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La coxalgie entraine des destructions ostéo-cartilagineuses de l'articulation de la hanche, ces lésions sont responsables de douleurs intenses provoquant des gènes fonctionnelles et des limitations dans la vie quotidienne. Leur traitement chirurgical est encore mal codifié. Notre objectif est de montrer à travers cette étude l'intérêt de l'arthroplastie totale de hanche associée à la chimiothérapie antituberculeuse pour l'amélioration de la qualité de vie des patients. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 10 cas de prothèses totales de hanche posées sur séquelles de coxalgie au service de traumatologie-orthopédie du centre hospitalier universitaire Rabat de 2002 à 2011. L'âge moyen de nos patients est de 38 ans. La découverte de la coxalgie s'est faite dans des circonstances différentes en fonction des patients. La voie d'abord que nous avons utilisé est exclusivement postéro-externe de Moore. Les prothèses posées ont toute été cimentées. Quatre patients ont nécessité la reconstruction du cotyle. La biopsie peropératoire est positive chez un patient, négative chez les neuf restants. Tous les patients ont été mis sous traitement antituberculeux. Aucune récidive n'a été notée après un recul minimal de 3 ans. Les résultats selon la cotation de Merle d'Aubigné sont jugés bons. En cas de destruction osseuse avancée avec retentissement fonctionnel très mal supporté chez le sujet d'âge mûr, l'arthroplastie totale demeure le traitement de choix des séquelles de coxalgie sous couverture systématique d'une chimiothérapie antituberculeuse efficace.

Les lipomes géants sont des tumeurs adipeuses bénignes, d'évolution lente,ils peuvent être volumineux chez l'adulte, et devenir gênants sans pour autant être malins. Ces tumeurs surviennent généralement entre 22 et 75 ans avec une légère prédominance féminine et avec une durée d'évolution variant entre 2 mois et 40 ans. Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 35 ans, qui présentait une tuméfaction indolore de la cuisse gauche évoluant depuis 10 ans augmentant progressivement de volume (B). L'augmentation de volume de la tuméfaction s'est accompagnée de l'apparition de signes de souffrance nerveuse sur le territoire du nerf sciatique. Le tout évoluant dans un contexte de conservation de l'état général. A ce stade nous avions trois diagnostics possibles, un lipome qui était le plus probable, un liposarcome ou bien une tumeur nerveuse. L'IRM n'a pas trouvé de signes de malignité, la séquence Fatsata confirmé la nature graisseuse de la tumeur. Nous avons réalisé une biopsie par abord antéro-interne (centrée sur la tumeur) qui a confirmé le résultat de l'IRM. L'excision la tumeur en sa totalité a été réalisée en emportant la cicatrice de la biopsie et en respectant tout les éléments anatomiques de la cuisse qui étaient refoulés. Le lipome pesait 2500 grammes et mesurait 28x16 cm (B).