Fairise, Xavier, Hairault, Jean-Olivier, Langot, François, Travail, Emploi et Politiques Publiques (TEPP), Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Groupe d'Analyse des Itinéraires et des Niveaux Salariaux (GAINS), Le Mans Université (UM), Centre d'économie de la Sorbonne (CES), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Paris School of Economics (PSE), École des Ponts ParisTech (ENPC)-École normale supérieure - Paris (ENS-PSL), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), IZA, Institute for the Study of Labor, Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP), École normale supérieure - Paris (ENS-PSL), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL), École des Ponts ParisTech (ENPC)-École normale supérieure - Paris (ENS Paris), École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), and Université Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
International audience; New-Keynesian macroeconomics usually provides recommendations for monetary policy in an economy where a subsidy eliminates the mark-up at the steady state: the natural output is then optimal. In this paper, we propose to study the fluctuations around an inefficient natural output. We show that the cost of business cycles is usually underestimated. As monopolists, firms seek to preserve their expected mark-up: the interplay between the price setting by each firm and aggregate fluctuations leads to lower consumption and employment than their counterparts in an economy with flexible prices. The cost of fluctuations increases with the degree of the distortions at the steady state. However, when the utility function is iso-elastic, the optimal monetary policy is not changed: targeting zero inflation is still desirable and leads to replicate the flexible-price allocation.; La nouvelle macro-économie keynésienne propose en général des recommandations de politique monétaire dans une économie où une subvention élimine le taux de marge en moyenne : le produit naturel à l'état stationnaire est optimal. Dans ce papier, nous proposons d'étudier les fluctuations autour d'un taux naturel inefficace sous l'angle du coût en bien-être de ces fluctuations. Nous montrons que le coût des fluctuations est généralement sous-estimé. En tant que monopoleurs, les entreprises cherchent à préserver leurs marges attendues : l'interaction entre les fluctuations agrégées et les comportements de fixation de prix induisent des niveaux moyens de consommation et d'emploi plus faibles que leurs homologues dans une économie à prix flexibles. Le coût des fluctuations croît avec le degré d'inefficacité de l'état stationnaire. En revanche, lorsque la fonction d'utilité est iso-élastique, les recommandations de politique monétaire ne sont pas modifiées : l'objectif d'inflation nulle est souhaitable et permet de reproduire l'allocation à prix flexibles.