Several formal methods of supervisory control of discrete events systems (DES), based on Petri nets (PN) have been developed. However, they are partially structural because of the need to construct the marking graph, which is an automaton, to determine the states forbidden by the specification. Some of those methods are limited to a particular class of Petri nets. Our work focused on the labeled Petri nets (LPN), which offers a better structure for defining the languages and automata. Among the based methods based on Petri nets, the invariant place method (simple and efficient) is the most used, although it does not guarantee in the general an optimal solution. In order to overcome this problem, we have developed a completely structural method, without construction of the marking graph for ordinary labeled Petri nets. It consists in determining in a way structural, admissible constraints for the invariant method place. It is based on the structural condition of controllability of closed loop SED LPN states, got by synchronous product of the process and specification LPN. In addition, we have proved that the structural condition of controllability, defined by the marking condition of entrance places of an uncontrollable synchronous transition, is equivalent to the condition of controllability defined by the languages of the LPN. This condition defines the equation of a separator hyperplan which ensures separation of the admissible states from the forbidden states in the SED. Constraints derived from hyperplane separator are admissible and can be simplified systematically. They provide a one-to-one link between the theory of supervisory control of Ramadge and Wonham and the calculation of maximum permissive controller by the invariant place method. Although for some complex structures (great scale), the maximum permissive solution cannot be guarantee directly; our approach gave the optimal controller in the real case studies considered., Plusieurs méthodes formelles de commande par supervision des systèmes à événements discrets (SED) basées sur les réseaux de Petri (RdP) ont été développées. Cependant, elles sont partiellement structurelles à cause de la nécessité de construire le graphe de marquage, qui est un automate, pour déterminer les états interdits par la spécification. Certaines de ces méthodes sont limitées à une classe particulière de RdP. Notre travail s'est focalisé en particulier sur le RdP synchronisé (RdPS), qui offre une meilleure structure pour définir les langages et les automates. Parmi les méthodes basées sur les RdP, la méthode des invariants (simple et efficace) est la plus utilisée bien qu’elle ne garantisse pas en général une solution de contrôle optimale. Pour pallier ce problème, nous avons développé une méthode complètement structurelle, sans construction du graphe de marquage, pour les RdPS ordinaires ou généralisés. Elle consiste à déterminer de manière structurelle les contraintes admissibles pour la méthode des invariants. Elle est basée sur la condition de contrôlabilité structurelle des états du RdPS du SED en boucle fermée, obtenu par produit synchrone des RdPS du procédé et de la spécification. En outre, nous avons prouvé que la condition de contrôlabilité structurelle, définie par la condition de marquage des places d’entrée d’une transition synchrone incontrôlable, est équivalente à la condition de contrôlabilité définie par les langages du RdPS. Cette condition définit l’équation d’un hyperplan séparateur qui assure la séparation des états admissibles des états interdits dans le SED. Les contraintes dérivées de d’hyperplan séparateur sont admissibles et peuvent être simplifiées systématiquement. Elles permettent de faire un lien biunivoque entre la théorie de commande par supervision de Ramadge et Wonham et la méthode des invariants pour le calcul d’un contrôleur optimal au sent maximal permissif. Même si pour certaines structures très complexes (à grande échelle), la solution maximale permissive ne peut être garantie directement, notre approche a donné le contrôleur optimal dans les études de cas réels considérés.