Diplôme : Master; In response to water deficit, shoot growth is restricted while root growth is maintained unless stress is not to severe. This common response contributes to water balance maintenance. The aim of this work was to study the effects of osmotic stress on root growth of euramerican poplar cuttings (Populus deltoïdes x nigra cv Lambro and cv I45-51), associating ecophysiological and molecular approaches. The application of 120 g/l PEG (107 mosmol/kg) reduced root growth by about 50% after 24h. After 3 days, root growth recovered to the level of controls (3.5 cm/day). The relative elemental growth rate (REGR) profile, calculated from the cell length profile and the whole root growth rate, was similar to that of controls for one plant and showed increased growth zone, reduced REGR max and longer mature cells, suggesting modifications of cell wall properties. The application of 200 g/l PEG (260 mosmol/kg) initially strongly reduced root growth, those recovered only partially , even after 4 days. For molecular aspects, tests and adaptation of commercial kits of RNA extraction and amplification on "mini" samples were efficient. Quantitative RT-PCR were successfully conducted on 2 mm long half-cylinder of root (1-2 g fresh weight), although success level was lower than for classical-size samples. The amplification test on these "mini" samples was also positive although 2 cycles seem necessary to recover enough material for micro-array analyses. The regulation levels of 5 genes (Major Latex like Protein, Aquaporin TIP, Acid Phosphatase, Specific Tissue Protein and Burp Protein) were measured in root apices (20 mm long) to get a reference level to compare with the "mini" samples. The Aquaporin TIP and the Specific Tissue Protein were strongly up-regulated for both stress levels and at short and long term. Expression level of the 3 other genes was closer to that of controls.; En réponse à un déficit hydrique, la croissance des parties aériennes est limitée alors que celle des racines est maintenue tant que le stress n'est pas trop fort. Cette réponse, largement rencontrée, contribue à maintenir un équilibre hydrique favorable. L'objectif de ce travail était d'étudier l'impact du stress osmotique sur la croissance racinaire de boutures de peupliers euraméricains (Populus deltoïdes x nigra cv Lambro et cv I45-51), en associant des approches écophysiologique et moléculaire. L'application d'un stress à 120 g/l PEG (107 mosmol/kg) a induit une chute de la vitesse de croissance de la racine d'environ 50% après 24h. Après 3 jours, la croissance avait repris le niveau des plants témoins (environ 3.5 cm/jour). Le profil de vitesse locale de croissance (VLC), calculé à partir du profil de longueur des cellules le long de l'apex, ne différait plus après 4 jours pour l'un des plants deux étudiés, et montrait un allongement de la zone de croissance, une VLC maximum inférieure et une taille de cellules matures supérieure, suggérant une modification des propriétés pariétales. L'application d'un stress à 200 g/l PEG (260 mosmol/kg) a réduit très fortement la croissance qui n'a que très partiellement repris, même après 4 jours. Du point de vue moléculaire, un travail de test et d'adaptation des kits commercialisés d'extraction et d'amplification des ARN sur des "mini" échantillons a été mené de façon concluante. Des RT-PCR quantitatives ont pus être menées avec succès sur des demi-cylindres de racine de 2 mm de long (1 à 2 mg matière fraîche), bien que le taux de réussite soit plus faible que pour des échantillons de taille classique. Le test d'amplification de ces "mini" échantillons a également été positif bien que 2 cycles semblent nécessaires pour avoir suffisamment de matériel pour conduire des hybridations sur micro-réseaux d'ADN. Les niveaux de régulation de 5 gènes (Major Latex like Protein, Aquaporin TIP, Acid Phospatase, Specific Tissue Protein et Burp Protein), ont été mesurés dans l'apex des racines (20 premiers mm) afin d'avoir une référence pour les échantillons "mini". L'aquaporine TIP et la Specific Tissue Protein étaient fortement sur-exprimées pour les deux niveaux de stress, à court comme à long terme. Le niveau d'expression des 3 autres gènes était plus proche de celui des témoins.