[EN]A method for electrical indication of the ability of concrete to resist chloride ion penetration was first developed in the USA in the late 1970's. The test method (AASHTO T 277) related chloride ion diffusion to the measurement of electrical charge passed through a test specimen in a relatively short period of time. In this paper, chloride concentration profiles obtained from specimens used in the initial development of the method are used to compute apparent chloride diffusion coefficients, Dapp, by application of ionic migration principles. These coefficients are compared to Dapp calculated from fitting data obtained from 90-day ponding tests carried out on companion specimens not subjected to application of electrical currents. It is shown that there is a strong linear relationship for conventional concretes between coefficients calculated from chloride concentration gradients produced either by long-term ponding or by accelerated ingress of chloride into the test specimens. Also included in the comparative study are effective diffusion coefficients, Deff, based on the measurement of specimen resistance and calculated using Einstein's equation. Results indicate that values calculated by any of the techniques yield lower values for diffusion coefficients than those obtained from longer-term ponding. It is shown, however, that rankings of concretes on the basis of diffusion coefficient are similar for both calculated and measured values. Large errors occur in calculated coefficients in cases where anomalies exist in measured chloride gradients. These errors are related to the dependence of calculated diffusion coefficients on chloride concentration ratios. For specialty polymer concretes, mechanisms of penetration of chloride into concrete may be different in the presence of an applied electrical field. These differences may be the result of the short test time in the AASHTO T 277 procedure as well as of the relatively high voltage used. These effects prevent, [FR] Une méthode d'essai de la résistance du béton à la pénétration des chlorures a été mise au point aux États-Unis à la fin des années 1970. La méthode (AASHTO T 277) relie la diffusion des chlorures à la quantité de charge électrique qui passe à travers l'échantillon pendant une assez courte durée. Dans ce travail, on utilise les profils de concentration de chlorures obtenus pour calculer le coefficient de diffusion, Dapp, en utilisant les principes de migration ionique. Ces Dapp sont, à leur tour, comparés avec les résultats de Dapp obtenus à partir d'un essai de diffusion naturelle pendant 90 jours. On montre qu'il existe, pour les bétons conventionnels, une très bonne corrélation de tous les coefficients de diffusion calculés à partir des profils de concentration produits ou par essais de diffusion naturelle à long terme ou par entrée accélérée des chlorures dans les éprouvettes. On inclut aussi dans la comparaison les coefficients de diffusion effective, Deff, basés sur la mesure de la résistance électrique et calculés selon l'équation d'Einstein. Les résultats montrent que les coefficients de diffusion ainsi calculés ont des valeurs inférieures à celles obtenues par diffusion naturelle. La classification relative de la résistance des bétons aux chlorures est pourtant la même. Des erreurs importantes se produisent quand les profils présentent des anomalies. Elles proviennent de l'influence des taux de concentration en chlorures sur les coefficients de diffusion. Pour les bétons aux polymères, les mécanismes de pénétration des chlorures peuvent être différents si un courant électrique est appliqué. Toutes ces différences peuvent être imputées à la courte durée des essais AASHTO T 277 et au voltage assez élevé qui est utilisé. Ces circonstances empêchent le béton d'atteindre la même concentration superficielle Cs que dans le cas de la diffusion naturelle. On trouve des valeurs anormalement hautes quand le béton est trop résistif ou qu'il a reçu un traitement de