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This study aimed to evaluate the carbon stock potential of the community forests of Rogho and Boala. The indirect method was adopted to estimate the above and below-ground woody biomass, while the integral collection method was chosen to estimate the herbaceous biomass. Data was collected from 77 circular plots with a radius of 18m, which included the diameter and height of plant species within these plots. The data analysis that the Boala community forest produced 2,150.7 t/ha of biomass, which corresponded to 1,075.35 t/ha of carbon, while the Rogho community forest produced 402.81 t/ha of biomass, which corresponded to 201.41 t/ha of carbon. The G1 group had the highest amount of carbon sequestered with 2,327.61 t/ha of biomass, which corresponded to 1,163.80 tC/ha. The CCEN unit had the lowest amount with 262.49 t/ha of biomass, which corresponded to 131.24 tC/ha. The proportion of herbaceous biomass in the carbon stock in the Rogho and Boala sites was 4.49% and 0.8%, respectively. Therefore, there is a need to strengthen the management of these forest areas to further improve their carbon storage potential.

Les petits barrages sont importants pour le monde rural au Burkina Faso. À Lapara, dans la commune de Boromo, leur exploitation a permis l’émergence d’une véritable filière de la banane douce qui touche la Boucle du Mouhoun, la région des hauts bassins et la région du Centre du Burkina Faso. Cependant, ces dernières années, le système de culture dans les bananiers de jadis a été recomposé et de nouveaux systèmes de culture à base de banane émergent. L’objectif principal de cette étude est d’analyser les déterminants de la recomposition des systèmes de culture dans les bananiers autour du barrage de Petit Balé, du village de Lapara. Pour ce faire, une méthodologie a été mise en place. Elle a consisté en une revue de la littérature relative à la thématique de recherche, un échantillonnage de la population cible à investiguer, des enquêtes de terrain auprès de cent (100) producteurs, et des observations pour se faire une idée de la réalité du terrain. Les résultats de l’étude montrent que huit (08) systèmes de culture à base de bananiers ont été identifiés en raison de l’introduction de la culture maraîchère. Cette recomposition est principalement le résultat de facteurs sociodémographiques, économiques, géographiques et la survenue de la pandémie Covid-19 dans la zone et dans le reste du Burkina Faso.