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Résumé – Les fouilles du projet Pétra Qasr al-Bint (1999-2018) ont livré un très grand nombre de céramiques relevant de contextes diachroniques, notamment du mobilier céramique importé (amphores et céramique de table) daté du iiie siècle av. J.-C. aux ve et vie siècle apr. J.-C. Cette étude préliminaire donne un premier aperçu général de ces importsation. Bien que numériquement peu représentées, la présence de ces céramiques atteste des liens commerciaux de Pétra avec le bassin méditerranéen sur une période couvrant l’ensemble de l’histoire de la cité. Pendant les périodes hellénistique et nabatéenne, il s’agit principalement d’amphores rhodiennes et coennes, de vernis noirs puis de sigillées orientales. Leur nombre augmente notablement aux périodes romaine et byzantine : les Red Slip africaines représentent le corpus le plus nombreux, en association avec des amphores d’origine variée (Italie, Espagne…). Ceramic imports from the Qasr al-Bint area: A picture of commercial exchanges in Petra between the third century bc and the sixth century adAbstract – The Qasr al-Bint excavations (1999-2018) revealed a large number of ceramics from various periods, including various imports (amphora and ceramic tableware) , dated from the third century bc until the fifth and sixth centuries ad. This preliminary study provides a first glimpse on a general picture of the imported ceramic and products. Although they are not many compared to the rest of the ceramic corpus, these imports evidence commercial links between Petra and the Mediterranan during all the city’s life. During the Hellenistic and Nabataean periods, they are mainly represented by Rhodian and Cos amphorae as well as black glazed and later by Eastern Terra Sigillata. Their number raised significantly during the Roman and Byzantine periods : African Red Slip represents the most important corpus associated with amphorae of various origins (Italy, Spain…). Late Roman and Byzantine contexts evidence imports from the Aegean Sea and Southern Levant. This preliminary study provides a first glimpse on a general image of the imported ceramic and products. المستوردات الخزفية في منطقة قصر البنت: صورة عن التبادل التجاري في البتراء ما بين القرن الثالث قبل الميلاد والقرن السادس الميلادي أسفرت حفريات مشروع بترا قصر البنت (١٩٩٨-٢٠١٨) عن اكتشاف عدد كبير من الخزفيات التي تعود الى سياقات غير متزامنة وخاصةً الأثاث الخزفي المستورد (انية امفورا وخزفيات المائدة) الذي يعود تاريخه الى القرن الثالث قبل الميلاد حتى القرنين الخامس والسادس بعد الميلاد. تعطي هذه الدراسة الأولية فكرة عامة عن هذه المستوردات. على الرغم من نسبتها العددية القليلة فإن وجود هذه الخزفيات تؤكد الروابط التجارية بين البتراء وحوض البحر الأبيض المتوسط في الفترة التي تغطي تاريخ المدينة بأكمله. خلال الفترات الهلنستية والنبطية تتكون هذه الخزفيات بشكل رئيسي من آنية أمفورا روديسية ومن طلاء أسود ثم من الأطباق الخزفية الشرقية. تتزايد أعدادها بشكل ملحوظ خلال الفترات الرومانية والبيزنطية: إن الأطباق الخزفية الحمراء الأفريقية تشكل المجموعة الأكثر عدداً بالاشتراك مع انية امفورا ذات أصول مختلفة (إيطاليا، اسبانيا)

International audience; The eastern cliff of the Jabal al-Habis, a rocky massif that overlooks the temple of Qasr al-Bint to the west, preserves the remains of two richly stuccoed walls perched some 20 m above the ground. These decorations, miraculously preserved but inaccessible, have recently been the subject of a graphic reconstruction, which was carried out without being precisely measured. This article, which is based on a three-dimensional digital model of the cliff, makes it possible to propose a detailed survey and a renewed reconstruction. It also explores, using the negative that the structure has left in the rock, architectural solutions likely to explain the presence of these stuccoes at such a height. The impressive building resulting from this analysis was supported and anchored to the cliff at a height of over 23 m. Its archaeological and stylistic context leads us to propose a hypothetical dating of the building in the last third of the first century BC.; La falaise orientale du Jabal al-Habis, massif rocheux qui surplombe à l’ouest le temple du Qasr al-Bint, garde les vestiges de deux parois richement stuquées, perchés à une vingtaine de mètres au-dessus du sol. Ces décors, miraculeusement préservés mais inaccessibles, ont récemment fait l’objet d’une tentative de restitution, sans avoir pu être précisément mesurés. Cet article, qui s’appuie sur une modélisation numérique tridimensionnellede la paroi, permet d’en proposer un relevé détaillé et une restitution renouvelée. Il explore également, à l’aide du négatif que la structure a laissé dans le rocher, les solutions architecturales susceptibles d’expliquer la présence de ces stucs à une telle hauteur. L’impressionnant bâtiment qui découle de cette analyse s’appuyait et s’ancrait à la falaise sur plus de 23 m de haut. Son contexte archéologique et stylistique nous incite à en proposer une datation hypothétique dans le dernier tiers du Ier s. av. J.-C.

Préparation de la publication monographique du monument impérial à Abside / Analyse et restitutionarchitecturale / Missions de terrain et d’étude 2019-2021

Objectives. This study aimed to assess automated MRI (magnetic resonance imaging) quantification of HSV (high-signal intensity volume) and LSV (low-signal intensity volume) as a surrogate outcome for « plus-pathology » and « minus-pathology » as markers of disease severity in CF (cystic fibrosis) patients using a 3D UTE (3-dimension ultra-short echo time) sequence, as compared to CT quantification of HAV (high-attenuation volume) and LAV (low-attenuation volume). Material and methods. Thirty consecutive CF patients underwent CT (computed tomography), MRI and PFT (pulmonary function tests) on the same day and had a follow up MRI and PFT one year later. Visual scores (Helbich-Bhalla) and quantitative scores were evaluated for both CT and MRI. Intraclass correlation coefficients (ICC) were used to assess reproducibility. Spearman test was used for univariate correlations. Results. %LSV showed a good significant correlation with %LAV (r=0.61; p, Objectifs. Notre étude avait pour but d’évaluer la quantification automatique à l’IRM (imagerie par résonance magnétique) du volume des hyper signaux (HSV) et des hypo signaux (LSV) pulmonaires en substitution de la « plus-pathology » et de la « minus-pathology », comme marqueurs de la sévérité de la mucoviscidose en utilisant une séquence 3D UTE (temps d’écho ultra court en 3 dimensions), en comparaison à la quantification tomodensitométrique des hyperdensités (HAV) et hypodensités (LAV). Matériels et Méthodes. Trente patients consécutifs atteints de mucoviscidose ont bénéficié d’une TDM (tomodensitométrie), d’une IRM et d’EFR (épreuves fonctionnelles respiratoires) le même jour ainsi que d’une IRM et d’EFR de contrôle un an plus tard. Les scores visuels (Helbich-Bhalla) et quantitatifs ont été évalués pour la TDM et l’IRM. La reproductibilité a été évaluée avec le coefficient de corrélation intraclasse (CCI). Le test de Spearman a été utilisé pour l’évaluation des corrélations univariées. Résultats. Le %LSV a montré une bonne corrélation avec le %LAV (r=0,61 ; p

info:eu-repo/semantics/published

Parmi les bâtiments explores ces dernieres annees dans la partie occidentale du temenos du Qasr al-Bint a Petra, le « bâtiment B » semble avoir ete utilise comme un espace de banquets durant la periode nabateenne. Les fouilles ont montre qu’il appartenait au programme architectural du sanctuaire du Qasr el-Bint, remontant aux regnes d’Obodas III ou d’Aretas IV. Plusieurs indices architecturaux, chronologiques et materiels nous incitent a le mettre en relation avec la presence de symposia realises dans l’enceinte sacree du temple. Cette hypothese est notamment appuyee par la decouverte de grandes quantites de restes fauniques et de ceramique, incluant des bols et des coupes, de la ceramique nabateenne peinte et des lampes a becs multiples, dans les niveaux d’occupation les plus anciens. Il pourrait s’agir de restes de symposia.

Nombreux et variés sont les objets en os, en ivoire, en corne ou encore en bois de cervidé qui furent fabriqués et utilisés en Méditerranée orientale à l’époque romano-byzantine. Néanmoins, l’artisanat de ces matières est encore mal connu. La pauvreté des sources historiques notamment nous enjoint ainsi à fonder nos ana­lyses presque exclusivement sur l’étude des objets archéologiques, avec un intérêt particulier accordé aux éléments provenant de dépôts secondaires artisanaux. Ces dépôts contiennent en effet une source non négligeable d’informations en lien avec les manières de travailler la matière, principalement à travers la diversité des pièces mises au jour, représentatives de différentes étapes de la chaîne opératoire de production. C’est pourquoi il est nécessaire d’étudier ces dépôts sous le triple spectre de l’archéozoologie, de la technologie et de l’expérimentation, leur complémentarité offrant une compréhension plus globale de cet artisanat et facilitant son replacement dans le cadre général de la société romano-byzantine. During the Roman-Byzantine times in the Levant, objects of bone, ivory, antler and horn were commonly used. However, its craftsmanship is very little known, and very few studies were carried on it. As there are almost no historical sources on the subject, the only material we can rely on are the archaeological remains, especially those coming from workshop waste deposits. This article deals with the importance of studying the artefacts of these deposits from an archaeozoological, technological and experimental point of view. Indeed, they are a great source of information in order to understand the modalities of this industry and replace it in the Roman-Byzantine society’s framework.

International audience; This article presents an overview of the work of the French Archaeological Mission to Petra between 1999 and 2013 in the area surrounding the temple traditionally known as the Qasr al-Bint. These studies have allowed to reconstruct the development of what appears to have been the original core of the town’s occupation, located in the basin of the Wadi Musa, as well as the heart of its religious life, over nearly a millennium, from the earliest occupation in the area in the late 4th/early 3rd cent. bc until its abandonment in the 5th cent. ad. A complex, previous to the temple (Building C), and the infrastructure associated with the Qasr al-Bint (propylaea, peribolos, altars, amonument of imperial propaganda, Building B) are presented in detail. This report, based on the archaeological and chronological data firmly established by the excavations, aims to establish the general phases and the functional development of the area, thereby contributing a better understanding of the history of the sanctuary; Cette contribution a pour but de présenter une synthèse des travaux menés par la mission archéologique française de Pétra de 1999 à 2013 aux alentours du temple traditionnellement appelé « Qasr al-Bint ». Les résultats de ces recherches permettent de restituer l’évolution de ce qui paraît à ce jour avoir été le plus ancien noyau d’occupation de la ville, localisé dans la cuvette du Wadi Musa, et le cœur de sa vie religieuse, sur près d’un millénaire, de la première occupation du secteur vers la fin du IVe s. et le début du IIIe s. av. J.-C., jusqu’à son abandon au Ve s. apr. J.-C. Un complexe antérieur à la construction du temple (Bâtiment C) et les infrastructures associées au Qasr al-Bint (propylées, péribole, autels, monument de propagande impériale, Bâtiment B) sont présentés dans le détail. Ce rapport prend appui sur des données archéologiques et chronologiques fermement établies par la fouille et vise à établir le phasage général et l’évolution fonctionnelle du secteur pour une meilleure compréhension de l’histoire du sanctuaire.

National audience; Pétra en Jordanie et Hégra en Arabie Saoudite sont les deux plus grands sites du royaume nabatéen, tous deux inscrits sur la liste du Patrimoine mondial, respectivement depuis 1985 et depuis 2008. Le premier, la capitale du royaume, célèbre pour ses magnifiques façades rupestres taillées dans le rocher, continue de livrer ses secrets. L’exploration du second, grande ville à la frontière sud du royaume, commence à peine... Une archéologie interdisciplinaire lève peu à peu le voile sur ces deux joyaux du Proche-Orient antique.

International audience

Ill., plans. résumés en anglais, français, italien. Bibliogr. en fin de certaines communications. Notes bibliogr. Index; International audience

International audience; The Nabataeans represented their god Dusares in the aniconic and symbolic form of a baetyl. Meanwhile, under the influence of hellenism, an anthropomorphic iconography also appeared in Nabatea. These two kinds of representations coexisted. However, a limestone bust and a terracotta statuette from Petra can be considered as syncretic images of the great nabataean god.; Les Nabatéens représentèrent leur dieu, Dousarès, sous la forme aniconique et symbolique du bétyle. Cependant, sous l’influence de l’hellénisme, une iconographie anthropomorphique fit également son apparition en Nabatène. Les deux formes de représentations coexistèrent. Un buste en calcaire et une statuette en terre cuite provenant de Pétra peuvent néanmoins être considérés comme de véritables images syncrétiques du grand dieu nabatéen.

International audience; A travers des études de cas et des contributions synthétiques, sur une large étendue géographique et chronologique, l'eau, ses enjeux, ses usages et ses représentations sont étudiés par des archéologues et des ethnologues de divers points de vue, tant matériels, techniques que symboliques : eau et pouvoir ; techniques hydrauliques et construction ; paysages et formes de l'eau ; relations à l'eau dans les domaines religieux et funéraire ; l'eau et la peur des images. (Source : 4e de couverture)

International audience; This article examines all the sources which are available on the deified Nabataean king Obodas, named "Obodas the god" in several inscriptions: literary texts, inscriptions (Greek and Nabataean) and personal names (Greek, Latin, Nabataean). All the compound names which contain the name of a Nabataean king are listed in tables. These show that names which use "Obodas" are much more numerous than those which use the name of other Nabataean kings. This shows probably that the names built with Obodas ('bdt) were probably perceived as theophoric ones. Finally, this article examines the identity of the god Obodas and the forms of his cult in Nabataea as well as iconographic issues.

National audience; La découverte de monuments funéraires sans équivalents connus sur un site du IIe-IIIe siècle av. J.-C. des Émirats Arabes Unis a conduit une équipe française jusqu’à Pétra. Là, parmi les innombrables tombes sculptées dans la roche, les plus anciennes présentent des similarités frappantes avec celles de Mleiha. Un voile se lève sur l’origine de la mystérieuse civilisation nabatéenne qui bâtit Pétra.

La diversité, les qualités et les défauts du grès de Pétra ont nettement influencé les techniques et les résultats architecturaux et stylistiques des ouvrages rupestres. L'analyse des techniques et des stratégies d'extraction dans les carrières de Pétra contribue à la connaissance des chantiers rupestres nabatéens. L'important volume de blocs produits dans les carrières et lors des creusements rupestres permet aussi de s'interroger sur l'importance du bâti de la ville. La géologie locale impose le choix des emplacements rupestres et parfois la répartition des registres architecturaux et la richesse de la modénature et/ou du décor. Le caractère très abrasif du grès réduit la variété de l'outillage destiné au travail rupestre. La taille du grès directement dans la montagne explique notamment la quasi-absence d'échafaudage et d'engins de levage. Ces chantiers progressent de haut en bas par tranches horizontales, combinant sur un même plan de travail toutes les phases du dégagement extérieur et intérieur, ainsi que les finitions, en utilisant la roche comme plancher. L'extraction de blocs au cours de ces travaux explique la complexité des interrelations entre les parties externes et internes du chantier. L'aspect des tailles et des traces d'outils révèle le fonctionnement du chantier, le nombre d'intervenants, les techniques employées et les buts visés. Les équipes d'artisans se réduisent souvent à deux professionnels polyvalents pour les ouvrages modestes, alors que les grands monuments semblent produits par plusieurs équipes de spécialistes. Les artisans personnalisent parfois leur production par des tailles ornementales qui étaient destinées initialement à rester visibles, contestant ainsi l'hypothèse d'un enduit systématique de ces monuments. L'évaluation de la complexité réelle de la taille de chacune des composantes monumentales rupestres par rapport à leur équivalent construit révèle leurs spécificités technico-économiques. Mais d'autres facteurs interviennent comme les compensations de coût des ouvrages rupestres par la production des blocs et les renchérissements divers qui tiennent aux difficultés de cette taille. La durée d'un chantier rupestre nabatéen type est évaluée à environ 8 mois avec deux intervenants. Le même monument construit exige trois fois plus de temps. Une extension de ces évaluations est proposée comme ordre de grandeur pour la durée de l'ensemble des réalisations rupestres dans les sites d'Hégra et de Pétra, soit respectivement 24 et 22 ans. Les influences techniques semblent variées et recoupent plusieurs courants stylistiques, en particulier en direction de l'Egypte ptolémaïque, mais aussi d'autres cultures. Les spécialistes des ouvrages rupestres constituent des petites équipes d'artisans qui semblent bénéficier de statuts particuliers par rapport à leurs collègues du monde romain. Les résultats obtenus dans ce secteur de la production nabatéenne ouvrent des perspectives de recherches prometteuses qui ne pourront que s'élargir dans le domaine technico-économique et renforcer nos connaissances architecturales et stylistique.

l iM-l jï j+i .«JUil ^ JL«.«.i..»^U «jJUi U, The 1999 Petra season was dedicated to the study of sandstone carving techniques. During the work, a complete and very well preserved iron pick (today in the Petra Museum) was discovered inside the so-called unfinished tomb (Brunnow n° 396), on the eastern flank of Al-Habïs. The tool was probably forgotten by one of the workmen when the tomb was abandoned, early in the building process. It is 32,6 cm long, double-pointed and would have had a wooden handle. It was used by the Nabataean masons in the initial phase of excavation of the chambers and was probably not suitable for work in the quarries., Au cours d'une mission d'étude des techniques de la taille du grès effectuée à Pétra en 1999, un pic en fer aciéré, complet et très bien conservé (aujourd'hui au Musée de Pétra), a été découvert â l'intérieur du tombeau dit inachevé (Brunnow n° 396), sur le flanc oriental d'Al-Habïs. Il s'agit d'un outil oublié par l'un des ouvriers nabatéens travaillant sur le chantier de ce tombeau, abandonné dès la première phase de creusement de la chambre rupestre. C'est un outil à percussion lancée, à double pointe, de 32,6 cm de long, qui était utilisé par les Nabatéens pour le creusement des galeries d'avancement des chambres rupestres et qui n'était sans doute pas adapté au travail dans les carrières., Bessac Jean-Claude. Un pic de creusement du grès d'époque nabatéenne à Pétra. In: Syria. Tome 78, 2001. pp. 83-88.