no agrícolas por los hombres, con frecuentes migraciones temporales. Pese a esta coherencia, el equilibrio económico de las familias campesinas es demasiado frágil como para afirmar que su integración al mercado interno detuvo su marginación económica. Al aumentar la competencia sobre el mercado interno, los distintos acuerdos de libre-comercio firmados por los paises andinos tenderán además a provocar una bajada de los precios al productor de leche, impulsada por las industrias. Se evidencia la necesidad de implementación de una política adaptada a los ganaderos lecheros andinos.

En los últimos quince años, la producción lechera conoció un fuerte crecimiento en varias regiones andinas. Respondió a la vez al crecimiento de la demanda interna y a la estabilidad del precio al productor, debida a la protección del mercado frente a las importaciones. Permitió la integración al mercado de numerosas familias campesinas, a través de industrias lecheras o circuitos artesanales. En la comunidad campesina estudiada, que forma parte de las cuencas lecheras marginales del Perú, el fomento de la producción lechera se traduce por la extensión hasta sus límites de la zona con riego para la producción de forraje (alfalfa). Se construye una lógica económica alrededor de la leche en los sistemas de producción en la cúal la venta regular de queso permite comprar los alimentos de la familia para la semana. La especialización feminina del trabajo ganadero permite la implementación de actividades no agrícolas por los hombres, con frecuentes migraciones temporales. Pese a esta coherencia, el equilibrio económico de las familias campesinas es demasiado frágil como para afirmar que su integración al mercado interno detuvo su marginación económica. Al aumentar la competencia sobre el mercado interno, los distintos acuerdos de libre-comercio firmados por los paises andinos tenderán además a provocar una bajada de los precios al productor de leche, impulsada por las industrias. Se evidencia la necesidad de implementación de una política adaptada a los ganaderos lecheros andinos.

Au cours des trente dernières années, de nombreux agriculteurs familiaux des zones tropicales ont adapté leurs systèmes de production pour produire et vendre du lait. Cette évolution est doublement intéressante, puisqu'elle concerne un produit important dans l'alimentation humaine, et une population stratégique dans la lutte contre la pauvreté, celle de l'agriculture familiale des " pays du Sud ". Mais dans quelle mesure le lait peut-il réellement consolider les exploitations familiales ? Plusieurs équipes ont croisé leurs regards, sur trois terrains contrastés : Andes péruviennes, Amazonie brésilienne, Hautes terres malgaches.

En los últimos quince años, la producción lechera conoció un fuerte crecimiento en varias regiones andinas. Respondió a la vez al crecimiento de la demanda interna y a la estabilidad del precio al productor, debida a la protección del mercado frente a las importaciones. Permitió la integración al mercado de numerosas familias campesinas, a través de industrias lecheras o circuitos artesanales. En la comunidad campesina estudiada, que forma parte de las cuencas lecheras marginales del Perú, el fomento de la producción lechera se traduce por la extensión hasta sus límites de la zona con riego para la producción de forraje (alfalfa). Se construye una lógica económica alrededor de la leche en los sistemas de producción en la cúal la venta regular de queso permite comprar los alimentos de la familia para la semana. La especialización feminina del trabajo ganadero permite la implementación de actividades no agrícolas por los hombres, con frecuentes migraciones temporales. Pese a esta coherencia, el equilibrio económico de las familias campesinas es demasiado frágil como para afirmar que su integración al mercado interno detuvo su marginación económica. Al aumentar la competencia sobre el mercado interno, los distintos acuerdos de libre-comercio firmados por los paises andinos tenderán además a provocar una bajada de los precios al productor de leche, impulsada por las industrias. Se evidencia la necesidad de implementación de una política adaptada a los ganaderos lecheros andinos.

La ganadería es una actividad cuestionada por su impacto ambiental, principalmente por la deforestación y la emisión de gases efecto invernadero. Una de las principales problemáticas es que se lleva a cabo en ecosistemas frágiles, entre ellos, las montañas tropicales pertenecientes a la región Andes del Norte, identificada como un lugar estratégico para la conservación de la biodiversidad a nivel global y para la generación de servicios ecosistémicos. Una parte de los relictos de bosque altoandino que aún se conservan allí se encuentran en paisajes rurales donde se desarrolla la producción ganadera. Las investigaciones sobre conservación de la biodiversidad en zonas de producción agropecuaria recomiendan promover la protección, restauración y conectividad de fragmentos de ecosistemas naturales, a la vez que se llevan a cabo prácticas de producción acordes al funcionamiento de los ecosistemas, como es la producción agroecológica. En este contexto, se analiza la sostenibilidad de la ganadería de leche, una actividad de importancia económica y social que se lleva a cabo en la zona altoandina, a partir de la comparación entre sistemas con diferentes prácticas de manejo, entre ellas, la producción agroecológica con sistemas silvopastoriles, teniendo en cuenta condiciones de factibilidad ambiental, viabilidad y resiliencia económica, así como de deseabilidad o concordancia de esta actividad con los valores de la sociedad. Se concluye que el modelo de intensificación convencional es problemático, especialmente en las zonas de laderas altoandinas, debido a las limitaciones de producción que impone el ecosistema, al deterioro de los recursos naturales y la contaminación, y a los altos costos, relacionados con el uso de recursos no renovables. La intensificación agroecológica resulta ser una alternativa viable, más eficiente en el uso de energías no renovables y en el aprovechamiento en los ciclos de nutrientes, así como más resiliente a las variaciones del clima y de los pre

Résumé Dans un contexte de communauté paysanne où les rapports fonciers sont des combinaisons complexes de droits individuels et collectifs, les modalités d’appropriation des ressources et leurs évolutions conditionnent la durabilité des systèmes de production. Cet article se propose de les analyser dans le cas de Sinto, communauté andine péruvienne issue d’une coopérative formée par la réforme agraire et aujour-d’hui sur la voie de l’intensification laitière. Pour cela, nous traçons l’évolution historique de l’appropriation des ressources, puis utilisons la matrice des maîtrises foncières conçue par E. Le Roy, qui distingue plusieurs niveaux de contrôle des ressources (droits fonciers) et de collectifs s’appropriant les ressources. Ces analyses permettent de repérer les adaptations en cours concernant l’appropriation des ressources ainsi que les situations de crise., The part played by individuals and collective organization in the appropriation of resources: the case of an Andean community in Peru In a context of a rural farming community where relationships linked to land questions represent a complex mix of individual and collective rights, the ways in which resources are appropriated, along with changes in these resources, profoundly influence the sustainability of production systems. This article examines these interactions in the case of Sinto, an Andean community in Peru that results from a cooperative formed by agrarian reform and is now intensifying its dairy production systems. The Authors outline the historical development of the appropriation of resources, then use the land-ownerships control grid devised by E. Le Roy, which can distinguish several levels of control over resources (land rights regulations) and of collective authorities taking such resources under their control. These analyses help to pick out the adaptations taking place concerning the appropriation of resources. They can also spot crisis situations.