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Dans la Comédie de Dante, les âmes voyagent le long des trois cantiques, suivant le cheminement spirituel. Ces âmes se meuvent et dansent différemment en fonction des fautes commises de la purgation et de leur accès au ciel. On ne danse pas de la même manière en enfer, au purgatoire ou au Paradis. L’agitation des corps des damnés s’apaise au purgatoire et la danse se déploie au paradis dans la figure du cercle, la polyphonie et la lumière. Les danses de la Comédie nous éclaire sur le statut de âmes mais également est une source pour la connaissance des danses du trecento et sur le point de vue moral qui s’y attache.

Cette contribution formule un témoignage personnel de Marie-Anne Paveau. L'auteure est intervenue à Port-au-Prince en 2006 auprès des étudiants de la Faculté de Linguistique appliquée, alors administrée par Pierre Vernet. Marie-Anne Paveau y présente notamment les éléments du cours qu'elle y a dispensé, illustrant de ce fait la collaboration conduite de 2005 à 2009 entre la Faculté et plusieurs universités de l'étranger.

Seigneurial justices’ records contain many pieces of information still unpublished about the medieval popular way of life and its slow mutations. The judgment published hereby concerns the conflict that arose in regards of payment of minstrels having performed at a patron saint’s celebration in Picardie at the beginning of the 15th century. Along with posterior documents, it enables us to highlight the importance of controlling popular body uses at the time. In this context, minstrel’s music can be qualifed as one of the means of controlling séduction amongst the « to be married » youths.

Josquin’s three-voice chanson Quant je vous voy survives with many musical variants and an incomplete text in two independent sources: London, British Library, Add. Ms.35087 and Antico’s La couronne et fleur des chansons a troys of 1536. It was published in vol.27 of the New Josquin Edition after the London manuscript, in a slightly emended version. However, it would seem that it is possible to make several other improvements, in particular to the text, by taking into account a ‘contrafactum’ in the Diversche liedekens of the Flemish poet Matthijs Castelein, posthumously published in Ghent in 1574 but not noted by the NJE editors. We propose a revised edition in which two new lines of text provide a more logical formal outline of the ‘rondeau’, pointing also to a possible relation to the popular medieval dance form of the carole. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]