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Résumé Des troubles cognitifs légers apparaissent au cours du vieillissement normal. Ils atteignent la mémoire, les fonctions exécutives et les capacités attentionnelles sans retentir sur les activités de la vie quotidienne. Ils sont en rapport avec les facteurs de risque vasculaire présents à l’âge adulte. Néanmoins, l’incidence des démences augmente fortement après 65 ans. Avec l’augmentation continue de l’espérance de vie, la prévalence des sujets déments augmentera de 75 % en 2030. La prise en charge des patients âgés atteints de cancer doit tenir compte de l’éventualité de troubles cognitifs qui retentiraient sur la compréhension du diagnostic et du traitement et la gestion des prises médicamenteuses ou des rendez-vous médicaux. L’évaluation gériatrique permet de diagnostiquer ces troubles cognitifs et d’apprécier leur retentissement sur les activités instrumentales ( instrumental activities of daily living [IADL]) et les activités élémentaires ( activities of daily living [ADL]) de la vie quotidienne. Un certain nombre d’interventions doivent être mises en place avec la famille. Les prescriptions médicales concernent les soins infirmiers, la kinésithérapie et l’orthophonie. Les aides à domicile relèvent du champ social et une partie de leur coût peut être prise en charge par les mutuelles ou par l’allocation personnalisée autonomie (APA). Les cas complexes sont pris en charge à domicile par les maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) dont les gestionnaires de cas assurent un suivi personnalisé et une coordination des soins et des services autour de la personne cognitivement atteinte. Enfin, les mesures de protection juridique sont à envisager lorsque la personne n’a aucune aide familiale et que sa perte d’autonomie psychique est importante. Mild cognitive impairment occurs frequently with ageing, concerning memory complaint, attention and executive dysfunction without any consequence on the activities of daily living. They are strongly linked to the presence of vascular risk factors in adulthood. Nevertheless with the continuous progression of life expectancy, the incidence of dementia drastically increases after sixty-five years of age and the number of old people with dementia is expected to increase by 75% in 2030 in France. Caring for elderly patients with cancer needs to face the possibility of cognitive impairment and its consequences on a good comprehension of diagnosis and treatment and ability to properly take medication. Comprehensive geriatric assessment can help to diagnose cognitive impairment and evaluate the consequences on instrumental activities of daily living (IADL) and activities of daily living (ADL). Home care may be organised with the help of the family or social workers. Physiotherapy and speech rehabilitation are often useful. Assistance for housekeeping, shopping and cooking may be financed by social organisations such as APA in France. Complex cases must be referred to case managers in homes for patients suffering for Alzheimer's disease (MAIA) who liaise between doctors and home carers with good results. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Parmi les différents thèmes priorisés dans le programme régional de télémédecine, le soin en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) a été choisi pour cette expérimentation. Le projet cible le parcours de la personne âgée, de plus de 75 ans, posant le problème d’une plaie chronique dans un contexte de dépendance et de polypathologie. Objectif: L’objectif de cette expérimentation est d’améliorer à la fois l’accès aux soins des personnes âgées et la continuité des soins ville/hôpital et de favoriser la formation des soignants. Méthodes: Cette expérimentation (septembre 2012 à septembre 2013) est basée sur la téléconsultation lors de laquelle l’équipe d’experts (gériatre, infirmière, ergothérapeute, diététicienne et secrétaire) intervient deux demi-journées par semaine au sein du pôle de gérontologie clinique (CHU Bordeaux, France). Après avoir obtenu le consentement du patient, le médecin traitant et l’équipe de l’EHPAD se connectent dans une salle virtuelle avec l’équipe du centre expert. Pour la structure demandeuse, cette connexion s’établit soit dans la chambre du patient à l’aide d’un chariot de télémédecine (EHPAD avec Wifi), soit depuis une salle dédiée (EHPAD sans Wifi). Suite à la téléconsultation, un compte rendu est écrit puis envoyé via une messagerie sécurisée à la structure demandeuse. Résultats: Au total, six EHPAD (en Gironde et Dordogne) ont été inclus dans ce projet. Les résultats préliminaires rapportent un total de 51 téléconsultations avec la prise en soins et le suivi d’escarres (57,9 %), d’ulcères trophiques vasculaires (26,3 %) et de plaies d’origine traumatique (15,8 %). Ces premiers résultats montrent que la télémédecine améliore de manière significative la cicatrisation des plaies et diminue les dépenses en pansements en réduisant le rythme des changements de pansements (p =0,005). Sans ces téléconsultations, les médecins généralistes auraient adressé leurs patients en consultation spécialisée dans 31,6 % des cas et en hospitalisation de jour dans 47,4 % des cas. Conclusion: Les enjeux de la télémédecine sont importants en gériatrie, notamment dans le suivi des personnes âgées avec des pathologies chroniques nécessitant des allers et retours répétés à l’hôpital. Une des perspectives est d’élargir les téléconsultations à tous les syndromes gériatriques (chutes, confusion, dénutrition, etc.) et d’assurer la formation continue aux professionnels de santé. L’outil peut également permettre le suivi des patients âgés par d’autres spécialistes afin d’assurer au mieux la continuité des soins. [Copyright &y& Elsevier]

OBJECTIVES: To describe the evolution of prevalence of depressive symptoms and antidepressant use between 1988 and 1999 in a large representative sample of older community-dwelling French people. DESIGN: Prospective cohort designed in 1988/89 to study cerebral and functional aging. SETTING: Urban and rural communities in southwestern France. PARTICIPANTS: Three thousand six hundred thirty-seven adults aged 65 and older living in noninstitutional settings at baseline. MEASUREMENTS: Participants were interviewed 3, 5, 8, and 10 years after the initial data collection. Depressive symptomatology was evaluated using a French version of the Center for Epidemiological Studies Depression Scale. Longitudinal analysis of the prevalence of depressive symptomatology was performed using a logistic mixed model adjusted for antidepressant use, sex, age, education level, living conditions, psychiatric antecedents, drug consumption, and diagnosis of dementia. RESULTS: Over the 10 years of follow-up, the prevalence of depressive symptomatology decreased from 13.8% to 8.3%. This decrease was statistically significant even after adjustment (odds ratio = 0.88 per increased year, 95% confidence interval = 0.85-0.90) and was more pronounced in subjects having reported previous depression at baseline. During the same period, antidepressant use rose from 5.2% to 11.9%, mainly due to increased use of selective serotonin reuptake inhibitors. Furthermore, the proportion of subjects who had depressive symptoms and did not use antidepressants decreased from 11.8% to 6.2%. CONCLUSION: This study suggests better management of late-life depression in the last decade and illustrates the heterogeneity of depression disorder in late life. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objective: To assess the effects of delirium on the institutionalization rate, taking into account geriatric syndromes and nutritional status.Methods: This population-based study took place in an acute care unit and included participants older than 75 years, arriving from home and later discharged. Confusion Assessment Method (CAM) symptoms were recorded by the nurses within 24 hours after admission and every 3 days. Delirium was defined using the CAM algorithm, and subsyndromal delirium responded to symptoms not fulfilling the CAM algorithm. These delirium categories were either present at admission (prevalent) or occurred during the hospital stay (incident). Participants were classified as having a low dietary intake when energy intake was at any time lower than 600 kcal/d. Age, sex, known cognitive impairment, weight, functional dependency, and laboratory testing as well as diagnoses were also recorded. Step-by-step backward logistic regression was used to identify predictors of institutionalization.Results: Among 427 patients, 310 (72.6%) were discharged and were compared with 117 (27.4%) participants admitted to an institution. Female sex (odds ratio [OR]: OR 2.15, 95% confidence interval [CI]: CI 1.22-3.78), prevalent delirium (OR 3.19, 95% CI 1.33-7.64), subsyndromal delirium (OR 2.72, 95% CI 1.48-5.01), incident subsyndromal delirium (OR 4.27, 95% CI 2.17-8.39), low dietary intake (OR 2.50, 95% CI 1.35-4.63), and a fall (OR 2.16, 95% CI 1.22-3.84) or a diagnosis of stroke (OR 2.03, 95% CI 1.04-3.94) were independent predictors of institutionalization.Conclusions: Symptoms of delirium and severe nutritional impairment led patients to geriatric institutions. Therefore, these institutions need to implement policies that address both of these issues. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

SUMMARY Aims To estimate the incidence and predictors of drug-treated diabetes in elderly subjects. Methods The PAQUID epidemiological survey, a population-based study, has followed up 3777 subjects older than 65 years since 1988. At each visit (baseline, 1, 3, 5 and 8 years), treatment regimen was used to identify new drug-treated diabetic subjects. Potential predictors of drug-treated diabetes were collected during the baseline visit (body mass index (BMI), educational level, cigarette smoking and wine consumption, physical activity, depressive symptomatology, subjective health, treatment, and hypertension) and analysed by using a multivariate backward stepwise regression Cox model with delayed entry. Results The prevalence rate of drug-treated diabetes was 7.5% at baseline and 7.1% after 8 years' follow-up. The incidence rate of drug-treated diabetes was 3.8/1000 person-years, 5.9/1000 person-years in men and 2.4/1000 person-years in women, with no significant variation according to age group. Male sex (relative risk (RR) 2.4, 95% confidence interval (CI) 1.4–4.0, P < 0.001, attributable risk (AR) 0.36), elevated BMI (for one point increase, RR 1.1, 95% CI 1.1–1.1, P < 0.001, ≥ 25 vs. < 25, RR 2.1, 95% CI 1.2–3.5, AR 0.33), thiazide diuretics used alone (RR 5.9, 95% CI 1.8–19.6, P = 0.02), and poorer subjective health (‘the same’ vs. ‘better’ RR 1.8, 95% CI 1.0–3.1, P = 0.04; ‘worse vs. ‘better’ RR 2.3, 95% CI 0.9–5.7, P = 0.06) were independent predictors of drug-treated diabetes in this population. Conclusions In older French individuals, men seem to be particularly exposed to drug-treated diabetes although being overweight was found to be a strong predictor as in younger populations. [ABSTRACT FROM AUTHOR]