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In recent years, the increase in the synthesis of biopesticides for alternative agricultural uses has necessitated the study of their impacts. Among these compounds, several of them are known to exert endocrine-disrupting effects causing deregulation of a variety of physiological functions affecting cell signaling pathways involved in neural cell differentiation leading to developmental neurotoxicity. In this current paper, we thus determined the impact of the biopesticide A6 on zebrafish larvae, which is structurally linked to estrogenic endocrine disruptors. The objective of this study was to define the toxicity of A6, the mechanisms responsible, and to evaluate its effects on the locomotor activity at nanomolar concentrations (0, 0.5, 5, and 50 nM). We show through its blue fluorescence properties that A6 accumulates in different parts of the body as intestine, adipose tissue, muscle, yolk sac and head. We display also that A6 disrupt the development and affects the function of the central nervous system, especially the expression of tyrosine hydroxylase (TH) in dopaminergic neurons. We studied whether A6 disturbs the target genes expression and recorded that it downregulated genes embroiled in TH expression, suggesting that A6’s neurotoxic effect may be the result of its binding propinquity to the estrogen receptor.

Depuis Saussure, nous savons tous que la langue est la plus importante de toutes les institutions d’une société, celle sans laquelle, précisément, il n’y aurait pas de société. Elle est pourtant trop peu étudiée par l’historien : si ses sources sont sacrées, que fait-il de la langue dans laquelle elles lui sont parvenues ? Sans doute lui prête-t-il la plus grande attention, s’il doit éditer un texte ou si celui-ci lui oppose, par sa difficulté ou par les problèmes d’authenticité qu’il soulève, une résistance : l’historien ne répugne pas à se faire philologue, dans la mesure de ses moyens, puisqu’il s’agit là d’une des composantes requises de l’érudition académique ; de même, sa culture lui permet souvent de juger du style ou des qualités « littéraires » d’un texte. Mais il va plus rarement au-delà, alors que des approches pluridisciplinaires ouvrant la voie à des analyses linguistique, sociolinguistique ou logo- métrique lui apporteraient des informations historiques du plus haut intérêt. De Méroé au Burundi, des discours des présidents de la République française aux chartes royales éthiopiennes, des démonstratifs en moyen fiançais au bilinguisme gréco-romain en passant par les glissements du « français du roi » au picard ou aux langues du midi, le présent volume, reflet partiel d’une fructueuse rencontre organisée par l’École doctorale de Paris 1 en 2006, offre une dizaine d’exemples de ces approches, ainsi qu’une mise en perspective générale de la place qu’occupe la langue dans les préoccupations des historiens depuis une cinquantaine d’années. Autant qu’à la réflexion méthodologique, il incite à la mise en commun des savoirs et des compétences entre historiens et linguistes, pour que la langue soit prise enfin par l’historien pour ce qu’elle est, l’un des éléments essentiels de ses sources.