1. Violence physique en sein de la famille: le nourrisson
- Author
-
SCHILLACI, DANIELA ROBERTA and Schillaci, D
- Subjects
MED/43 - MEDICINA LEGALE ,traumatismes crânio-cérébraux ,syndrome du bébé secoué ,maltraitance des enfant ,mécanisme lésionnelle - Abstract
La violence est un phénomène complexe, ancré aux différents facteurs de risque: individuels, sociaux, culturels, économiques et familiale. Chaque phase du développement, de la naissance à l’âge adulte, amène de nouveaux besoins et de nouvelles exigences. L’origine de la violence envers les enfants au sein de la famille dépend toujours de la combinaison des différents facteurs. Selon l’OMS sont les petits enfants qui subissent plus fréquemment la maltraitance physique et un des problèmes pour la lutte contre les maltraitances des petits enfants est la fréquente absence de visibilité. Les répercussions de la maltraitance sur la santé e le développement de l’enfant sont des atteintes à court et à long terme. Le cas concerne un nourrisson né à terme sans problèmes par une grossesse normale par une couple marié depuis cinq ans, occupé et vivant dans une maison de leur propriété en une petite ville du Nord d’Italie. Trois semaines après la naissance, la petite a présenté des manifestations dermatologiques avec des fissurations et exfoliation cutanée, traitée avec des antibiotiques locaux, avec un avantage temporaire et suspicion d'une maladie héréditaire due aux récidives ingravescente. A l’âge d’un moins et demie le père l’accompagne aux Urgences par immobilité du membre inférieur gauche; par les radiographies ont été détectés une fracture spiroïdal récente de la diaphyse du fémur gauche et un hématome calcifié à la diaphyse du tibia gauche. L’étude orthopédique et radiographique a conduit à l'exclusion des fractures pathologiques (syndrome de fragilité osseuse constitutionelle), mais suspicion d’un syndrome héréditaire tenue compte de la double occurrence des affections dermatologiques et orthopédiques sans cause apparente. Le service sociale du district furent avertis du suspect des maltraitement, mais ils ne furent pas prises mesures spéciales à part quelque entretien avec les parents. A l’âge des trois mois la petite a présenté un arrêt cardio-respiratoire et hypertonie généralisée avec diagnose d’un hématome sous-durale et hémorragies rétiniennes à l'œil droit. Après exclusion des troubles hématologiques, infectieux et métabolique on a placé les diagnostics de syndrome du bébé secoué. La reconstruction médicaux-légale a permis de déterminer la présence, pendant le première trois moins de vie, des trois événements productifs des deux fractures au membre inferieur gauche, dont une méconnue, et une cadre intracrânien aigu cohérent avec un syndrome du bébé secoué (hématome sous-durale; hémorragies rétiniennes; contusions hémorragiques; absence de signes externes de traumatisme crânien). Le cas s'est vérifié dans une famille sans facteurs de risque évidents, avec des parents, autour des 30 ans, avec une bonne éducation et une situation socio-économique stable. L’expertise psychologique et psychiatrique a successivement cadré le contexte émotif et psychique du couple. Au moment de l’expertise médicaux-légale la petite, de l’âge d’un ans et demie, était près une communauté d’hébergement pour petits enfants. Après un an, l’IRM cérébral montrait une amélioration et recouvrement neurologique progressif avec soutien physiothérapique. Pendant le séjour en communauté ils ne se sont pas plus présenté des troubles dermatologiques, ni fractures et ni hémorragies sous-durale et rétinique. Pendant la consultation elle présente une bonne réactivité au milieu et aux personnes sans méfiance et sans peur, avec bonne capacité de marcher à quatre pattes et aussi à se mettre et à rester debout pour quelque instant, elle présente un strabisme. Après les trois degrés du procès pénale, la condamnation des parents pour comportement maltraitante a été confirmée avec éloignement de la petite de la famille d'origine et adoption de la part d'une autre famille. Après sept ans des faits les séquelles majeur de la petite était une hémiplégie droite incomplète, un strabisme et un retard mental léger avec la nécessité de physiothérapie continue. La violence physique en sein de la famille, spécialement s'il implique le nourrisson et les parents peut être difficile à reconnaître pour les professionnelles de la santé et peut par conséquence retarder l'assistance et la protection au nourrisson. Dans ce cas l'histoire de lésions intracrânien, associé à des lésions extra-neurologiques multifocales avec incohérence entre mécanisme allégué et type de lésions/fractures, a permis d’identifier les lésions comme non accidentelles à attribuer à un comportement maltraitante répété dans le temps
- Published
- 2014