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S’agissant d’un exercice de la médecine à distance, elle peut être défini comme une forme de coopération dans l’exercice médical, mettant en rapport à distance, grâce aux technologies de l’information et de la communication, un patient et un ou plusieurs médecins et professionnel de santé, à des fins médicales de diagnostic, de décision, de prise en charge et de traitement dans le respect des règles de la déontologie médicale. Actuellement, elle est la solution adéquate pour l’accès aux soins dans les pays à vaste étendue géographique et dans les situations d’isolement technique ou de compétences. Il en existe plusieurs formes telle la téléconsultation, la télésurveillance, la téléchirurgie, la téléréunion, le téléenseignement et la téléexpertise. Ses intérêts sont multiples : une grande efficacité : rapidité de la décision; une meilleure organisation des soins; une limitation des transferts de patients et des déplacements des équipes médicales; une accessibilité des soins quel que soit l’endroit ; et une réduction des couts liés à la santé. En pratique, c’est dans le théâtre des opérations qu’elle trouve ses indications premières et en particulier la téléassistance chirurgicale, domaine le plus avancé en matière de médecine de l’avant. L’exemple de la transmission satellitaire entre cinq bâtiments de la marine française, les terres australes et l’hôpital Instruction des Armées (HIA) Saint Anne à Toulon de radiographies numérisées utilisant des moyens de communications militaires en est un exemple. L’ultime développement de cette téléassistance sera la télémanipulation qui consiste en la réalisation d’une intervention chirurgicale à distance à l’aide d’un robot., Maroc Médical, Vol. 34, No 4 (2012)

Parmi les problèmes majeurs de la production des dattes en Tunisie, nous pouvons citer les risques d'altération des fruits en année pluvieuse, les problèmes liés aux vents de sable, les problèmes de pourriture des fruits, ou d'infestation des fruits par un Lépidoptère (#Ectomyelois ceratoniae#). L'Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT), par le biais du Centre de Recherches Phoenicicoles de Degache (CRPh) et le Centre de Coopération lnternationale en Recherche Agronomique pour le Développement - Département des Productions Fruitières et Horticoles (CIRAD-FLHOR) ont mené une étude commune ayant pour objectif principal de tester sept types de protections mécaniques : trois films en polyéthyléne perforé de couleur différente, des feuilles de kraft simple, des feuilles de kraft paraffiné, une moustiquaire de 600 microns, et une de 900 microns. Les analyses ont montré qu'il y avait globalement peu de différences significatives entre les témoins et les régimes protégés en ce qui concerne les caractéristiques physico-chimiques des fruits (poids, dimensions, couleur), et les taux de dattes tachées. Cependant, les moustiquaires ont donné des résultats intéressants sur les taux d'infestation des dattes ; ceci peut avoir des retombées économiques non négligeables, d'autant plus que ces protections sont réutilisables pendant plusieurs années, contrairement aux autres types de bâches. D'autre part, certaines protections plastiques pourraient favoriser un avancement de la maturation, en permettant une augmentation de la température et de l'humidité à l'intérieur des sachets. Des études complémentaires concernant ces deux aspects ont lieu en 1995.

Deux des problèmes majeurs de la production de dattes dans le sud tunisien (dans le Djérid et la Nefzaoua) sont les risques d'altération de la production en année pluvieuse et l'infestation des fruits par un Lémidoptère (Ectomyeloïs ceratoniae); les dattes sont alors impropres à la consommation et à l'exportation. Plusieurs types de protections mécaniques ont été testés, afin d'observer si l'on pouvait protéger la récolte, tout en maintenant, voire en améliorant la qualité de la production. Deux moustiquaires de maillage différents, des krafts simples, paraffinés, trois plastiques de couleurs distinctes ont été essayés. L'analyse statistique des diverses mesures effectuées a montré qu'il y avait dans la plupart des cas peu de différences significatives entre les traitements et les témoins. En revanche les moustiquaires ont eu un effet sensible sur le taux d'infestation des dattes par la pyrale; en effet, le taux de dattes véreuses devient pratiquement nul. L'approche économique tendrait à montrer que dans le contexte actuel de production du sud tunisien, ces protections nécessiteraient quelques aménagements pour qu'il soit possible aux phoeniciculteurs de les installer, car elles sont onéreuses. Cependant, ces résultats ne sont pas définitifs, d'autant plus que l'effet contre la pluie n'a pu être évalué puisque l'année a été plutôt sèche. Il faudrait reprendre l'étude sur plusieurs campagnes afin de préciser les résultats obtenus cette année