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Les épreuves vestibulaires classiques ne permettaient d'explorer que les seuls canaux latéraux aux basses et moyennes fréquences (épreuves cinétiques au fauteuil et caloriques). Grace au VHIT les 6 canaux semi-circulaires sont enfin accessibles aux hautes fréquences ou vitesses. Eric Ulmer a été parmi les premiers à parler de presbyvestibulie: déficit symétrique des canaux semicirculaires postérieurs puis des canaux latéraux. Enfin on pouvait trouver une étiologie vestibulaire périphérique à certains patients chuteurs avec les conséquences dramatiques qui en découlent et avec une rééducation vestibulo-spinale adaptée les empêcher de tomber. Mais nous avons montré l'intérêt du VHIT hautes vitesses (>200°/sec pour les latéraux et >150°/sec pour les verticaux): en effet la chute du gain est proportionnel à la vitesse des saccades de la tête, et la presbyvestibulie au début, n'est pas mise en évidence pour des mouvements de tête trop lents. Halmagyi a été le premier à montrer que le VHIT était "une fenêtre ouverte" sur les étiologies centrales et que certaines vestibulopathies n'étaient pas en rapport avec un vieillissement vestibulaire (CANVAS, encéphalopathie de Gayet Wernicke, atteinte neurodégénératives etc.). [ABSTRACT FROM AUTHOR]