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Dans cet article, on s'arrête en premier lieu sur la présence turque en Anatolie byzantine comme une des causes apparentes de la première croisade, ainsi que sur la réaction des Turcs seldjoukides contre les croisés. Nous ne rencontrons pas les échos de la première croisade dans les sources historiques seldjoukides (et cela provient très probablement de l'absence d'une conception concernant le phénomène de «croisade» chez lez Turcs comme chez tous les musulmans du Moyen Orient de l'époque. Ils croyaient tout simplement combattre les mercenaires francs de l'armée byzantine), mais nous en trouvons quelques traces dans les romans épiques. Si l'on parle de la conséquence la plus sérieuse de la première croisade du point de vue de l'histoire turque, on peut dire sans doute que les Turcs ont été obligés de quitter provisoirement les territoires de l'Anatolie du Nord-Ouest et de se retirer vers l'anse du Halys. Cela a causé un retard d'environ deux siècles et demi à leur implantation dans les Balkans., Ocak Ahmet Yaşar. Remarques sur les répercussions de la première croisade en Anatolie seldjoukide et dans l'historiographie turque moderne. In: Le concile de Clermont de 1095 et l’appel à la croisade. Actes du Colloque Universitaire International de Clermont-Ferrand (23-25 juin 1995) Rome : École Française de Rome, 1997. pp. 313-323. (Publications de l'École française de Rome, 236)