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Introduction: the Haute Autorité de Santé (HAS) in France and the Société Française de Dermatologie (SFD) recommend that the generalist physicians reinforce the identification of risk factors and the prevention of skin cancers. The prevention is photoprotection, first of all mechanical.Objective: to describe the practices and knowledge of skin cancer prevention, including photoprotection, by generalist physicians in the Provence-Alpes-Côte-d'Azur region (PACA).Methods: survey of practices and knowledge (2021) including generalist physicians of PACA. Criteria evaluated: the practice of identifying skin cancer risk factors according to HAS criteria, the practice of advising on photoprotection according to the recommendations of the SFD, their knowledge and the knowledge of topical sun products.Results: of 106 practitioners included, 37% screened and advised photoprotection for all patients at risk of skin cancer (30% for all patients). Professional exposure, frequency of sunburn and immunosuppression were poorly wanted. When it comes to providing photoprotective advice, 50% of the responses follow the SFD message (clothing and behavioural protection, topicals as the last line). 79% correct knowledge of this information. The deficiencies are on sand and photoprotective clothing. There is a minority (43%) of correct knowledge of topicals.Discussion: a significant gap exists between the practitioner's knowledge of photoprotection and its transmission to patients. A simple message, focused on mechanical protection, adapted to the type of exposure, supported by a patient’advice card, can be suggested.; Introduction : la Haute autorité de santé (HAS) et la Société française de dermatologie (SFD) recommandent au médecin généraliste de renforcer le repérage des facteurs de risque et la prévention des cancers cutanés. La prévention est la photo-protection, d’abord mécanique.Objectif : décrire les pratiques et connaissances de la prévention des cancers cutanés, dont la photo-protection, par des médecins généralistes de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA).Méthodes : enquête des pratiques et des connaissances (2021) incluant des médecins généralistes de PACA. Critères évalués : la pratique du repérage des facteurs de risque de cancers cutanés selon les critères de la HAS, la pratique de conseil de photo-protection des recommandations de la SFD, leur connaissance et la connaissance des topiques solaires.Résultats : Sur 106 praticiens inclus, 37% pratiquent le dépistage et conseillent la photo-protection chez tous les patients à risque de cancers cutanés (dont 30% pour tout patient). L’exposition professionnelle, la fréquence des coups de soleil et l’immunodépression sont peu recherchées. A la délivrance des conseils photo-protecteurs, 50% des réponses suivent le message de la SFD (protection vestimentaire et comportementale, topiques en dernière ligne). 79% de connaissances correctes de ces informations. Les lacunes sont sur le sable et les vêtements photo-protecteurs. Il y a une minorité (43%) de bonnes connaissances des topiques.Discussion : un écart important existe entre la connaissance du praticien sur la photo-protection et sa transmission aux patients. On peut suggérer un message simple, centré sur la protection mécanique, adapté au type d’exposition, appuyé par une fiche patient.

Background : The practice of outdoor sports significantly exposes practitioners to solar radiation. This radiation is the main risk factor for skin cancer, in particular at altitude and in tropical areas. Much more than a discipline, the practice of Trail and mountain running is of societal importance in La Reunion. The Grand Raid races mark an important event in the life of Reunion Islanders. The main objective was to determine the photoprotection practices of ultra-trail runners in the Grand Raid de La Réunion and the obstacles linked to this protection during the events and training.Method : Quantitative cross-sectional study based on an electronic questionnaire sent to all participants of the 4 races.Results : 1291 over 5844 ultra-trailers responded to our study. Headgear, worn by 78.1%, was the most commonly used means of protection. On the other hand, 85.0% and 56.1% of the athletes never or almost never used long covering clothing or sunglasses. Sunscreen was practically never applied during trainings and competitions in 67.1% and 57.5% of athletes respectively. Insufficient sun protection was reported in 59.4% of cases. The main barriers to sufficient sun protection reported were forgetfulness, discomfort caused by perspiration when wearing sunscreen, and discomfort from protective clothing.Conclusion : This study highlights an insufficiency of sun protection in trailers participating in a race located in a zone with a high ultraviolet index, exposing them to an increased carcinological risk during races and training.; Introduction : La pratique du sport de plein air expose les pratiquants de manière significative au rayonnement solaire. Ce rayonnement est le facteur de risque principal des cancers cutanés, en particulier en altitude et en zone tropicale.Bien plus qu’une discipline, la pratique du Trail et de la course en montagne revêt une importance sociétale à La Réunion.L’objectif principal était de déterminer les pratiques de photoprotection des ultra-traileurs du Grand Raid de La Réunion et les obstacles décl arés à cette protection pendant les épreuves et les entraînements.Méthode : Étude transversale quantitative basée sur un questionnaire électronique transmis à tous les participants des 4 courses.Résultats : Parmi les 5844 ultra-traileurs du programme, 1291 ont répondu à notre étude. Le couvre-chef, porté par 78,1 %, était le moyen de protection le plus utilisé. En revanche, 85,0 % et 56,1 % des athlètes n’utilisaient jamais ou presque jamais de vêtements longs couvrants ni de lunettes de soleil. L’écran solaire n’était jamais ou presque jamais employé pendant les entrainements et lors des compétitions, respectivement dans 67,1 % et 57,5 %. Une protection insuffisante était rapportée dans 59,4 % des cas. Les principaux freins rapportés étaient l’oubli et la gêne liée à la transpiration à propos de l’écran solaire, ainsi que l’inconfort des protections vestimentaires.Conclusion : Cette étude met en évidence une insuffisance de protection solaire chez des traileurs participants à une course située en zone à fort indice ultra-violet, les exposants à un risque carcinologique accru au cours de la course mais aussi pendant les entrainements.

Introduction La pratique de sports en plein air est associee a une exposition solaire intense et repetee. Ces sportifs presentent par ailleurs plus de marqueurs cutanes d’exposition solaire (naevus, keratoses actiniques…) et cancers cutanes. Peu de campagnes de prevention solaire ont ete developpees aupres de sportifs ou sur des populations tres ciblees (e.g., surfeurs). Pour etre efficace, une campagne en milieu sportif devrait cibler un sport populaire, expose et des sportifs ayant un comportement solaire inadapte. C’est pourquoi nous avons mene une comparaison « multisports » sur les connaissances du risque solaire et les comportements afin d’identifier les sports et athletes susceptibles d’etre la cible d’une telle campagne. Materiel et methodes Diffusion d’un flyer aupres d’associations sportives. Ce flyer proposait a tout sportif en plein air de participer a l’etude via un QR code ou une URL. Resultats Nous avons obtenu 406 reponses (hommes : 53,2 % ; âge moyen : 40,8 ans ; phototype III–IV : 79,1 %). Les sports les plus representes etaient : course a pied, triathlon, ski, golf et cyclisme. Les coups de soleil pendant le sport (75,9 %) etaient plus frequents chez les phototypes I a IV (p Discussion Cette etude observationnelle nous a permis d’identifier l’importance des campagnes de prevention a initier chez les sportifs jeunes pratiquant la competition, avec 2 disciplines qui semblent ressortir, le triathlon et le cyclisme. Une etude aupres des clubs et federations est en cours pour etudier la faisabilite de telles campagnes.