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Le diverticule pharyngo-oesophagien de Zenker (DPO) est une hernie acquise de la muqueuse postérieure de la jonction pharyngo-oesophagienne. C’est une pathologie rare. Sa symptomatologie est une dysphagie qui peut entrainer progressivement une perte pondérale et des fausses routes menaçant le pronostic vital. Son traitement est soit chirurgical associant une diverticulectomie et une myotomie du muscle cricopharyngien soit endoscopique, par confection d’une oesophago-diverticulostomie. Nous rapportons 2 cas de DPO de Zenker révélés par une dysphagie, à la lumière des ces deux observations nous étudieront les aspects diagnostiques thérapeutiques et les caractéristiques évolutives., Journal Marocain des Sciences Médicales, Vol. 19, No 1 (2014)

L’adénocarcinome colloïde primitif est une tumeur vésicale rare, représentant 14,6 % de l’ensemble des adénocarcinomes primitifs de vessie. Il siège fréquemment au niveau du dôme de la vessie. L’étude immunohistochimique est capitale pour retenir la nature primitive de la tumeur et éliminer une origine ouraquienne ou une extension prostatique, colorectale ou gynécologique. Le traitement est essentiellement chirurgical dominé par la cystectomie totale. Le pronostic de cette tumeur demeure réservé. Dans cette observation, nous rapportons le cas d’un patient de 51 ans pris en charge pour adénocarcinome colloïde primitif de vessie, traité par cystectomie totale et entérocystoplastie de remplacement. Le recul est de 04 ans., Journal Marocain des Sciences Médicales, Vol. 18, No 3 (2013)

Maroc Médical, Vol. 32, No 1 (2010)

Maroc Médical, Vol. 31, No 4 (2009)

Objectif : La paraphénylène-diamine est un poison redoutable, responsable d’intoxications graves et associé à un taux élevé de mortalité. Depuis le premier cas rapporté, peu d’études ont fait le point sur ce sujet. Méthode : Une étude rétrospective, a intéressé 17 cas décédés par intoxication à la paraphénylène-diamine, au service de réanimation des urgences chirurgicales de l’hôpital Ibn Sina de Rabat sur une période de trois ans (1999-2001). Résultats : Dans la majorité des cas, ce sont des femmes célibataires, de bas niveau socio-économique, ayant ingéré le produit dans un but d’autolyse (suicide). La symptomatologie clinique a été stéréotypée, dominée dans un premier temps par un oedème cervical responsable d’une détresse respiratoire aigue. La rhabdomyolyse, la nécrose cardiaque et rénale s’installent dans un deuxième temps. L’examen histologique des biopsies cardiaques, hépatiques et rénales réalisées, confirme la rhabdomyolyse, la nécrose rénale, cardiaque et la stéatose micro vacuolaire hépatique. Conclusion : La diversité et la gravité des lésions induites par la paraphénylène-diamine, expliquent le mauvais pronostic et l’issue fatale de cette intoxication, justifiant ainsi, une réglementation très stricte concernant l’usage de ce produit., Maroc Médical, Vol. 31, No 1 (2009)

L’allergie immédiate au latex naturel n’a cessé d’augmenter au cours de cette dernière décennie chez les personnes exposées et particulièrement les professionnels de santé. Sa prévalence est très variable d’une étude à l’autre. Le but de ce travail et d’évaluer la prévalence de l’allergie aux protéines du latex naturel chez le personnel paramédical de l’hôpital Ibn Sina du centre hospitalier universitaire de Rabat. Il s’agit d’une enquête prospective menée sur une période de 3 mois à l’aide d’un questionnaire. 22 services ont participé à cette étude, le nombre de questionnaire distribué était selon l’effectif de chaque service soit un nombre de 619. Parmi les 619 fiches seule 268 fiches ont été remplies soit 43,2%. Parmi ces réponses 119 participants rapportaient des manifestations allergiques soit 44,4%. Après une consultation d’allergologie seule 45 participants avaient vraiment des manifestations allergiques en rapport avec la manipulation des matériaux contenant des protéines du latex naturel soit 16,7% de toutes les personnes qui ont participé à cette étude. Les tableaux cliniques rapportés étaient les suivants : prurit (51%), rhinite allergique (48,8%), conjonctivite (46,6%), eczéma de contact (26,6 %), urticaire de contact (8,8%), asthme (8 ,8%), et un seul cas d’oedème de Quink (2%). Des prick-tests aux pneumallergènes courants, aux protéines du latex naturel et à quelques fruits exotiques ont été réalisés à ces 45 participants .ils sont revenus positifs au latex pour 5 personnes soit 11,1%. Cette sensibilisation était isolée dans deux cas, associée à une sensibilisation à l’avocat seul dans un cas, associé à une sensibilisation à l’avocat et aux acariens type DP, DF pour un cas et à l’avocat, banane et kiwi pour un cas. La prévalence de l’allergie aux latex sur cet échantillon sélectionné du personnel paramédical de l’hôpital Ibn Sina de Rabat est de 11,1%. 100 ce qui reste comparable.aux données de la littérature., Maroc Médical, Vol. 31, No 3 (2009)

Maroc Médical, Vol. 29, No 2 (2007)

Introduction : Au Maroc, comme dans de nombreux pays, l’asthme représente un véritable problème de santé publique. Les hospitalisations pour exacerbations d’asthme sont des indicateurs de défaut de prise en charge même si une partie d’entre elles semble inévitable. L’objectif de cet article est de décrire les caractéristiques des hospitalisations pour exacerbation d’asthme aux urgences. Matériels et méthodes : L’étude a été menée au service des urgences du CHU Ibn Sina de Rabat entre Septembre 2007 et Mars 2008 au prés des patients volontaires hospitalisés pour exacerbations d’asthme. Résultats : 104 patients ont participé à cette étude. Les femmes représentaient 61,5%.L’âge moyen était de 45,5 ans. Tous les patients étaient citadins, habitant la région de Rabat. Les facteurs déclenchant l’exacerbation étaient dominés par l’infection dans 45% des cas et l’arrêt du traitement de fond dans 21% des cas. L’asthme était bien contrôlé dans 59%, partiellement contrôlés dans 18% des cas et mal contrôlé dans 23% des cas. Le traitement de fond était régulier chez 53% des malades. Les causes d’irrégularité étaient dominées par le manque de moyens dans 66% des cas. Les exacerbations étaient légères dans 19% des cas, modérées dans 43% des cas et sévères dans 38% des cas. Un plan de traitement de la crise était remis par le médecin traitant à 38 % des malades, ce qui représentait uniquement 21% des malades régulièrement suivis. Conclusion : Cette étude souligne l’importance de poursuivre les efforts pour améliorer l’éducation thérapeutique et le suivi des patients pour obtenir un meilleur contrôle de la maladie asthmatique., Journal Marocain des Sciences Médicales, Vol. 17, No 3 (2010)