Ce texte rend compte d’une clinique très contemporaine de l’adolescence et tente, à travers les blessures faites au langage par les adolescents, de conceptualiser des notions telles que « nouvelle économie familiale », « détresse maternelle primaire », perversification du lien alteritaire, déhistoricisation, défaillance du clinicien. Le transfert, dans « une proximité suffisamment bonne », demeure le lieu possible d’une rectification du rapport du sujet au réel., This text takes place within a very contemporary clinical practice of the adolescence and it tries, through wounds made for the language by the teenagers, to conceptualize notions such as « New Family Economy », « Primary Maternal Distress », perverted links in the otherone, déhistoricisation, failure of the clinician. The transfer, in « a good enough closeness », remains the possible scene of a rectification of the relationship of the subject in the reality.