Bivalves, by releasing inorganic nutrients, can stimulate the growth of the primary producers on which they feed. Dissolved excretion and mineralization of biodeposits (pseudofaeces and faeces), two indirect processes related to their feeding activity, have already been identified. This study investigated whether microalgal growth is also dependent on the mucus secreted by bivalves and rejected with their biodeposits. An experimental study based on algal growth tests was conducted to determine whether the mucus coating the pseudofaeces and faeces of the oyster Crassostrea gigas (Thunberg) could stimulate the growth of nine marine microalgae: a Prasinophyceae [Tetraselmis suecica (Butcher)] and eight Diatomophyceae [Amphora sp. (Ehrenberg), Chaetoceros sp. (Ehrenberg), Entomoneis alata (Ehrenberg), Haslea ostrearia (Simonsen), Nitzschia acicularis (Wm Smith), N. closterium (Wm Smith), N. gandersheimiensis (Krasske) and Skeletonema costatum (Cleve)]. Oysters were fed only inorganic particles at a concentration well above the threshold of pseudofaeces production. A fraction of pseudofaeces and faeces was then inoculated into glass tubes containing a single algal species. Algal growth tests showed that mucus stimulated the growth of four of the nine species studied: Chaetoceros sp., H. ostrearia, N. gandersheimiensis and T. suecica. The strongest responses were observed with H. ostrearia and Chaetoceros sp., for which mean algal biomass was significantly higher with mucus originating from pseudofaeces than faeces. Monitoring of the release of dissolved components from mucus showed significant enrichment in inorganic phosporus. The use of an antibiotic treatment suggested that this dissolved component is released by simple solubilization rather than by bacterial breakdown., Les bivalves, en relarguant des sels nutritifs, peuvent stimuler la croissance des microalgues dont ils se nourrissent. L'excrétion dissoute et la minéralisation de leurs biodépôts (pseudofèces et fèces), deux processus liés à leur alimentation, ont déjà été identifiés. Dans ce travail, il est envisagé que la croissance des microalgues puisse être aussi stimulée par le mucus sécrété par les bivalves et rejeté dans leurs biodépôts. Une étude expérimentale fondée sur des tests de croissance algale a été réalisée afin de déterminer si le mucus enrobant les pseudofèces et les fèces de l'huître Crassostrea gigas (Thunberg) pouvait stimuler la croissance de neuf microalgues marines : une Prasinophycée [Tetraselmis suecica (Butcher)] et huit Diatomophycées [Amphora sp. (Ehrenberg), Chaetoceros sp. (Ehrenberg), Entomoneis alata (Ehrenberg), Haslea ostrearia (Simonsen), Nitzschia acicularis (Wm Smith), N. closterium (Wm Smith), N. gandersheimiensis (Krasske) et Skeletonema costatum (Cleve)]. Les huîtres sont alimentées uniquement par des particules inorganiques à une concentration très supérieure au seuil de production des pseudofèces. Une fraction des pseudofèces et fèces est alors inoculée dans des tubes en verre contenant une espèce de microalgue. Les tests de croissance algale montrent que le mucus stimule la croissance de quatre des neuf espèces étudiées : Chaetoceros sp., H. ostrearia, N. gandersheimiensis et T. suecica. Les réponses les plus fortes sont obtenues avec Chaetoceros sp. et H. ostrearia, pour lesquelles la biomasse algale moyenne est significativement plus importante avec le mucus provenant des pseudofèces qu'avec celui provenant des fèces. Un suivi du relargage de composés dissous par le mucus montre un enrichissement significatif en phosphore inorganique. Un traitement antibiotique suggère que ce composé dissous est libéré par simple solubilisation du mucus plutôt que par dégradation bactérienne.