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(Series Information) European Papers - A Journal on Law and Integration, 2023 8(2), 503-511 | European Forum Insight of 27 July 2023 | (Table of Contents) I. Overview. - II. On EU data localisation: On meaning, form and content. - III. The landmark transatlantic data transfer caselaw and framework - framing soft localisation? - IV. The EU’s model horizontal clauses and localisation clauses in digital trade. - V. Conclusions. | (Abstract) The EU increasingly advocates a message of tech or digital sovereignty as its future, which appears to align closely with the concept of strategic autonomy. Arguably digital sovereignty has a highly differentiated understanding in the EU as opposed to the US or China. Increasingly, many suggest EU digital sovereignty in the era of the GDPR is a high protectionist idea. Yet the EU has determined that external relations should not be at the cost of sacrificing EU data protection standards. The links of sovereignty to localisation in the context of digital trade are increasingly problematic for the EU as it seeks to reconcile high standards in the post GDPR era. The EU faced complex critique for the CJEU Schrems II ruling, for the emphasis that it places upon data localisation directly or indirectly and the manner in which it appears to awkwardly champion digital sovereignty, particularly where several EU member states practice similar levels of surveillance. The EU has developed model clauses in digital trade balancing its high GDPR standards and its external relations ambitions. The piece considers the concepts of localisation as a development of digital sovereignty in the EU’s international economic law trajectory. Arguably, the model clauses here turn out to be a template of flexibility not absolutism. Whether the EU’s model horizontal clauses reconciling the GDPR and international economic law goals cause difficult for future public policy or ultimately undermine the EU’s goals as to liberalising data flows remains to be seen.

RÉSUMÉ L’introduction des sites Web a largement influencé la communication et l’image des villes touristiques. Cet article se concentre sur certaines caractéristiques des sites Web et leur traduction dans le domaine du tourisme. Après une première réflexion théorique sur les spécificités du discours touristique, nous procédons à l’analyse des sites web de trois capitales de taille différente : Londres, Paris et Ljubljana. Nous nous interrogeons sur les stratégies de traduction (adaptation, localisation et culturalisation) des sites web touristiques d’une part et, d’autre part, sur les facteurs (inter)culturels qui régissent ce besoin de les adapter aux visiteurs.

L’une des retombées linguistiques de la mondialisation est sans aucun doute la domination de l’anglais. L’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication a en revanche contribué au développement du multilinguisme sur Internet avec une baisse de la présence de l’anglais. Pour diffuser l’information à un large public, il faut communiquer en plusieurs langues car les gens préfèrent accéder à l’information dans leur propre langue. Les médias l’ont compris et ont commencé à décliner l’information en plusieurs langues, autrement dit à localiser, adoptant une stratégie déjà utilisée dans le domaine des affaires pour l’adaptation d’un même produit à différents marchés. L’information fait ainsi l’objet d’une domestication pour correspondre davantage aux attentes du lecteur cible. Cet article va donc se pencher sur le rôle de la traduction dans le monde de l’information globale ainsi que sur les stratégies de localisation observées. D’autre part, on analysera l’impact sur la traduction du positionnement politique et idéologique de ces médiateurs langagiers particuliers que deviennent les journalistes dans la production et la diffusion de l’information, notamment dans des contextes géopolitiques tendus

Plusieurs mentions littéraires anciennes, classiques et tardives, nous font connaitre un oppidum liberum Abziritanum, le toponyme Abdera et l’ecclesia Auzritana. Notre démarche dans la présente étude a commencé par un rapprochement avec le site d’Ouzra, situé à quelques kilomètres au nord-est d’Oudhna (l’antique Uthina). Ensuite, une enquête dans les archives de la Carte Archéologique de Tunisie nous a permis de retrouver et d’exploiter une documentation archéologique dont une inscription latine donnant la leçon Abzira libera et confirmant sa localisation à Hr Ouzra. L’étude de l’ensemble de la documentation épigraphique et littéraire nous a conduits à retracer quelques moments de l’histoire d’Abzira sur une période allant du Ier siècle au VIIe siècle.

The study develops the idea according to which the social, political and economic history of countries was n ot as isolated as commonly thought – even during the Middle Ages – and the process of globalisation had begun many centuries before the birth of the term itself. More than the actual history of the peoples, the aspect that has evolved the most was the inte rnational character of research : an event or a person that belonged to a certain historical and geographical context generated interest for researchers throughout the world. Several researchers have proven this fact using the example of the Romanian prince Vlad Țepes ( Vlad the Impaler ), known as “Dracula”.

The life of the Mediterranean in the Hellenistic-Roman period was characterized by the presence of several "polis", with the political and national boundaries but not cultural and religious boundaries. It is for this reason that spread a culture of "cosmopolitan", that maintained the "local" culture, but allowed the various "identities" to mingle, without deleting own specificity. Wanting to apply to the ancient world modern categories, we could say that this averted the risk of an unhealthy globalization, that would transform "the" culture to a "mass culture". That was why, for example, a greek citizen - while keeping intact its Greekness - could believe in a foreign god, from Egypt or the Near East, which had a proposal soteriology suits him. He could attend the school of rhetoric of Alexandria, Antioch or Athens without fear of "bribe" the identity of greek, guardian of its Greekness. And so that, particularly since the II BC and for the whole empire, merchants and intellectuals did their "goods" (material and cultural together) an object of exchange, which led the destruction of local boundaries, as happened for example in the case of the cult of a new Hellenized Isis, from Egypt to Athens, from Sicily in Ancient Greece and Rome, and then from there throughout the oikoumene.

La tradition a consacré, pour l’analyse de certaines langues telles que les langues mandé, une dichotomie bien connue : celle de « possession inaliénable » vs « possession aliénable ». Compte tenu de ce qui nous semble être une inadéquation de ce couple conceptuel au regard des faits, nous proposons, dans la présente réflexion, de renouveler cette problématique de la possession en la pensant en termes de localisation. Il nous est apparu en effet, en nous fondant sur les données énonciatives, que les concepts de relation de localisation symétrique et de relation de localisation dissymétrique permettraient de renouveler la problématique et d’esquisser de meilleures réponses aux questions que soulève cette dichotomie.