Ghislaine Chartron, Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM), HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM), Dispositifs d'Information et de Communication à l'Ère du Numérique - Paris Île-de-France (DICEN-IDF), Université Paris Nanterre (UPN)-Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM), HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-HESAM Université - Communauté d'universités et d'établissements Hautes écoles Sorbonne Arts et métiers université (HESAM)-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), Conservatoire National des Arts et Métiers [CNAM] (CNAM)-Université Paris Nanterre (UPN)-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), HESAM Université (HESAM), and HESAM Université (HESAM)-HESAM Université (HESAM)-Université Paris Nanterre (UPN)-Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM)
International audience; For 25 years, the open access movement is growing at the crossroads of demands for a more open circulation to the results of research and unprecedented opportunities brought by the Internet and the Web. Reformulations of the movement were many, by different actors not defending the same issues for this transformation. In support of participant observation, the article retraces the evolution of different operating models of open access in both a diachronic dimension and a compared dimension for national policies in different countries. A particular step seems to begin, marked by comprehensive negotiations between publishers, governments and research funders. The French context is analyzed, in particular the recent integration of regulatory elements in the « Lemaire law » of 2016 and intensive tensions with the national edition, mainly in humanities and social sciences.; Résumé : Depuis 25 ans, le mouvement open access se déploie progressivement au croisement de revendications pour une circulation plus ouverte des résultats de la recherche et d’opportunités inédites introduites par l’Internet et le Web. Les reformulations du mouvement furent nombreuses, portées par des acteurs différents, ne projetant pas les mêmes enjeux sur cette transformation. A l’appui d’une observation participante, l’article s’attache à retracer l’évolution des différentes modalités opératoires de l’open access à la fois dans une dimension diachronique et une dimension comparée pour les politiques nationales de différents pays. Un tournant particulier semble s’amorcer, marqué par des négociations globales entre éditeurs, pouvoirs publics et financeurs de la recherche. Le contexte français est analysé, en particulier par l’intégration récente d’éléments réglementaires dans la loi Lemaire de 2016 et par les tensions croissantes avec les acteurs de l’édition nationale, majoritairement en sciences humaines et sociales.