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An interview with French economy professor François Rachline is presented. When asked if he thought that the economic crisis that started in 2008 came from the self-regulation of the market, he mentioned the insufficiency of a true market economy. Further topics include the use of the European central bank and the creation of a world central bank.

L'angiœdème héréditaire (AOH) est une maladie génétique rare, caractérisée par la survenue imprévisible d'œdèmes sous-cutanés/sous-muqueux transitoires, impactant la qualité de vie. Le lanadelumab (LNB) est un anticorps monoclonal humain ciblant la kallicréine plasmatique. La posologie recommandée est de 300 mg toutes les 2 semaines par voie sous-cutanée. Depuis son autorisation de mise sur le marché en novembre 2018 en France, LNB est indiqué dans la prévention des crises récurrentes d'AOH chez les patients (pts) âgés de ≥ 12 ans. LNB a reçu une autorisation temporaire d'utilisation de cohorte (ATUc) en France, entre septembre 2018 et mars 2019. Ce résumé présente les résultats d'une analyse intermédiaire de l'étude observationnelle SERENITI. SERENITI est une étude observationnelle, multicentrique, ambispective, mise en place à partir de décembre 2019, ayant inclus consécutivement les pts atteints d'AOH, âgés de ≥ 12 ans, ayant reçu ≥ 1 dose de LNB depuis le début de l'ATUc. La date d'initiation au LNB (T0) était la date de référence. Les patients pouvaient avoir initié LNB avant (rétrospectifs) ou au moment de l'inclusion (prospectifs). L'objectif principal était d'évaluer l'efficacité de LNB par l'évolution du taux mensuel de crises d'AOH confirmées par le médecin au cours des 6 mois (6 M) et 12 mois (12 M) depuis T0 (Test de Wilcoxon). Les critères secondaires incluaient la description de 1) l'utilisation de LNB, 2) l'efficacité de LNB évaluée par le questionnaire patient « angioedema activity score 28 » (AAS28) (Test de McNemar), 3) la qualité de vie (AE-QoL, Test de Wilcoxon) et 4) la tolérance de LNB. Les données étaient recueillies à l'inclusion, puis au suivi tous les 6 mois pour total de 18 mois. L'étude se terminera en décembre 2022. Les données présentées couvrent le suivi jusqu'au 29/07/2022. Les données recueillies à l'inclusion comprenaient le profil sociodémographique, les antécédents médicaux, les données rétrospectives sur le taux mensuel de crises, les traitements antérieurs d'AOH dans les 6 M avant T0, l'AE-QoL et l'AAS28 (pts prospectifs seulement). La survenue des crises d'AOH, les modalités de traitement par LNB, les événements indésirables (EI) ont été collectés de T0 à l'inclusion pour les pts rétrospectifs. Les données recueillies lors du suivi étaient la survenue des crises d'AOH, les modalités de traitement par LNB, les EIs, l'AE-QoL et l'AAS28 (pts prospectifs). Du 12/12/2019 au 31/05/2021, 163 pts ont été inclus par 18 centres français ; 155 pts, dont 65 prospectifs, avec des données complètes à l'inclusion ont été analysés (âge moyen de 44,1 ± 16,5 ans ; 64,5 % de femmes). Sept patients étaient âgés de 12 à 17 ans au moment d'inclusion. 89 % et 7,1 % des pts avaient respectivement un AOH de type I et II, et 3,9 % avaient un AOH avec C1-INH normal. 86,5 % des pts recevaient une prophylaxie à long terme avant T0. Le taux mensuel de crises moyen a diminué, de 2,01 ± 1,9 à T0 à 0,13 ± 0,4 à 6 M (p < 0,01, n = 122) et de 2,06 ± 1,9 à T0 à 0,10 ± 0,2 à 12 M (p < 0,01, n = 102). Le score AE-QoL total médian était de 27,2 à T0 et de 19,9 au suivi 1 (p < 0,01, n = 78) ; de 23,5 à T0 et de 14,7 au suivi 2 (p < 0,01, n = 47), indiquant une amélioration de la qualité de vie. Pour l'AAS28 : 60,5 % à T0 et 79,1 % au suivi 1(p < 0,01, n = 86), et 63,3 % à T0 et 81,6 % au suivi 2 (p < 0,01, n = 49) avaient un score de 0, indiquant une amélioration des symptômes. 193 modifications de la fréquence d'administration (FA) ont été rapportées chez 111 pts : 54 pts ont 1 modification, dont 51 liées à une réduction des taux de crises (diminution de FA à toutes les ≥ 3 semaines) ; 41 pts ont 2 modifications : la FA a été réaugmentée à toutes les 2 semaines pour 10 pts en raison d'une augmentation des taux de crises. Dix pts ont 3 modifications, dont 5 pour une réduction des taux de crises. Quatre pts ont 4 modifications : 3 pour une réduction des crises et 1 due à un EI. 12/155 pts ont arrêté LNB dans les 30 mois suivant T0. 121 EIs ont été rapportés chez 52 pts (dont 17 graves tous non-liés à LNB). 28 réactions au site d'injection ont été rapportées chez 21 pts et 4 cas d'hypersensibilité chez 2 pts. Un décès a été reporté, non-lié à LNB. Les résultats intermédiaires de SERENITI suggèrent l'efficacité du LNB avec une réduction significative et durable du taux mensuel de crises, et une amélioration de la qualité de vie. Le profil de tolérance de LNB ne semble pas différent de celui précédemment rapporté. Une réduction de la FA en raison de la stabilité de la maladie sous traitement a été observée chez près de la moitié des pts (dont 1/6 a dû augmenter de nouveau la FA du fait d'une aggravation), reflétant l'efficacité du LNB en vie réelle comme traitement prophylactique de l'AOH. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objective: To investigate factors related to early virological response among a cohort of 224 patients who started a protease inhibitor (PI) for the first time. To determine which factors are associated with persistent response among patients with early response., Patients and Methods: Early complete response was defined as an undetectable plasma viral load 2 to 3 months after treatment onset (< 400 copies/ml, Quantiplex HIV 2.0 Chiron diagnostics), incomplete response as at least 1 log reduction of viral load. In patients with an undetectable plasma viral load at 2 or 3 months, we also assessed the persistence of the response on the same regimen. Virology failure was defined by two consecutive viral load levels above the detection limit., Results: In the total cohort, 66% of the patients had an early complete response, 11% a partial response and 23% no response. Complete virological response was significantly more frequent in naive (89%) than in pretreated (59%) patients (p < 0.001). Multivariate analysis of factors predictive of early response in pretreated patients (n = 169) showed that viral load (p = 0.001), the number of nucleoside analogs previously received (p = 0.06) and a full or partial treatment switch (p = 0.10) were associated with complete response. Analysis of later response in the 45 naive patients with prolonged follow-up showed that 22% had treatment failure after 3 to 16 months. None of the baseline variables (viral load, CD4+ cell count or nature of the PI) were associated with duration of response. The only factor associated with persistent response in pretreated patients was a low number of antiretroviral drugs previously received (log-rank test, p = 0.04)., Conclusions: The absence of previous antiretroviral treatment as the main factor associated with an early complete virological response. In patients pretreated with nucleoside analogs who presented early virological success, the number of drugs previously received, often associated with full or partial switch of nucleoside analog, significantly influence the persistence of response to a given triple-drug regimen.