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Les interactions sociales entre porcs élevés dans une même loge affectent leurs performances. Nous avons estimé les conséquences génétiques sur le bien‐être d’une sélection pour la croissance en faveur des animaux ayant une meilleure performance propre et également un effet bénéfique sur la croissance de leurs partenaires de groupe. Dans un premier temps, l’hypothèse de l’existence d’une situation de coopération entre animaux ‐ corrélation positive entre l’effet génétique direct et l’effet génétique associatif (rda>0) ‐ a été formulée. Les enregistrements de lésions corporelles et de l’agressivité, réalisés sur 96 groupes de porcs d’une population Yorkshire à 10 semaines d’âge, ont été utilisés. Les porcs avec une aptitude génétique à favoriser la croissance de leurs partenaires s’engageaient dans plus de combats dont un des deux protagonistes sortait vainqueur,lors du mélange des animaux. Trois semaines plus tard, ces porcs présentaient plus de lésions à l’arrière du corps (indicatrices deretrait du conflit) et étaient moins fréquemment observés en position debout. Dans ce premier cas de figure, le fait d’intégrer un effet associatif dans le modèle de sélection contribue donc à une mise en place rapide de la hiérarchie sociale entre les animaux. En revanche, si on suppose l’existence d’une compétition entre animaux (rda