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Le secteur des baies se présente actuellement comme l'une des industries fruitières les plus lucratives au Maroc, ciblant principalement le marché européens et américains pour ses exportations. Dans ce contexte et pour évaluer le système de production de diverses cultures de fruits rouges dans la région de Souss-Massa, une enquête a été menée auprès des producteurs locaux. Les résultats indiquent que les cultures de fruits rouges cultivées dans la région de Souss-Massa comprennent la framboise, la myrtille et la mûre, et ces cultures sont réparties dans toutes les zones de production de la région. Parmi les cultures de fruits rouges, la culture de la framboise s'est avérée être la plus dominante, représentant 45 % de la superficie totale cultivée à Ait Amira, 31 % à Biougra et 21 % à Belfaa-Massa. Les variétés de framboises les plus couramment cultivées comprennent Yazmin (25 %), Adelita (21 %), et Carmina (17 %). En ce qui concerne la culture de la myrtille, Biougra représente la plus grande superficie, représentant environ 30 % de la superficie cultivée, suivie de Belfaa-Massa avec 15 %. Les variétés de myrtilles les plus couramment cultivées comprennent Atlas, Dupree, Ventura, Jupiter, Sekoya et la prédominante Corrina (62 %). En revanche, la culture de la mûre est limitée en termes de superficie de culture dans la région en raison de la fragilité de la conservation des fruits et du marché à l'exportation limité. Les variétés de mûres actuellement cultivées comprennent Vectoria, Laurita, Soltana et Letizia. Les serres modifiées de type canarien ont été identifiées comme le type de structures de protection le plus couramment utilisé. Le système de gestion intégrée des ravageurs (IPM) a été largement adopté pour le contrôle des maladies sur l'ensemble des cultures. L'étude a révélé une diversification du système de production en fonction des types de cultures et des zones de production. Les maladies cryptogamiques couramment rencontrées comprennent la cladosporiose et la pourriture grise, tandis que les ravageurs les plus fréquemment rencontrés et qui provoquent des dégâts remarquables sont les thrips, les acariens et la drosophile. Ces problèmes phytosanitaires représentent une priorité pour les producteurs de fruits rouges dans la région. Cette étude a identifié les framboises, les myrtilles et les mûres comme les principales cultures de fruits rouges dans la région de Souss-Massa, la framboise étant la plus dominante. Les agriculteurs utilisent couramment des serres canariennes modifiées et des systèmes de gestion intégrée des ravageurs (IPM). Les principaux problèmes phytosanitaires comprennent la cladosporiose, la pourriture grise et les ravageurs tels que les thrips, les acariens et la drosophile, soulignant la nécessité de mesures ciblées pour soutenir les agriculteurs et améliorer la productivité et la commercialisation des cultures.

La maitrise de l’eau pour l’agriculture est une préoccupation ancienne et contemporaine au Maroc. Grace à ses programmes de recherches des trois dernières décades, l’INRA a développé d’importantes connaissances et savoir-faire sur les techniques de maitrise de l’eau d’irrigation à la parcelle. Afin de mettre à la disposition des services de développement les résultats des recherches portant sur la conduite de l'irrigation, une synthèse des travaux conduits au niveau de la zone d’actions des centres régionaux de l’INRA a été réalisée. Les résultats relatés dans ce chapitre concernent les besoins en eau des cultures, la comparaison des techniques d’irrigation modernes et traditionnelles encore dominantes, la réponse des rendements des cultures à l’irrigation déficitaire, les méthodes de pilotage de l’irrigation et l’application de la modélisation à la programmation de l’irrigation. Les synthèses ont porté sur les principales cultures pratiquées et concernent l’arboriculture, le palmier dattier, la céréaliculture, les cultures industrielles, le maraichage et les principales cultures fourragères. A l’issu de cette synthèse, il devient incontestable que le renforcement de la résilience de l’agriculture marocaine est tributaire de la maitrise de l’utilisation de l’eau d’irrigation à la parcelle. Malgré les multiples résultats obtenus en matière de recherche, la multiplication des programmes de recherches en irrigation doit se poursuivre davantage pour faire face aux effets des changements climatiques qui seront plus sévères dans l’avenir.

Argania spinosa (L.) Skeels is a unique endemic species in Morocco, renowned for its ecological characteristics and socio-economic importance. In Morocco, recent years have seen an exacerbation of the harmful effects of climate change, leading to an alarming decline in the natural regeneration of this species in its original habitats. It seems that the only viable solution lies in the domestication of this genetic heritage. This study marks the first in-depth investigation of the impact of various climatic and edaphic factors on the morphological and physiological traits of Argania spinosa young plants, assessed in six separate orchards and observed over four seasons (March 2022 (Winter), June 2022 (Summer), November 2022 (Autumn), and March 2023 (Winter)). A climatic assessment was carried out at each site, including measurements of rainfall, maximum and minimum temperatures, mean temperature, air temperature, and wind speed. The soil was analyzed for the pH, electrical conductivity (EC), water content, limestone (CaCO3), Kjeldahl nitrogen (N), available phosphorus (P2O5), organic matter (OM), and carbon/nitrogen ratio (C/N). To gain a better understanding of the morphophysiological characteristics of young argan seedlings, we carried out various observations, such as measuring the height and diameter of aerial parts, and the water content of leaves (WCL) and branches (WCB), quantifying chlorophyll (mg/m2) and leaf area. The results revealed a significant impact of edaphic and climatic factors on the morphophysiological parameters of young argan trees. Results revealed significant correlations of young argan plants between edaphic and climatic factors and morphophysiological parameters. The Tamjloujt site, characterized by protective vegetation cover, showed optimal growth conditions with the highest leaf and branch water content (46.89 ± 4.06% and 37.76 ± 3.51%, respectively), maximum height growth (91.33 ± 28.68 mm), trunk diameter (24.85 ± 3.78 mm), and leaf surface area (69.33 ± 19.28 mm2) during Summer 2022. The Saharan zone of Laqsabi exhibited peak chlorophyll concentrations (506.9 ± 92.25 mg/m2) during Autumn 2022, due to high temperatures. The mountainous environment of Imoulass negatively impacted plant growth (mean height: 52.61 ± 12.37 mm; diameter: 6.46 ± 1.57 mm) due to harsh climatic and edaphic conditions. This research provides vital knowledge regarding the environmental factors influencing the establishment of young argan plants within the Argan Biosphere Reserve. This contributes to the development of more effective domestication strategies and the restoration of agroecosystems. The aim is to use this knowledge to promote the rehabilitation and sustainability of argan agroecosystems.

Argania spinosa (L.) Skeels is an endemic species to Morocco that has multiple uses. It plays multiple important roles in terms of its botanical, ecological, and economic properties. However, the domestication of this species will open up considerable economic opportunities for Morocco. Here, for the first time, we assessed the effect of different doses of compost and NPK fertilizers on the vegetative growth parameters, biochemical and antioxidant potential of the Argania spinosa plant, and soil properties. Over a two-year period (2022–2023), eight different treatments were applied across two experimental sites. These treatments included the following: T0 (Control), T1 (F1-80.50.70 g NPK/plant), T2 (F1-125.75.100 g NPK/plant), T3 (F2-160.100.140 g NPK/plant), T4 (F2-250.150.200 g NPK/plant), T5 (F1-2.5 kg/plant compost), T6 (F1-5 kg/plant compost), T7 (F2-5 kg/plant compost), and T8 (F2-10 kg/plant compost), with F1 and F2 being the frequencies of application. We compared several doses of fertilizers with no fertilization as a control. The results showed a significant influence of the compost and NPK fertilizer on the vegetative growth parameters. For the Tamjlojt site, the first year is important because treatments T3 and T4 significantly increased height by 71.94 ± 21.15% and 74.31 ± 12.31%, respectively. For the circumference, the results showed a significant improvement by the treatments T4 and T3, and T1 demonstrated the highest gain. For the collar diameter, all treatments showed a significant difference. The most notable difference was observed with treatments T3 and T7 with 115.63 ± 33.88% and 101.09 ± 20.84%, respectively. For the Rasmouka site, the second year was the most important. The treatments with the most important height increase were T7 and T8, with a value of 43.14 ± 10.06% and 36.44 ± 9.95%; the same was observed for collar diameter as a significant increase was found in T8 and T7 with a value of 55.05 ± 15.7% and 54.08 ± 9.64%. For the circumference parameter, the treatments that increased significantly this parameter were T8 and T7 with a value of 53.36 ± 15.11% and 50.34 ± 11.29% in 2023. In addition, the highest content of carbohydrates was recorded for the treatment T3 with a value of 148.89 ± 8.11 (mg EG/g). For phenolic determination, the highest value was 2532 ± 457.13 (µg GAE/mL), shown for treatment T1. For flavonoids, the treatments that showed a significant effect were T1 and T6 with a value of 2261.98 ± 184.61 and 1237.70 ± 95.65 (µg QE/mL), respectively. For the impact on soil properties, the electrical conductivity, at the Tamjlojt site, treatment T1 showed a significant increase to 1139.00 ± 241.30 (ms/cm), while at the Rasmouka site, treatment T8 showed a significant increase to 303.33 ± 9.33 (ms/cm). Concerning organic carbon, all treatments resulted in increased percentages of this parameter in the soil. For the Tamjlojt site, the T7 treatment had a significant positive effect on this parameter with a value of 0.87 ± 0.12%. For the Rasmouka site, the T3 treatment increased the percentage of organic carbon with a value of 1.17 ± 0.07%. In addition, the organic matter content showed an improvement with a value of 2.02 ± 0.12%. As there are no previous studies in Argania spinosa fertilization, this study greatly contributes to our understanding of the benefits of using different fertilizers at different doses, in particular T8 and T7 as organic fertilizers and T3, T4 as chemical ones, on argan growth, the biochemical and antioxidant properties of leaves, and its soil properties.

The rock bed heating system is a more cost-effective concept for storing thermal energy use in greenhouses at night during the cold winter season. This system is considered an environmentally friendly solution compared to conventional heating systems that rely on fossil fuels. Despite the abundance of research on thermal energy-based heating systems, only limited work on climate modeling in greenhouses using rock bed heat storage systems has been reported. To fill this research gap, this study aims to simulate the microclimate in a greenhouse equipped with a rock bed heating system using computational fluid dynamics (CFD) models. User-defined functions have been implemented to account for the interactions between the plants and the air within the greenhouse. Crop rows and rock bed blocks have been considered as porous media with their dynamic and thermal proprieties. The model’s accuracy was approved by comparing simulated and experimental climate parameter data from the greenhouse. The model’s ability to predict temperature, humidity, and air velocity fields in the greenhouse as well as in the rock bed system during both phases of energy storage and restitution was demonstrated. The thermal, dynamic, and hygric fields were accurately replicated with this numerical model. The growing zone had a vertical temperature gradient between the ground and the greenhouse roof, as well as high humidity. The distribution of temperature fields along the rock bed blocks showed a significant temperature gradient between the air inlet and outlet in the blocks during the two phases of heat storage and restitution. As a result, the model could be useful for sensitivity studies to improve the performance of this thermal storage heating system.

This work is part of the research program supporting the '' Arganier Project ''. It is coordinated by the Agrotechnologies Association of Souss Massa Draa (Agrotech) in partnership with a consortium of researchers on the argan tree. The purpose of this work is to determine the favorable doses and frequencies of irrigation for a better recovery of argan plants after transplantation on three sites belonging to different agroclimatic zones; Taksbite on an ocean climate plateau, Anzad on a mountain foothill with continental climate and Tinzert with geography and mountain climate. The results of this work showed that the dose of 16 L / plant and the frequency of one month are recommended on the Taksbite site. However, on the Anzad site, these results demonstrated that the dose of 36 L / plant and both frequencies; 1 and 2 months are recommended. Similarly, the dose of 35 L / plant and the frequency of 2 months were more efficient at the Tinzert site. Finally, this experiment revealed the existence of a great heterogeneity within this population mainly due to its great genetic diversity and its adaptation with the agroclimatic conditions of each plantation site.

Root-knot nematodes ‘Meloidogyne spp’ are the most destructive group of plant parasitic nematodes causeing serious losses in vegetables crops and this damages worsened when crops grown under greenhouses conditions. In this sutdy, the distribution and characterization of root-knot nematode species collected from the Souss region of Morocco where vegetables crops intensively cultivated were determined by using both morphological and molecular tools. Out of the 110 samples collected from different greenhouses 91 (81.7%) were found to be infested with root-knot nematodes. Thirty-seven populations of root-knot nematodes were morphologically identified based on perineal patterns as well as molecularlly using species-specific primers. The obtained results indicated that Meloidogyne javanica and M. incognita were identified in 86.4% and 13.5% of the total populations, respectively. The lowest incidence of root-knot nematodes (64%) was found in Toussous, whereas the highest frequencies of 100% and 90% were detected in Taddart and Biogra, respectively. As the majority of the samples have been infested with Meloidogyne species; this indicates that there is an urgent need to provide farmers with a proper control strategy.

Dans la région de Taliouine, le projet d’extension des superficies de la culture du safran suscite la question de la disponibilité des cormes-semences de bonne qualité. Il est primordial de dresser un schéma de multiplication en plein champ et d’optimiser la production des cormes «semence». Une expérimentation pluriannuelle, sur 5 saisons, dont l’objectif est l’étude du comportement d’une safranière installée à différentes densités (35, 50 et 100 cormes/m2) en comparaison avec le mode traditionnel (semis en poquet à 150 cormes/m2), a été réalisé dans les conditions du terroir de Taliouine. Les résultats ont montré que les densités de plantation légères (35 et 50 cormes/m2) ont engendré des taux de multiplication supérieurs et un rendement en nombre de cormes récoltés significativement semblables au cas des hautes densités et de la méthode traditionnelle de semis. Néanmoins, ces derniers cas ont engendré une production de cormes de remplacement de faibles poids et un effet négatif sur leurs calibres. Dans le cas de faibles densités, 65% et 75% des cormes ont un diamètre commercial supérieur assurant une bonne production de safran épice. La production et la multiplication des cormes de safran est directement liée au choix de la densité et du rendement escompté. Mots clés: Safran, corme, densité de plantation, multiplication, Taliouine

Au Maroc, l’évolution de l’industrie horticole est étroitement liée à la modernisation et l’optimisation des facteurs de production. Cependant, la serre horticole est un élément indispensable pour la production des primeurs en agriculture protégée. En effet, la connaissance des types de serres, leurs composantes, la distribution de leurs microclimat intérieur en relation avec l’évolution du climat à l’extérieur et son impact sur la productivité et la dynamique des maladies et ravageurs sous serre est indispensable. Les serristes peuvent ainsi exploiter ces informations pour améliorer leur conduite technique et climatique des cultures sous un microclimat fluctuant et adopter les solutions techniques efficaces pour gérer l’impact du climat sur la production des cultures abritées (lumière, aération, ombrage, chauffage, climatisation et injection de CO2...). Mots clés: Serre horticole, Microclimat, production de primeurs, conduite climatique.

En horticulture moderne, l’utilisation des modèles de croissance des plantes est très importante. En raison de la complexité des facteurs et leurs interactions, notre niveau d’analyse et de prise de décision s’améliorent progressivement en fonction de la qualité du modèle et de son calibrage avec les conditions locales. Dans la région d’Agadir, les producteurs de tomate se basent sur leur expérience pour prendre les décisions sur l’exploitation et généralement la composante qualité de l’environnement reste le point noir de cette approche. Dans notre étude, nous avons essayé d’exploiter un modèle classique de la production de la biomasse des plantes et d’introduire d’autres équations physiques pour améliorer le rendement du modèle développé et traduire relativement la réalité du terrain. Les résultats ont montré que les modèles élaborés simulent correctement l’accumulation de biomasse chez la tomate conduite sous serre Monochapelle. Cependant, leur efficience a été améliorée par l’introduction de facteurs climatiques clés intervenant dans l’amélioration de l’environnement de la serre. Ainsi, en périodes climatiques défavorables pour la croissance de plantes (périodes estivale et hivernale), les serristes peuvent se baser sur les données du rayonnement net pour simuler l’accumulation de la biomasse et avoir une estimation des pertes de production et des dépenses y affectées. De même, l’exploitation des modèles de prévention contre les bio-agresseurs sous serre est un autre moyen d’alimenter les modèles testés afin de développer un modèle global plus robuste et qui intègre un maximum de données nécessaires pour produire des informations de prise de décision pour s’inscrire dans une logique de gestion d’une production horticole raisonnée et durable. Mots clés: Modèle de biomasse, environnement de la serre, production durable, dépenses, bio-agresseurs, tomate.

L’étude de l’effet de la fertilité des sols et de l’apport de fertilisants minéraux et organiques sur la réussite de la transplantation de l’arganier en milieu naturel a été conduite au terrain par l’équipe de l’INRA d’Agadir dans la région de Souss-Massa. Trois sites ont été choisis: Taksbit (Massa), Anzad (Ait Baha) et Tinzert (Taroudant). Pour la connaissance de l’état de la fertilité des sols des trois sites, des analyses de sol ont été effectuées pour chaque site. Globalement, les résultats ont montré que les sols étudiés ont un niveau de fertilité très limité. En effet, ils ont un taux de matière organique, une teneur en azote, en phosphore, en potassium assimilable, en oligo-éléments qui sont inférieurs aux valeurs normales. De même, les sols des différents sites ont un pH alcalin et en présence d’une végétation avec un système racinaire chétif, l’assimilation des éléments fertilisants devient plus difficile. Dans ce sens, deux essais dans les sites de Taksbit et de Tinzert ont été conduits sur l’effet des apports d’engrais organiques (fumier local) et minéraux. Ces essais, menés sur le terrain, ont montré que l’apport des engrais minéraux (N, P, K) et organiques améliore la transplantation des jeunes plants d’arganier en favorisant leur survie et leur croissance en hauteur et en diamètre. Dans le moyen terme, le fumier et le bio-compost améliorent la fertilité des sols. Mots Clés: Arganier, fertilité des sols, transplantation, fertilisants organiques et minéraux.

Cette étude présente une comparaison de la performance de quatre modèles d’estimation de l’évapotranspiration journalière (ET) sous serre. Les modèles étudiés sont De Villèle (ETDV), Penman-Monteith (ETPM), Stanghellini (ETST) et enfin le modèle Takakura (ETTK), basé sur l’équation du bilan de chaleur au niveau du couvert végétal. L’étude a été conduite durant deux campagnes de production de la tomate (2012 et 2013), sous deux types de serre (monochapelle et canarienne) localisées au Domaine Expérimental Melk Zhar à Balfae (INRA Agadir). Les modèles ETST et ETPM simulent correctement la transpiration de la tomate aussi bien pour les valeurs mesurées que pour le gain journalier de la tige de la tomate (CM/GJ) sous serre Monochapelle (R²= 0,55 et 0,62). Dans le même sens, nous avons dégagé une relation satisfaisante entre l’Eff-TR (l’efficience de transpiration de la plante) et le rapport CM/GJ en utilisant le modèle ETST, respectivement sous les serres monochapelle et canarienne (R²= 0,67; 0,58). L’étude a identifié des seuils critiques ou bien des bases de référence de l’état hydrique de la tomate: confort hydrique (0,400,46 et Eff-TR>90%). Par ailleurs, la comparaison des moyennes suivant le niveau de rendement a permis de dégager 3 groupes de modèles ET; ETST (318 t/ha) > ETTK (272 t/ha) > ETDV~ETPM (236-249 t/ha). Mots clés: Modèle d’évapotranspiration, Tomate sous serre, gain journalier de la tige, efficience de transpiration, état hydrique de la plante, rendement.

Afin de disposer d’informations et de données sur le bilan d’azote de différents types d’exploitations agricoles de la région du Souss-Massa, la méthode du bilan apparent a été utilisée dans cette étude. Les termes du bilan sont exprimés par hectare de surface Agricole Utile (SAU) à travers la différence entre la Somme des Entrées (kg N/ha/an) et la Somme des Sorties (kg N/ha/an). Les bilans des différents systèmes de cultures ont montré une différence très hautement significative entre eux. De même, les excédents (bilans) d’azote moyens sont très disparates entre types d’exploitations allant de 23 kg N/ha/an en céréaliculture extensive associée au maraîchage vivrier à 1026 kg N/ha/an pour le système caractérisé par le maraîchage intensif diversifié (tomate, melon, haricot vert, poivron, concombre) ainsi que le système composé de bananier et du maraîchage intensif diversifié (tomate, pastèque, melon) qui ont enregistré chacun un excédent en azote élevé (environ 1000 kg N/ha/an). Les systèmes caractérisés par une monoculture intensive de tomate sous-serre, les agrumes et le maraîchage intensif diversifié, sont similaires et ont enregistré un excédent moyen de l’ordre de 270 kg N/ha/an. Le bilan azoté est fortement corrélé aux entrées (r= 0,98***) et aux sorties (r= 0,94***). Les résultats ont aussi montré que l’utilisation des engrais azotés et l’irrigation non raisonnées reste le principal facteur déterminant dans la pollution nitrique de la nappe, vue que le surplus en azote est généralement lessivé des sols sableux de faible capacité de stockage. Mots clés: Bilan d’azote, systèmes de culture, fertilisation azotée et pollution nitrique.

Le présent travail de recherche s’inscrit dans le cadre du programme de recherche d’appui au ‘’Projet Arganier’’. Il est coordonné par l’association Agrotechnologies du Souss-Massa-Draa (Agrotech) en partenariat avec un consortium de chercheurs sur l’arganier. Ce travail a pour objectif de déterminer les doses et fréquences d’irrigation favorables pour une meilleure reprise des plants d’arganier après transplantation sur trois sites appartenant à des zones agro-climatiques différentes; Taksbite sur un plateau à climat océanique, Anzad sur un piémont de montagne à climat continental et Tinzert à géographie et climat montagneuse. Les résultats de ce travail ont montré que la dose de 16 L/plant et la fréquence d’un mois sont recommandées sur le site de Taksbite. Cependant, sur le site d’Anzad, ces résultats ont démontré que la dose de 36 L/plant et les deux fréquences; 1 et 2 mois sont conseillés. De même, la dose de 35 L/plant et la fréquence de 2 mois se sont montrées plus efficientes sur le site de Tinzert. Enfin, cette expérimentation a mis en évidence l’existence d’une grande hétérogénéité au sein de cette population, due principalement à sa grande diversité génétique et son adaptation aux conditions agro-climatiques de chaque site de plantation. Mots clés : Arganier, irrigation, régénération

Crop domestication and breeding efforts during the last half-century in developed countries has significantly reduced the genetic diversity in all major vegetable crops grown throughout the world. This includes developing countries such as Morocco, in which more than 90% of all farms are less than 10 ha in size, which are generally maintained by subsistence farmers who try to maximize crop and animal productivity on a limited land area. Near Agadir, in the remote Anti-Atlas mountain areas of the Souss-Massa region, many small landowner vegetable growers are known to still utilize crop populations (landraces). Thus, an assessment of the current status of vegetable landraces was made in this mountainous region of Southwestern Morocco during 2014. This assessment indicated that a significant loss of vegetable crop landraces has occurred in the last 30 years in this region of Morocco. Although many vegetable crops are still maintained as landrace populations by small subsistence farmers in remote areas in the Souss-Massa region, only 31% of these farmers cultivated landraces and saved seed in the villages assessed, with the average farmer age cultivating landraces being 52 years old. Moreover, the approximated loss of vegetable crop landraces over the last 30 years was an astounding 80 to 90%. Vegetable crops notably lost during this time period included carrot (Daucus carota), fava beans (Vicia faba), melon (Cucumis melo), pea (Pisum sativum), watermelon (Citrullus lanatus), and tomato (Solanum lycopersicon). The most significant loss was tomato as no landraces of this crop were found in this region. The vegetable crop landraces that are still widely grown included carrot, melon, onion (Allium cepa), turnip (Brassica rapa var. rapa), and watermelon, while limited amounts of eggplant (Solanum melongea), fava bean, pea, pepper (Capsicum annuum), and pumpkin (Cucurbita moshata and C. maxima) were found. This recent genetic deterioration will have a profound influence on future Moroccan agricultural productivity, as the genetic diversity within these landraces may be the only resource available to allow these smaller subsistence farmers to cope with changing environmental conditions for the optimization of crop production in their harsh climate.