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Objectif de l’étude La sarcopénie est un facteur de pronostic défavorable chez les patients opérés pour un cancer de l’œsophage. L’influence de la sarcopénie chez les patients pris en charge par chimioradiothérapie n’a jamais été rapportée. Matériel et méthode Les données cliniques, nutritionnelles, anthropométriques et d’imagerie fonctionnelle (TEP-scanographie au fluorodésoxyglucose [FDG]) ont été collectées chez 98 patients pris en charge par chimioradiothérapie pour un cancer de l’œsophage localement évolué entre 2006 et 2012. La surface musculaire squelettique a été quantifiée sur une coupe scanographique par la surface musculaire squelettique en L3 divisée par la taille au carré (SML3/t 2 ). La sarcopénie était définie par une surface musculaire squelettique < 38,5 cm 2 /m 2 chez la femme et 52,4 cm 2 /m 2 chez l’homme. Le critère de jugement était la survie globale, toutes causes de décès confondues. Résultats La TEP-scanographie était disponible pour 96 des 98 patients, 50 (52 %) étant sarcopéniques. La durée médiane de survie était de 22 mois chez les 50 patients sarcopéniques (46 décès, 92 %) contre 58 mois chez les 46 patients non sarcopéniques (30 décès, 65 %, p = 0,0013). La sarcopénie était le seul facteur de risque de décès significatif en analyse unifactorielle ( Hazard Ratio [HR] = 2,06 : intervalle de confiance à 95 % [IC95 % : 1,31–3,25]). Un IMC < 18,5 (HR = 0,56 ; IC95 % : 0,25–1,21), une albuminémie de moins de 30 g/L (HR = 0,6 ; IC95 % : 0,2–2,09) et une perte de poids > 10 % (HR = 1,2 ; IC95 % : 0,77–2,01) n’étaient pas significativement associés au risque de décès en analyse univariée factorielle. Conclusion La présence d’une sarcopénie est associée à une augmentation du risque de décès chez les patients traités et pris en charge par chimioradiothérapie pour un cancer de l’œsophage localement évolué. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif Évaluer Le contrôle locorégional et la xérostomie tardive de l’arcthérapie volumétrique modulée chez les patients atteints d’un cancer des voies aérodigestives supérieures. Patients et méthodes Nous avons évalué le contrôle locorégional et la xérostomie tardive, par la classification CTCAE V4 (Common Terminology Criteria for Adverse Events version 4), chez 118 patients atteints d’un cancer des voies aérodigestives supérieures traité à visée curative de mai 2012 à mai 2013. L’âge moyen des patients était de 58 ans (38–82) ; 115 (97,5 %) étaient atteints d’un carcinome épidermoïde, 43 de l’oropharynx (36,4 %), 25 de la cavité buccale (21,2 %), 23 du larynx (19,5 %), 16 de l’hypopharynx (13,6 %) et huit d’adénopathies de primitif inconnu (6,8 %) ; trois autres cancers étaient d’une histologie non épidermoïde. Cent sept cancers (90,7 %) étaient de stade III ou IV et 11 (9,3 %) de stade I ou II (selon la classification de l’Union internationale contre le cancer de 2009). Quatre-vingt patients (67,8 %) ont été opérés et 91 (77 %) ont reçu une chimiothérapie concomitante. L’irradiation était une RCMI avec boost intégré, 70/66 Gy ont été délivrés dans les volumes de haut risque, 59,4 et 54 Gy respectivement dans les volumes de risques intermédiaire et faible. Résultats Les patients ont été suivis 18,3 mois en moyenne (10–20). Aucun patient n’a eu son traitement interrompu plus de 2 jours. Une récidive locorégionale est survenue pour sept patients (5,9 %), six fois dans le volume irradié. Une évolution métastatique est survenue pour 24 patients (20,3 %) La dose moyenne reçue par la parotide homolatérale à la lésion était de 23,3 Gy (20,2–66,6) et par la parotide controlatérale de 19,9 Gy (19,8–33,9 Gy). Trente et un pour cent des patients ne souffraient pas de xérostomie tardive, 38 % d’une xérostomie de grade I, 28,6 % de grade II et 2,4 % de grade III. Conclusion L’arcthérapie volumétrique modulée permet d’obtenir un bon taux de contrôle locorégional avec une xérostomie tardive relativement faible à long terme. Ces résultats devront être confirmés dans le temps. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectifs Évaluer le contrôle locorégional et la toxicité après une radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) chez les patients pris en charge pour un carcinome du canal anal. Patients et méthodes Le contrôle locorégional ainsi que les toxicités (selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events v4.0) ont été évalués chez 15 patients après RCMI à visée curative pour un carcinome du canal anal entre juin 2013 et octobre 2014. L’âge médian était de 58 ans (46–87), tous étaient atteints d’un carcinome épidermoïde, de stade T2 pour 53 %, et avec une atteinte ganglionnaire pour 47 % (selon la classification de l’UICC de 2009). Onze patients ont reçu une chimiothérapie concomitante par 5-fluoro-uracile et mitomycine-C et un par de la capécitabine. La radiothérapie a été délivrée par des faisceaux statiques avec modulation d’intensité dans le pelvis puis complétée par une arcthérapie volumétrique modulée (RapidArc ® ) dans le volume tumoral. Une RCMI avec boost intégré a été réalisée chez une patiente âgée traitée par irradiation exclusive. Les données cliniques ont été recueillies prospectivement informatisée sur le logiciel Crossway. Résultats Trois patients ont eu une interruption de traitement de 15 jours et une patiente une interruption de 30 jours pour altération de l’état général, cette dernière ayant été atteinte de la seule récidive (locale). Les autres patients n’ont été atteints d’aucune récidive après un suivi médian de 13 mois (5–20 mois). La dose moyenne délivrée dans le volume pelvien était de 46 Gy et celle dans le volume tumoral de 62 Gy. Pour la vessie, la dose moyenne était de 42,7 Gy, le volume recevant 60 Gy (V60) moyen de 3,8 %. La dose moyenne délivrée dans le rectum était de 59,1 Gy et le V60 de 68,2 %. Une toxicité aiguë cutanée est survenue chez huit patients sur 15 (53 %), dans trois cas de grade 1, quatre de grade 2 et un de grade 3. Trois patients sur 15 (20 %) ont souffert d’une toxicité rectale aiguë, dans deux cas de grade 1 et un de grade 2, trois patients d’une cystite aiguë et un d’une toxicité au grêle, dans tous les cas de grade 1. Une toxicité tardive rectale de grade 1 est survenue chez un patient (infecté par le virus de l’immundéficience humaine et ayant reçu de multiples injections de collagène périnéales). Une patiente a eu une colostomie définitive (récidive locale). Conclusion La RCMI en mode séquentiel (faisceaux statiques avec modulation d’intensité au pelvis puis complément par RapidArc ® dans la tumeur) permet dans les carcinomes du canal anal un excellent taux de contrôle locorégional avec une toxicité acceptable. Ces résultats doivent être confirmés avec un recul plus long dans un effectif plus grand. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: Sarcopenia is defined by a loss of skeletal muscle mass with or without loss of fat mass. Sarcopenia has been associated to reduced tolerance to treatment and worse prognosis in cancer patients, including patients undergoing surgery for limited oesophageal cancer. Concomitant chemo-radiotherapy is the standard treatment for locally-advanced tumour, not accessible to surgical resection. Using automated delineation of the skeletal muscle, we have investigated the prognostic value of sarcopenia in locally advanced oesophageal cancer (LAOC) patients treated by curative-intent chemo-radiotherapy., Methods: The clinical, nutritional, anthropometric, and functional-imaging ( 18 FDG-PET/CT) data were collected in 97 patients treated between 2006 and 2012 in our institution. The skeletal muscle area was automatically delineated on cross-sectional CT images acquired at the 3rd. lumbar vertebra level and divided by the patient's squared height (SML3/h 2 ) to obtain the Skeletal Muscle Index (SMI). The primary endpoint was overall survival probability., Results: Seventy-six deaths were reported. The median survival time was 27 [95% Confidence Interval 23-40] months for the whole population. Univariate analyses (Cox Proportional Hazard Model) showed decreased survival probabilities in patients with reduced SMI, WHO > 0, Body Mass Index ≤21, and Nutritional Risk Index ≤97.5. Multivariate analyses showed that sarcopenia was the only significant prognostic factor (HR 2.32 [1.24-4.34], p = 0.008). Using Receiver Operating Characteristics curves, the Area Under the Curve (AUC) was 0.73 in males (p = 0.0002], the optimal threshold being 51.5 cm 2 /m 2 . In women, the AUC was 0.65 (p = 0.19)., Conclusion: Sarcopenia is a powerful independent prognostic factor, associated with a rise of the overall mortality in patients treated exclusively by radiochemotherapy for a locally advanced oesophageal cancer. L3 CT images are easily gathered from 18 FDG-PET/CT acquisitions.

Background: Lobular carcinomas in situ (LCIS) represent 1-2% of all breast cancers. Both significance and treatment remain widely debated, as well as the possible similarities with DCIS., Materials and Methods: Two hundred patients with pure LCIS were retrospectively analyzed in seven centres from 1990 to 2008. Median age was 52 years; 176 patients underwent breast-conserving surgery (BCS) and 24 mastectomy. Seventeen patients received whole breast irradiation (WBRT) after BCS and 20 hormonal treatment (15 by tamoxifen)., Results: With a 144-month median follow-up (FU), there were no local recurrences (LR) among 24 patients treated by mastectomy. With the same FU, 3 late LR out of 17 (17%) occurred in patients treated by BCS and WBRT (with no LR at 10 years). Among 159 patients treated by BCS alone, 20 developed LR (13%), but with only a 72-month FU (17.5% at 10 years). No specific LR risk factors were identified. Three patients developed metastases, two after invasive LR; 22 patients (11%) developed contralateral BC (59% invasive) and another five had second cancer., Conclusions: LCIS is not always an indolent disease. The long-term outcome is quite similar to most ductal carcinomas in situ (DCIS). The main problems are the accuracy of pathological definition and a clear identification of more aggressive subtypes, in order to avoid further invasive LR. BCS + WBRT should be discussed in some selected cases, and the long-term results seem comparable to DCIS.

Ductal carcinoma in situ is defined as breast cancer confined to the ducts of the breast without evidence of penetration of the basement membrane. Local treatment quality represents one of the most prognostic factors as half of recurrences are invasive diseases. The main goal of adjuvant radiotherapy after conservative surgery is to decrease local recurrences and to permit breast conservation with low treatment-induced sequelae. Several randomized trials have established the impact of 50 Gy to the whole breast in terms of local control. Nevertheless, no randomized trial is still available concerning the role of the boost in this disease. In this review, we present updated results of the literature and we detail the French multicentric randomized trial evaluating the impact of a 16 Gy boost after 50 Gy delivered to the whole breast in 25 fractions and 33 days. This protocol will start inclusions in October 2008.

Objective: This study assesses the results of "current clinical practice" among 882 women treated in nine French Cancer Centers from 1985 to 1995 for pure ductal carcinoma in situ (DCIS) of the breast., Method: Median age was 53 years (range 21-87); 177 (20%) patients underwent mastectomy (M), 190 (22%) conservative surgery alone (CS) and 515 (58%) conservative surgery with radiotherapy (CS + RT)., Results: The crude 7-year local relapse (LR) rates were 2%, 31% and 13% among the M, CS and CS+RT subgroups (p<0.0001). All four LR after M were invasive as well as 31 (52%) out of 59 and 40 (61%) out of 66 in the CS and CS+RT groups. Distant metastases occurred in 1%, 3% and 1% of the three treatment groups. No LR factors were found in the M group. Among women treated with CS, the 7-year LR rates were 36%, 31% and 30% among women aged 40 or less, 41 to 60 and 61 or more (NS). For women treated by CS+RT, the LR rates in these age subgroups were 33%, 13% and 8%, respectively (p<0.0001). Patients with negative, positive or uncertain margins had 7-year LR rates of 26%, 56% and 29% respectively if treated with CS (p=0.02) and 11%, 23% and 9% if treated with CS+RT (p=0.0008). RT reduced LR rates by 65% in all histological subgroups, but more particularly in comedocarcinoma and mixed cribriform/papillary subgroups. The 7-year rate of contralateral breast cancer was 7%, identical in all subgroups., Conclusion: Mastectomy remains the safest treatment for women with DCIS, with a 98% 7-year control rate. After conservative surgery, RT reduces very significantly LR rates, according to the NSABP B-17 and EORTC 10853 randomized trial results. The RT benefit is present in all clinical/histological subgroups, but its magnitude varies. Young age (<40 years) and incomplete excision are the most important LR risk factors.

Purpose: We designed a prospective Phase II clinical trial to evaluate the addition of weekly chemotherapy using Docetaxel during standard radiation therapy in patients with Stages III and IV oropharynx carcinoma., Methods: A total of 63 patients have been entered in a Phase II multicenter trial. Radiotherapy delivered, with conventional fractionation, 70 Gy in 35 fractions. Patients received during the period of radiotherapy seven cycles of Docetaxel (20 mg/m2 each week)., Results: Radiotherapy compliance was good in respect to total dose, treatment duration, and treatment interruption. The rate of Grade 3 and 4 mucositis was 84%. Grade 3 and 4 skin toxicity occurred in 53% of the patients. Hematologic toxicity was infrequent, with only a 5% rate of Grade 3 or 4 neutropenia. Three-year overall actuarial survival and disease-free survival rates were, respectively, 47% (95% CI = 39-68%) and 39% (95% CI = 30-57%). The local and regional control rate was 64%., Conclusion: The adjunction of weekly Docetaxel to conventional radiotherapy is feasible. Mucositis and skin toxicity were the major acute toxic effects. Therapeutic results were similar to those observed with concomitant chemotherapy using platinum and/or 5-FU. Further trials using Docetaxel in combination with other cytotoxic agents are needed.

Purpose: To assess the long-term outcome for women with ductal carcinoma in situ of the breast treated in current clinical practice by conservative surgery with or without definitive breast irradiation., Methods and Materials: We analyzed 705 cases of ductal carcinoma in situ treated between 1985 and 1995 in nine French regional cancer centers; 515 underwent conservative surgery and radiotherapy (CS+RT) and 190 CS alone. The median follow-up was 7 years., Results: The 7-year crude local recurrence (LR) rate was 12.6% (95% confidence interval [CI] 9.4-15.8) and 32.4% (95% CI 25-39.7) for the CS+RT and CS groups, respectively (p <0.0001). The respective 10-year results were 18.2% (95% CI 13.3-23) and 43.8% (95% CI 30-57.7). A total of 125 LRs occurred, 66 and 59 in the CS+RT and CS groups, respectively. Invasive or microinvasive LRs occurred in 60.6% and 52% of the cases in the same respective groups. The median time to LR development was 55 and 41 months. Nine (1.7%) and 6 (3.1%) nodal recurrences occurred in the CS+RT and CS groups, respectively. Distant metastases occurred in 1.4% and 3% of the respective groups. Patient age and excision quality (final margin status) were both significantly associated with LR risk in the CS+RT group: the LR rate was 29%, 13%, and 8% among women aged < or =40, 41-60, and > or =61 years (p <0.001). Even in the case of complete excision, we observed a 24% rate of LR (6 of 25) in women <40 years. Patients with negative, positive, or uncertain margins had a 7-year crude LR rate of 9.7%, 25.2%, and 12.2%, respectively (p = 0.008). RT reduced the LR rate in all subgroups, especially in those with comedocarcinoma (17% vs. 59% in the CS+RT and CS groups, respectively, p <0.0001) and mixed cribriform/papillary tumors (9% vs. 31%, p <0.0001). In the multivariate Cox regression model, young age and positive margins remained significant in the CS+RT group (p = 0.00012 and p = 0.016). Finally, the relative LR risk in the CS+RT group compared with the CS group was 0.35 (95% CI 0.25-0.51, p = 0.0001). Subsequent contralateral breast cancer occurred in 7.1% and 7.5% of the patients in the CS+RT and CS groups, respectively., Conclusion: Despite the absence of randomization, our results are extremely consistent with the updated National Surgical Adjuvant Breast Project B17 and European Organization for Research and Treatment of Cancer 10853 trials. We also noted that the LR risk was very high in women <40 years and/or in the case of incomplete excision.

Introduction: Tamoxifen--a non steroidal triphenylethyl compound--in addition to having antiestrogenic properties may provoke weak estrogenic effects, the well known "paradoxical effects" on the female genital tractus. Concern has been raised about prolonged tamoxifen treatment and subsequent occurrence of endometrial adenocarcinoma; subsequent attention has been drawn through high risk histologic subtypes including poorly differentiated patterns and uterine sarcomas., Exegesis: We report two cases of uterine sarcoma arising in postmenopausal women taking tamoxifen, 20 mg daily during 38 and 42 months, for breast carcinoma: one leiomyosarcoma and one endometrial stromal sarcoma; both cases were asymptomatic and detected by pelvic sonography., Conclusion: Further studies will be required to establish if there is a relationship between long term tamoxifen exposure and highly aggressive types of cancer of the uterine corpus exhibiting adverse histologic features such as uterine sarcomas. There is no consensus regarding uterine surveillance of women receiving tamoxifen. We advocate an annual gynecologic examination plus imaging by means of transvaginal ultrasonography.