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The paper explores how a project implemented in the framework of the LIRA2030 Africa programme is contributing to the achievement of the Sustainable Development Goals (SDG) on water, sanitation and...

Les inondations des dernières années en Afrique de l'Ouest rendent nécessaire la prévision hydro-logique pour réduire la vulnérabilité des populations. Nous avons étudié la dynamique des crues dans le bassin du Mono en amont du barrage de Nangbéto (Togo et Bénin) par des méthodes statistiques et déterministes. L'augmentation des précipitations au cours de la décennie 1990 et la mise en eau du barrage de Nangbéto en 1988 ont modifié le régime du Mono, dont les débits d'étiages ont augmenté. Les débits entrants et sortants du barrage sont équivalents, même lors des crues. Les maximums annuels des débits entrants peuvent être modélisés par une distribution des valeurs extrêmes (GEV) de type Fréchet, tandis que ceux des débits sortants, suivent une loi GEV de type Weibull (bornée). Le mécanisme dominant de génération des crues dans le bassin est la montée progressive des eaux associée à l'augmentation de la saturation des sols. L'analyse des débits de crue entre 1988 et 2010 n'a pas montré d'augmentation de la magnitude ou de la fréquence des crues. Le modèle GR4J reproduit bien les débits de crues en période calage, mais ces critères de performance se dégradent lorsque l'on s'en éloigne. Dans ces conditions, l'utilisation de ce modèle pour évaluer les risques futurs de crues serait hasardeuse et il est nécessaire d'envisager d'autres types d'approches.