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This paper argues that there may be considerable advantages to including indicators within geodemographic systems that represent workplace-based characteristics and the commuting linkages between areas. Using the regional example of Yorkshire and Humberside in northern England, we indicate how a suite of workplace-based and residence-workplace linkage variables relating to the labour market can be assembled and used alongside a suite of residence-based (or demand) variables to generate a new area classification. Spatial interaction models are calibrated to derive some of the variables that take into account area self-containment and catchment size. Cet article souligne les avantages considérables d'une intégration d'indicateurs d'offre complémentaires dans les systèmes géodémographiques. Le terme "d'offre" dans ce contexte pourrait suggérer le nombre de consommateurs déjà présents dans une zone. D'autres variables comme l'offre d'emploi et de logements sont tout aussi importantes pour comprendre la demande. Nous suggérons que la description d'une zone par ses caractéristiques d'emploi donne une meilleure information sur la chaîne de revenu, tandis que l'offre de logements pourrait être un facteur crucial dans la formation des ménages qui à son tour retentira sur la structure démographique. Avec l'exemple de la région du Yorkshire et de Humberside dans le nord de l'Angleterre, nous indiquons comment une série de variables d'offre liée à la main-d'œuvre peut être réunie et utilisée à côté d'un ensemble d'indicateurs pour engendrer une nouvelle classification. Les modèles d'interaction spatiale sont ajustés pour sélectionner des variables qui tiennent compte de la taille des zones autonomes et de leurs bassins d'emploi.

The paper considers the potential pitfalls of transforming and synthesising social-economic and behavioural-attitudinal datasets across multiple levels of aggregation, with respect to Geodemographic Information Systems (GDIS) and the formation of areal profiles. These pitfalls are associated with the ecological fallacy - the inappropriate ascription of the characteristics of areal data to individuals and point locations within those areas - and suggest that intimate claims to 'know' individual consumers, as propounded through some GDIS advertising, are hyperbolic. It is questioned whether the infusion of lifestyles or consumer data such as the Target Group Index (a UK survey of product consumption and media preferences) to the (UK) census-based geodemographic clusters will give rise to areal profiles which are representative of the (consumer-) behaviours of individuals, suggesting where this infusion may prove to be problematic. L'article examine les pièges éventuels liés à la transformation et à la synthèse par agrégation à plusieurs niveaux de bases de données socio-économiques ou relatives aux opinions ou aux comportements d'individus, tels qu'on les pratique dans les systèmes d'information géodémographiques (SIGD), en vue de constituer des profils régionaux. Ces pièges sont liés à l'erreur écologique - qui consiste à affecter improprement des caractéristiques zonales à des individus ou à des localisations ponctuelles dans ces zones - et laissent penser que la prétention à la connaissance des consommateurs individuels, affichée par certains promoteurs des SIGD, est exagérée. On teste ici dans quelle mesure l'injection de données relatives aux styles de vie ou aux profils de consommation individuels (par exemple celles d'une enquête britannique sur les préférences en termes de medias et de produits de consommation, le Target Group Index) dans des regroupements géodémographiques fondés sur les données du recensement est susceptible de produire des profils régionaux qui soient représentatifs des comportements de consommation des individus, en soulignant les endroits où cette injection peut poser des problèmes.