Lardé, Eva, Laboratoire des biomolécules (LBM UMR 7203), Chimie Moléculaire de Paris Centre (FR 2769), École normale supérieure - Paris (ENS-PSL), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris - Chimie ParisTech-PSL (ENSCP), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Ecole Superieure de Physique et de Chimie Industrielles de la Ville de Paris (ESPCI Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École normale supérieure - Paris (ENS-PSL), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Département de Chimie - ENS Paris, Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Sorbonne Université, Université de Liège, Philippe Karoyan, Vincent Castronovo, and STAR, ABES
The development of many diseases such as cancer, diabetes, neurodegenerative diseases, is correlated with the metabolic production of Reactive Carbonyl Species (RCS) and a deficient immune system, leading to the set-up of Warburg effect and the survival of cancer cells in extremes conditions. In this context, a partnership between the laboratoire des biomolecules in Paris and the laboratoire de recherche sur les metastases in Liège was set to design peptide tools targeting these hallmarks. First, we develop carnosine’s analogs, an endogenous dipeptide, in order to stabilize this molecule and to quench RCS that damage our organisms’ macromolecules. Then, we studied the asporin’s conformation, a proteoglycan from the extracellular matrix, in order to develop peptides that will suppress the cellular proliferation of triple negative breast cancer by linking the growth factor TGF-β1. Finally, we studied agonist peptides targeting the CD47 receptor, mimicking the CD47 binding epitope of thrombospondine-1. These peptides trigger selective regulated cell death while sparing normal cells. These strategies might permit to inhibit cellular proliferation and to reduce cancer relapse when combined to other chemotherapies., Le développement de nombreuses maladies comme le cancer, le diabète, les maladies neurodégénératives comme Parkinson et Alzheimer, est associé à un déséquilibre entre la mort cellulaire régulée et la prolifération cellulaire. La propagation des cellules tumorales est corrélée à la mise en place d’un métabolisme énergétique et d’un microenvironnement tumoral qui permettent aux cellules de survivre dans des conditions extrêmes. Elle est également liée à la production d’espèces carbonylées réactives (RCS) durant le stress oxydant, menant à l’inflammation chronique du tissu ainsi qu’à une déficience du système immunitaire. Dans le cadre d’une collaboration entre le Laboratoire des Biomolécules à Paris et le Laboratoire de Recherche sur les Métastases à Liège j’ai contribué au développement de peptides ciblant ces différents traits caractéristiques du cancer. En effet, dans un premier temps, nous avons développé des analogues de la carnosine, un dipeptide endogène visant à capturer les différents RCS qui dégradent les macromolécules de notre organisme et induisent des mutations favorisant la glycolyse aérobie. Dans un deuxième temps, nous avons analysé la conformation d’un peptide de 47 acides aminés issu de l’asporine, un protéoglycane de la matrice extracellulaire, afin de développer des analogues stables qui inhiberaient la prolifération des cellules du cancer du sein triple négatif en se liant au facteur de croissance TGF-β1. Dans une troisième partie, nous avons étudié des peptides agonistes du récepteur CD47, mimant la partie C-terminal de la Thrombospondine-1, de façon à induire sélectivement la mort immunogénique des cellules tumorales. Ces approches sont des stratégies prometteuses qui, combinées à d’autres thérapies, permettraient d’inhiber la croissance tumorale et de limiter les problèmes de rechute rencontrés avec les thérapies actuelles.